Bodhi, vous parlez de justice bourgeoise et de hiérarchie autoritaire. Quels grands mots ! Faut-il préférer les maux de la dictature du prolétariat qui s’avère partout le grand pourvoyeur de la liberté, de l’égalité et de la fraternité. A moins que le libertarisme que vous évoquez puisse un jour trouver son application dans une société humaine où chacun vit selon ses besoins et l’harmonie universelle...
Triste approche de nos idéologues. Que signifie « combattre le système » ? Les systèmes établis par l’homme sont seulement idéologiques et fonctionnent par la contrainte, par la privation de certaines libertés. Le fameux « système capitaliste » dont vous parlez n’existe pas. Son principe d’exploitation des plus faibles est une invention du dix-neuvième siècle et de quelques sociologues ou économistes qui ont cru voir dans l’imperfection de nos sociétés humaines l’Idée du capitalisme au sens ontologique du terme. La liberté qui caractérise nos sociétés occidentales et son mode d’organisation économique est ce qui garantit le mieux la justice et l’égalité de chacun.