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Genevois

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  • Genevois 25 février 2009 14:16

    Cher Actis,

    concernant votre commentaire "L’auteur est un peu barré dans sa haine des "riches" et son aveugleument face a la gestion des finances........", il semblerait que vous n’en ayez pas compris le sens, c’est le contraire de ce que vous avez compris qu’il faut comprendre. je vous remercie pour avoir pris le temps de lire et d’y avoir repondu.



  • Genevois 25 février 2009 11:46

    Stupéfaction générale chez les banquiers : des experts annoncent la faillite imminente des systèmes bancaires américain et britannique.


    Ce scénario catastrophe volontairement provocateur tient autant du fantasme que les rumeurs de la
    fin proche du secret bancaire en Suisse, relayé à grands renforts de superlatifs dramatiques par les
    médias du monde entier, en particulier par les presses anglo-saxonne, française et allemande.

    Des Autorités étatiques et institutions privées profitent d’une situation de vulnérabilité de la plus
    grande banque suisse, en relation avec certaines initiatives commises par celle-ci et la féroce
    concurrence entre les places financières mondiales, dans le seul but de faire écrouler le secret
    bancaire avec des arguments démagogiques et trompeurs, et n’en sont pas à leur premier coup
    d’essai. Tous les coups sont permis, il n’y a aucune motivation morale, sociale ou humanitaire parmi
    les pourfendeurs de la place financière suisse.

    Quand le 1er ministre britannique annonce vouloir s’attaquer au paradis fiscal que serait la Suisse lors
    du prochain sommet du G20 à Londres, le leader politique oublie que la Suisse n’est non seulement
    pas un paradis fiscal mais bien un état membre de l’OCDE. En revanche, les îles Anglo-normandes,
    sises en territoire britannique, sont bien des places financières offshore où prime de longue date le
    secret bancaire.

    Monsieur Woerth, ministre français du Budget, confirmait il y a quelques jours qu’il est tout à fait légal
    en France d’honorer le paiement de l’achat d’un bien appartenant au parc immobilier de l’Etat par le
    biais d’un compte bancaire d’une juridiction offshore si l’acheteur est d’accord de surenchérir sur le
    prix initialement fixé, et que le donneur d’ordre de la transaction et détenteur de la dite société
    offshore ne sera en aucun cas inquiété par d’éventuelles procédures d’identification et d’origine
    économique des fonds. En d’autres termes, le ministre justifie qu’aucune mesure particulière ne doit
    être appliquée pour savoir si les fonds proviennent du blanchiment d’argent, d’un trafic voire jamais
    déclaré au fisc. Pour un membre de l’OCDE, l’on ne peut qu’être surpris qu’un tel manque de rigueur
    déontologique soit validé par le simple fait qu’un acheteur est d’accord de payer plus cher. En Suisse,
    ce genre de pratique d’un autre âge est pénalement qualifiable.

    Ces nations amies sont-elles vraiment en position de donner des leçons de morale fiscale à la
    Suisse ? Les faits sont là pour prouver le contraire.

    Dans le cadre d’un accord signé entre la Suisse et l’UE, l’on ne peut s’empêcher de faire référence à
    la Directive Européenne sur l’Epargne qui règle le problème du secret bancaire pour les résidents de
    l’UE identifiés en tant qu’ayant-droit économique d’un compte bancaire en Suisse en échange d’une
    retenue d’impôt anticipé sur les intérêts que la Suisse s’est formellement engagée à reverser. Cet arrangement juridiquement formalisé permet aux citoyens de l’UE d’ouvrir légalement une relation bancaire en Suisse de bénéficier pleinement du secret bancaire, en contre partie l’UE reçoit en retour une compensation financière non négligeable. Il est étonnant de constater la posture de l’UE qui agit de façon pour le moins hypocrite puisque les états membres concernés encaissent périodiquement des sommes importantes d’argent grâce au secret bancaire en Suisse via la retenue.

    Il s’avère que l’affaire de l’établissement bancaire suisse connu mondialement (plus précisément sa
    filiale US) et des Autorités américaines est un cas isolé et rarissime. Celle-ci ne concerne qu’un seul
    acteur parmi plus de 400 enseignes bancaires en Suisse qui n’ont jamais violé le secret bancaire
    inscrit dans la Loi.

    Que les clients non-résidents au bénéfice d’un compte en Suisse soient rassurés, le secret bancaire
    n’est pas levé si l’origine économique des fonds ne viole pas les législations suisses en vigueur. Tout
    établissement possédant une licence bancaire en Suisse s’expose à de graves problèmes juridiques
    et judiciaires si le secret bancaire est violé, nonobstant le fait que qu’une action collective en justice
    des clients lésés pourrait lui être définitivement fatale. A cet effet, nous rappelons qu’en date du 20
    février 2009 le Tribunal Fédéral en Suisse a interdit, sous peine de poursuites pénales, la transmission
    de données bancaires de clients de la banque suisse en question aux autorités fiscales américaines.

    Croire qu’autant de clients du monde entier souhaitent ouvrir un compte en Suisse uniquement en
    raison du secret bancaire est faux. Oui, il existe une forte demande permanente pour bénéficier d’une
    réelle protection de la sphère privée (n’est-ce pas le minimum qu’une démocratie se doit de mettre en
    place pour sa population ?), mais ces mêmes clients apprécient avant tout la qualité des services et
    conseils bancaires qu’ils ne trouvent pas forcément ailleurs.

    D’autre part, faire croire que toute personne ayant une relation bancaire en Suisse est un escroc fiscal
    est tout simplement insultant pour l’écrasante majorité de nos clients.

    Il convient dans les plus brefs délais de lancer un signal fort aux clients et aux places financières
    concurrentes, nos politiques en Suisse devraient dès à présent inscrire le secret bancaire dans la
    constitution afin de préserver à long terme la primauté des intérêts stratégiques vitaux pour la Suisse
    qu’a toujours représenté le secteur financier.

    Je suis solidaire et soutiens pleinement la place financière suisse, ses partenaires bancaires locaux et leurs personnels. Longue vie au maintien et au strict respect du secret bancaire, et longue prospérité au dragon des Alpes tant convoité à l’étranger.
     



  • Genevois 12 septembre 2008 20:13

    GARDER LA TETE FROIDE SVP !
    ==========================

    Cher Imhotep, votre article (ainsi que son titre) ne reflète que des faits tout à fait avérés, et je n’ai aucun commentaire ou critique à formuler sur la description des faits. En revanche, l’esprit de votre article semble aspirer à un certain état d’esprit défaitiste (quelque part à l’image de l’Europe qui se cherche) qu’en à l’avenir et la résultante des prochains évenements qui probablement ne seront pas moins chargés d’ "émotions" et de craintes. Du reste, pourquoi avoir mis un point d’interrogation à votre titre ? Probablement parce qu’au fond de vous même, vous souhaiteriez vous tromper et que tout cela ne soit qu’un mauvais cauchemar. Il y aurait beaucoup de choses à développer par rapport à votre article, celui d’essayer de vous expliquer les raisons pour lesquelles il ne faut PAS avoir peur de la situation actuelle. En ce qui me concerne, je garde la tête froide pour les raisons suivantes : 


    - quand une puissance (de surcroît "nucléaire") décide de commettre des actions agressives ou de diffuser des propos alarmistes, en général les raisons ne sont pas LISIBLES pour le commun des mortels (Vous, Moi), en d’autres termes l’on ne connaît pas les REELLES motivations. Partant de là, les gouvernements concernés connaissent déjà la suite des évènements puisque générés VOLONTAIREMENT par eux-mêmes, ce dont Vous et Moi sommes incapables de le savoir (sinon pourquoi auriez-vous écrit cet article en mettant un point d’interrogation sur le titre ?).

    Vous et Moi, nous réagissons tout le contraire de "Un animal blessé, dit-on, devient féroce" (selon vos propos), et c’est exactement le résultat escompté, et dans quelques temps nos cerveaux déstabilisés et en proie au doute seront enfin prêts à être influencés pour soutenir en notre âme et conscience le "bon" camp (ou du moins le moins "pire").

    Non, il ne s’agit pas d’une catastrophe mondiale annoncée, mais d’un JEU de rapport de force entre 2 mastodontes qui se connaissent bien (comme un match de football), et que pour des raisons différentes et dans leurs propres intérêts, ils ont estimés qu’il était le moment de faire chauffer l’ambiance.


    - In fine et en admettant que le "ton" continue à monter jusqu’à l’extrême, il ne faudrait pas être naïf et tomber dans le panneau de croire que la finalité serait l’utilisation des missiles balistiques et bombes atomiques entre les USA et la Russie, et qui aboutirait pas la destruction de toute forme de vie sur terre. C’est une pensée absurde et qui n’arrivera jamais. En revanche, j’ai beaucoup plus de craintes quand des extrêmistes (non des états mais des groupes) auront fabriqués des mini bombes atomiques et menacerons nos zones urbaines.

    Je pense que l’approche du conflit Géorgie-Russie (ou le monde occidental/OTAN/UE/Géorgie contre la Russie), pour nous simples mortels, doit se faire de façon comptable, c’est-à-dire que si l’on compte les points et selon les faits relatés dans votre article, et bien j’ai le plaisir de vous annoncer que pour le moment (le match n’est pas terminé) la Russie perd 3 à 0 : 


    - aucun soutien clair des alliés de poids traditionnels de la Russie


    - accéleration de la baisse de l’économie russe (bourse, prix du pétrole en baisse temporaire) à cause de l’intervention en Géorgie (et rien pour le moment ne dit que les investisseurs reviendront prochainement en Russie)


    - manque de crédibilité et incohérence sur les raisons du maintien des soldats russes en Ossétie et Abkhazie ainsi que le refus de déployer du personnel de l’UE, sans compter des cafouillages de communication reflétant bien que le discours russe officiel n’est que démagogie.

    Permettez-moi de vous dire que vous avez tort de critiquer votre président, Monsieur Sarkosy. Je pense, au contraire, que ce Monsieur voudrait (pourra-t-il y arriver ?) mettre un grand de pied dans la fourmillière de l’Europe et de son système qui ne va générer que son auto-destruction à terme, à force de ne pouvoir décider que sur la base de compromis impossibles à faire évoluer le système UE (toujours pas de vote à la majorité qualifiée).

    Je préfère nettement voir Monsieur Sarkosy aller au charbon, prendre des risques pour son image (en cas d’échec) plutôt que de voir ce double language de Mme Merkel qui fait semblant de se fâcher avec les russes mais qui dans les faits est totalement complaisante envers le président russe Poutine (Pardon Medvedev) pour faire plaisir au patronat allemand.

    Enfin, tant que l’Europe continue à monter une image aussi piteuse et faible d’elle-même, je n’ai pas d’autre choix que de continuer à soutenir pleinement (même s’ils sont loins d’être parfaits) les Etas-Unis d’Amérique, parce qu’en cas de conflit nous pourrons compter sur eux en cas de bagarre (un risque de conflit existe entre états, mais toujours sans bombe atomique).

    Alors, gardons la tête froide en toute circonstance, même celles qui nous dépassent largement.


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