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Gérard Ayache

Gérard Ayache

Gérard Ayache a enseigné la communication et l’information à l’Université de Paris 1. Il est un spécialiste de l’étude de l’information et conseille depuis plusieurs années des entreprises, des organisations publiques, médiatiques ou politiques. Il dirige l’Institut Infométrie, dont la vocation est l’étude des comportements sociétaux, des systèmes informationnels et des technologies avancées de l’information.
Son dernier livre, Homo Sapiens 2.0 - Introduction à une histoire naturelle de l’hyperinformation, est publié par les éditions Max Milo. Il paraîtra en mai 2008 (blog : http://www.homosapiens2.com)
Il a aussi notamment publié, La grande confusion (France Europe Editions, 2006), L’image des multinationales (PUF), La bataille des images (Larousse).

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  • Premier article le 28/06/2006
  • Modérateur depuis le 04/07/2006
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Derniers commentaires



  • Gérard Ayache Gérard Ayache 30 août 2006 22:25

    Vous décrivez bien là l’obsolescence des classifications classiques qui pourtant gouvernent nos politiques. Elles sont de moins en moins cachées par ce voile pudique dont vous parlez ; elles apparaissent désormais au grand jour face aux enjeux qui nous font face.

    Devant ces enjeux, seule une révolution de la pensée politique, qui dépasse les antagonismes dont vous parlez peut être efficace. Cette révolution peut se faire sans « grand frais » car elle est une force multidimensionnelle qui naît partout et qui s’enfle devant les désarrois des politiques et devant l’ampleur des enjeux et des risques. Les problèmes de l’eau, de la santé, de l’énergie, ... ne pourront être réglés par les vieilles recettes des castes politiques ; mais comme il faudra bien un jour ou l’autre affronter ces problèmes de face, peut être alors dans un dernier sursaut de conscience nous comprendrons l’intense obligation de dépasser les contradictions, de les intégrer. Pour avancer ou survivre.



  • Gérard Ayache Gérard Ayache 30 août 2006 19:41

    Bonjour l’Enfoiré,

    Merci de votre commentaire. mais pourquoi le mot Révolution serait-il un gros mot ? Selon moi, il induit une volonté, une force, une action. Evolution est plus cool, ménage l’idée que les choses vont s’améliorer toutes seules, tranquillement. Je ne le crois pas ; certes le mouvement de l’évolution est largement engagé mais il faudra beaucoup de volonté pour empêcher qu’il ne se perde dans les brumes de la grande confusion anesthésiante.



  • Gérard Ayache Gérard Ayache 30 août 2006 17:49

    @Sod Vous avez raison, dans le feu de l’action j’ai un peu perdu mon sens de l’humour.

    Pour ce qui est de votre question de fond, on pourrait l’aborder sous l’angle du dilemme qui oppose traditionnellement collectivisme et individualisme. Pour sortir de ce dilemme qui gangrène toute la politique depuis des lustres, il faudrait faire appel à une notion qui est actuellement développée par des gens comme le philosophe irlandais Philip Pettit : celle d’individu holiste.

    L’holiste sait que s’il pense, c’est parce qu’il entretient des rapports avec les autres. Le « je pense donc je suis » devient « Je pense parce que je suis avec les autres ».

    Dans cette conception, les valeurs que peuvent mettre en oeuvre des institutions ne sont données que parce qu’elles s’adressent à des individus qui agissent en inter-relation avec d’autres individus. Cette idée s’oppose fondamentalement (en cela, elle est révolutionnaire) à l’engagement libéral qui conçoit un individu solitaire propriétaire d’une liberté dont la seule limite est la non-interférence avec celle d’autrui.

    La conception individualiste actuelle qui privilégie l’intérêt particulier contre l’intérêt général, qui est parvenue progressivement au statut de référence dominante, oublie que la liberté est essentiellement une valeur sociale. Cela ne veut pas dire que l’individualisme ne puisse s’opposer qu’avec le collectivisme. Il est possible de faire émerger une autre conception de l’individu, conscient de son rapport aux autres et des interactions de sa liberté avec celle des autres.

    C’est un des sens de ce que j’appelle « la révolution humaine » à faire...



  • Gérard Ayache Gérard Ayache 30 août 2006 16:48

    @Sod

    Méfiez-vous des simplifications abusives comme résumer un article dans une formule lapidaire ou à n’y voir que des objectifs publicitaires. Allez plus loin, si je peux me permettre ce conseil, dans la réflexion. Voyez les réalités de votre vie, essayez de comprendre le monde et tirez en les conséquences. Le persiflage cynique n’a jamais fait avancer les sociétés. Le courage des idées oui.



  • Gérard Ayache Gérard Ayache 30 août 2006 15:36

    @Philippe Gammaire

    Il est bien difficile dans le cadre d’un papier comme celui-ci d’expliquer en détail ses idées. Il n’en reste que des bribes qui, forcément se retrouvent réduites et parfois déformées.

    Sortir de la grande confusion n’est pas faire table rase du passé. C’est simplement prendre conscience d’un certain nombre de réalités et des rouages de la machine dans laquelle nous vivons.

    Réinventer la démocratie, c’est simplement revenir aux sources d’un principe perverti degré par degré par le système technologique, intellectuel et économique dans lequel notre monde occidental évolue.

    Parler d’indétermination ouverte c’est ni plus ni moins tenter de coller aux difficiles réalités du monde. C’est abandonner des certitudes empesées pour mieux ouvrir notre esprit à toutes les solutions possibles. Par ex. en matière de changement climatique, qui peut détenir une parcelle de certitude sur l’évolution du phénomène ? Doit on pour autant se mettre des oeillères idéologiques, scientifiques ou économiques ?

    Imaginer que les politiques puissent tracer des lignes vers le futur (je suis d’accord avec vous, c’est là leur rôle) mais sans prétendre détenir la vérité souveraine et en laissant la place aux ajustements voire aux revirements salutaires.(c’est ce que j’appelle les « nouveaux axes orthogonaux »).

    Parler d’abandon des idéologies est un peu rapide ; il faudrait plutôt parler d’obsolescence des idéologies du siècle passé. Auxquelles pourtant nombre de politique se réfèrent.

    Enfin où avez-vous vu que je parlais de démission du politique ? Au contraire il doit être de plus en plus présent mais orienté dans ses pensées et dans ces décisions vers l’humain et non plus seulement vers sa propre perpétuation.

    Sortir de la grande confusion c’est accepter de changer les réglages de la machine dans laquelle nous avançons. Une machine aujourd’hui réglée sur trois paramètres : le marché libéral, l’individu, la maîtrise de l’information. Ces trois paramètres devront demain être : liberté (liberté conçue non comme un bien dont un individu est solitairement propriétaire mais comme un bien qui concerne la société dans laquelle vit l’individu) ; humain (prendre comme axe de perspective de développement l’humanité dans son ensemble) ; hyper-information (intégrer les dimensions des nouvelles pratiques d’intelligence collective notamment).

    Bien sûr je résume, mais sans faire de pub, vous trouverez tout cela détaillé dans mon bouquin qui sort dans quelques jours. Bien cordialement.

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