Je suis d’accord avec ce que vous écrivez sauf en ce qui concerne l’appréciation que l’on peut avoir de Louis XIV, qui n’avait rien d’un Miterrand ou d’un Sarkosy (ou vice-versa). Il ne me semble pas que ce roi ait été un esprit médiocre. Saint-Simon était, lui, mesquin, à cheval sur les questions de préséance et qui, pour être doué d’un grand talent littéraire et d’une belle verve (je prends beaucoup de plaisir à le lire et à le relire), n’a jamais sacrifié au service public, ce qui lui valut une certaine disgrâce et d’avoir bien de la rancoeur. Ce roi méconnu n’a jamais dit : « L’Etat, c’est moi » ; au contraire, il a eu deux formules qu’un Sarko serait bien incapable de prononcer : « L intérêt de l’Etat doit marcher le premier » et, au moment de sa mort, « Je m’en vais mais l’Etat demeurera toujours »