Je tiens à laisser un post qui, suite à un fait d’actualité, relance le débat sur le sujet ’’accepter la différence c’est accepter qui nous sommes...’’ En effet voici un article du 08 février 2010 sur base d’infos publiées sur france-info.fr et largement diffusé par les divers médias en France :
<<Le canada refuse de garder sur son territoire un couple de français à cause de leur fille handicapée qui reviendrait trop cher à l’état.
C’est une situation troublante et qui laisse un arrière goût très amer en bouche. Celle-ci est née d’une vision fonctionnarisée à outrance de l’immigration.
En effet, Le Canada, qui avait vivement encouragé un couple de Français à immigrer y a cinq années, lui ordonne maintenant de partir car leur fille souffre d’un handicap qui pourrait coûter trop cher à l’Etat, a-t-on appris ce 5 février 2010 auprès de l’avocat du couple.
David et Sophie Barlagne travaillent depuis plusieurs années au Canada avec même un succès certain pour le papa qui en tant qu’ingénieur informaticien a fondé sa propre société.
Comme la loi le prévoit, le couple, dont le permis de travail de longue durée expire en 2011, doit obtenir une autorisation de séjour permanente ? ceci ne devrait être qu’une simple formalité mais la demande vient d’être purement et simplement rejetée.
En effet, les autorités d’immigration se sont rendue compte que la petite fille du couple âgée de 7 ans, présentait un handicap cérébral léger.
Ils ont alors calculé que les dépenses potentielles en soins de santé pour cette petite fille pourraient être supérieures à la moyenne nationale soit 5143 dollars canadiens ( 3.500 euros par an ).
Ce coût représente pour l’immigration canadienne un « fardeau excessif », selon les termes d’une lettre officielle qui leur a été adressée.
Malgré l’aspect scandaleux de la situation, cette procédure reste toutefois conforme à la loi et l’Etat déclare en sus qu’il n’a pas à tenir compte du fait que les parents sont en mesure de couvrir les frais d’orthophoniste ou d’école spécialisée.
Les Barlagne ont engagé une procédure de révision judiciaire de la décision administrative, mais leurs chances de succès sont minces, à en juger par les précédents connus. Ils ont pourtant reçu le soutien d’une partie de la population, une pétition a été lancée, et de certains journaux comme la Gazette de Montréal.
Leur seul espoir repose sur un appel au ministre fédéral de l’Immigration, Jason Kenney, qui peut prendre une décision discrétionnaire en leur faveur pour raison humanitaire.
C’est l’Etat fédéral qui demande leur départ, la province de Québec acceptant qu’ils restent. Même dans l’optique ou les parents pourraient s’installer définitivement au Canada , c’est l’image même d’une nation sympathique et généreuse qui vient certainement d’être très largement écornée voir ici totalement discréditée.>>
Il faut donc choisir entre l’humain ou l’argent et le Canada semble avoir choisi sous couvert d’une légalité sèche et abrupte.>>
Certes, tout le monde sais fort bien que le canada pratique une immigration très choisie et bien plus stricte que d’autres pays comme la France par exemple, mais comme le dit la conclusion de l’article dans ce pays la raison financière semble être bien plus importante que le côté humain... A méditer... et comme je le disais en introduction de mon intervention, cela relance le débât sur l’acceptation de la différence... mais jusqu’à quel prix ? — Ghislain de France —