Non. Une promesse commerciale a de la valeur. Une unité de monnaie émise par le banquier est une certaine promesse de qq chose qui a de la valeur. Sinon, cette unité de monnaie n’aurait aucune valeur et aucun vendeur ne l’accepterait en échange de ses marchandises. Cette promesse faite par le banquier a évidement de la valeur. Une promesse, ça se vend et ça s’achète. Tous les titres financiers sont des promesses. A chaque seconde, des milliers de promesses sont vendues et achetées.
@Jean Keim Chaque unité de monnaie créée par le banquier est une certaine promesse commerciale. Cette promesse sera, par exemple, de verser une unité de monnaie de la Banque Centrale. Ainsi, la monnaie créée par la banque n’est pas créée ex nihilo, mais provient d’une promesse de la banque. Et une promesse a de la valeur, ce n’est pas rien.
Le banquier ne prétend pas prêter l’argent d’un épargnant. La création monétaire du banquier est légitime, conforme à ce que peut faire tout commerçant honnête. Il n’y a aucune malhonnêteté dans le travail du banquier. Le prêt bancaire consiste à échanger un reconnaissance de dette signée par l’emprunteur en échange de la monnaie créée par le banquier. Chaque unité de monnaie prêtée par le banquier est une certaine promesse commerciale de ce banquier. Ce banquier, en bon commerçant honnête, respectera toujours sa promesse.
Un spéculateur ne vole personne. Il ne force pas celui qui lui vend. Il ne force pas non plus celui qui lui achète. Le spéculateur ne gagne de l’argent que s’il a prévu correctement l’état futur du marché. Sinon il perd de l’argent. C’est grâce aux spéculateurs qu’on peut connaitre à l’avance certains prix. Cette connaissance des prix futurs est une précieuse information qui incitera les producteurs d’une chose à en produire davantage sur le prix futur est plus grand. Mais si le prix futurs est faible, les producteurs en produiront moins de cette chose et produiront autre chose.