Je vous remercie de votre réponse, c’est bien comme cela que j’entends un débat.
Oui je connais les livres de Mme Dussourd (descendante de communauté, nombreuses dans le département de l’Allier).
Pour être honnête, j’ai profité de ce débat afin d’élargir l’échange et d’attirer l’attention sur une particularité du Moyen-Age méconnue, laissée complètement de côté par les universitaires, et dont je ne m’explique pas les raisons. Je pense que des études poussées sur ce sujet permettraient d’appréhender avec plus de finesse cette période.
Je partage votre point de vue sur l’anachronisme de la question. Trop souvent les débats s’enferment dans un cadre purement idéologique doublé d’agressivité. Des sujets intéressants sont phagocytés par des individus à l’égo surdimensionné ce qui dévalue les échanges sur Agoravox. Pas facile à gérer cela !!
A propos du moyen-âge une catégorie toujours oubliée et pourtant très importante à étudier « Les communautés familiales ». Très peu d’universitaires se sont penchés sur cette catégorie (Jean Chiffre université de Dijon « Les aspects géographiques des communautés familiales de France centrale »). On trouve les toponymes souvent associés avec les patronymes de ces familles dont un homme (le chef de communauté) assurait la représentation extérieure et la gestion des hommes, de même qu’une femme pour les autres femmes. Les biens étaient indivisibles jusqu’à l’Edit de Moulins par François1° à la fin du XVI° qui le permit entrainant leur disparition (elles perdurèrent jusqu’au XIX° en Auvergne). En général les mariages se faisaient entre autres membres de communautés,les couples étaient dénommés« personniers » ils devaient manger à la même table et au même pot, c’était des hommes et femmes libres. Certaines communautés rivalisaient en richesse avec la basse noblesse (elles achèteront même certains petits fiefs). les chefs de communautés jusqu’au XVVII° s’enterreront souvent dans la nef des églises. Ainsi nous avons une organisation sociale collective bien implantée et nombreuse qui casse l’image monolithique que nous avons du Moyen Age. J’ai toujours été étonné par le peu de mention et de chercheur concernant cet aspect social, je n’ai jamais trouvé d’explication.....Agoravox un moyen de combler cette lacune ?
Je ne suis pas du tout du nord (je n’y ai jamais les pieds), mais un grand merci pour l’article sur cet artiste populaire au sens propre du terme. Ce devoir de mémoire sur notre culture populaire balayée,moquée,marginalisée et combien difficile à défendre (jamais d’argent pour réaliser des témoignages respectant l’authenticité de ces gens là) mais qui représentent néanmoins un pan non négligeable de notre histoire, de notre pensée, de notre façon de vivre. Godewaersvelde est de ceux là de notre famille affinitaire, un copain que nous ne connaissons pas....mais qui est des nôtres. Ce type d’article,nous manque...encore merci.
Blablabla......à se rouler par terre de rire cet article....pourquoi ? Chercher qui donne à privatiser, après les principaux travaux effectués par l’état, la RCEA (Route Centre Europe Atlantique) dans le département de l’Allier ? De dangereux néolibéraux ? La droite traditionnelle ( vitupérée lorsqu’elle le demandait, par les mêmes qui sans aucune honte le réalise aujourd’hui) ? Et derrière mon rire, des morts et des morts (l’une des routes les plus meurtrières de France) d’une incurie politicienne de 40 ans. Mais cherchez pour la privatisation, cela vaut son pesant d’or...... !!!!!!!! Le double langage dans toute sa splendeur......
Encore un drame de notre société et de son fonctionnement qui nous broie tous ; cette pauvre femme dans son geste ultime, comprise. Mais que cesse ce battage catégoriel qui n’a rien donné depuis longtemps,sinon d’accentuer les clivages dans le monde du travail (oui le monde enseignant peut se permettre d’avoir la une des médias, il possède ses syndicats propres, sa mutuelle, se marie entre soi, etc.... il est bien souvent égoïste vis à vis des autres catégories du monde du travail) . Etonnant de voir la quasi absence de réactions sur les suicides des autres catégories socio-professionnelles où autres ; agriculteurs, chômeurs, jeunes, vieux,handicapés,et j’en passe, sans oublier la désespérance de la cohorte des smicards et de leur condition de travail avilissante, et des petites retraites Que notre regard se porte sur l’ensemble de la société, ne remettons pas une couche sur des catégories déjà largement mentionnées, que cela en devient indécent pour les autres et crée une haine sous-jacente qui sera récupérée par les démagogues de tous poils ; de ce replis catégoriel nous en porterons une grave responsabilité. Ne perdons pas de vue les valeurs et les points de repère qui ont fait la force du monde du travail, la solidarité et la fraternité entre tous.Dépassons notre petit milieu immédiat et les modes du moment. .