Consultant d'un cabinet d'organisation du travail en Espagne et Amérique Centrale et du Sud, 18 ans d'expatriation,
Responsable de management et économiste , chef d'entreprise.
69 ans, retraité !!!!!
Mais votre indécence vous honore, mais le PDG de EDF est aussi le PDG de X filiales de l’EDF de par le monde.
Donc soit vous le rémunérez a la hauteur de ses responsabilités internationales , ou il touchera une rémunération de chacunes de ses filiales. C’est ce qui se passait du temps de Mitterand.. avec nos entreprises nationalisées . A+
Mais celle qui nous
est proposée va défigurer la France. C’est
une aberration , nous allons vers la désertification de nos
campagnes qui seront incapables d’assurer un minimum de service
communautaire et public à ses administrés.
Quelle est l’ambition affichée par le gouvernement ? Faire de
fausses économies en réduisant le nombre d’élus locaux (des
conseillers viendront replacer les absents), donner de l’oxygène aux
entreprises en supprimant la taxe professionnelle (50% des ressources
des collectivités locales) . Les deux dossiers doivent être
dissociés.
Dans un pays aspirant à l’interdiction du cumul des mandats,
la réforme territoriale n’est pas illégitime. Il faut certainement
chercher de meilleures synergies entre les conseils régionaux et
généraux pour permettre de regrouper les compétences et faire
certaines économies.
Quitte à financer la crise en dégraissant la puissance
publique, on préfère voir ce gouvernement réduire le nombre de
conseillers généraux plutôt que le nombre des Députés ou des
Sénateurs ou Conseillers Spéciaux de la Présidence en priorité...
La création de Métropole cumulant toutes les compétences
pose un tout autre problème, celui de fragiliser les ressources des
collectivités locales car elles vont aspirer les 2/3des ressources fiscales basées
sur la valeur ajoutée et la TVA en prenant le risque
d’augmenter les inégalités régionales. Deux maux dont se nourrit
la crise du vivre ensemble.
A quoi sert d’agiter le drapeau français et La
Marseillaise si l’on met en danger les budgets finançant
les associations de quartier et les travailleurs sociaux qui tiennent
le lien social à bout de bras ? Pour quelle contrepartie ?
La puissance publique aura très certainement perdu un peu de
sa marge de manœuvre pour « faire société » et organiser
la paix sociale malgré la crise.
C’est une « recentralisation » à
la hussarde. Elle ne vise à restaurer ni l’Etat jacobin ni
l’Etat-providence. Au contraire : l’objectif, in fine, est de saigner
les collectivitées locales. Nous sommes au-delà du « girondisme »,
plutôt dans l’illusion libérale. Une illusion qui conduit, en
prime, à creuser le déficit public.
Face à la colère des maires et des sénateurs, François
Fillon a dû annoncer toute une batterie d’aménagements et de
concessions, pour garantir le revenu des collectivités. Comme pour
l’argent public censé compenser les recettes publicitaires lors de
la réforme de l’audiovisuel, cette garantie n’a qu’un temps... Le
temps de faire accepter la réforme. Et après ?
Les alternatives imaginées - comme le fait de calculer la
nouvelle taxe sur la valeur ajoutée , mais toutes les entreprises de
services ( les plus nombreuses) continuent à être exclues ainsi que
nos banques.
Ceux qui comptent des entreprises ayant une forte valeur
ajoutée s’enrichiront. Tandis que les régions déshéritées
s’appauvriront. Un fond national de garantie est bien prévu jusqu’en
2012 pour équilibrer les pertes et les gains des régions suite à
la réforme, mais après ? C’est là que le flou du gouvernement doit
s’éclaircir.
Alors que toutes les collectivités territoriales de nos
voisins Européens conservent un % significatif de la collecte de
TVA, cette solution n’est même pas suggérée.
La création d’une péréquation permettrait de redistribuer
les cartes entre les métropoles favorisées et les communes
défavorisées sur le long terme. Sans ce mécanisme durable, on ne
fera qu’asphyxier la cohésion sociale et territoriale.
On aurait tort de réduire la très nette opposition de tous
les élus locaux et des maires de France. Il s’y joue un bras de fer
décisif concernant la répartition des rôles au sein du couple
Etat-collectivités locales. Cela mérite de suivre l’affaire de
près, malgré sa complexité technique.
Combien d’autres DUBAI il a t-il dans le
monde ???
Encore un constat de la l’incompétence
et de l’irresponsabilité du monde de la finance mondiale.
Voila une bonne nouvelle qui va
assécher un peu, les trop grandes liquidités qui avaient relancer
les placements casino, et qui avait fait positiver tous les PIB sur
du VENT.A+