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Golda

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  • Golda 20 janvier 2009 16:18

    Gaza, ou l’hypocrisie inégalée

    Ce texte a été ecrit par une sociologue d’origine syrienne exilée a Beyrouth...

    dimanche 11 janvier 2009 - 22h51, par Chawki Freïha - Beyrouth

    (…) Puisqu’il m’importe peu de satisfaire les uns, de défendre les autres ou d’éviter la colère des troisièmes, je peux dire que le Hamas n’est qu’une sécrétion islamique terroriste dont le comportement irresponsable à l’égard de sa population l’empêche de se hisser au niveau du gouvernement. Mais ceci est conforme à l’habitiude, puisque, à travers l’histoire de l’islam, jamais une bande de criminels islamistes n’a respecté ses adminsitrés. (...) Je ne prétends pas défendre Israël, puisque les Juifs ne m’ont pas demandé mon avis quant à leur terre promise. S’ils me demandent mon avis, je leur conseille de brûler leurs livres sacrés et de quitter la région et de sauver leur peau. Car les musulmans constituent une nation rigide exempte de cerveau. Et c’est contagieux. Tous ceux qui les fréquentent perdent la cervelle…

    Avant la création de l’Etat d’Israël, l’histoire n’a jamais mentionné une guerre impliquant les Juifs, ni qu’un Juif ait commandé une armée ou mené une conquête. Mais les musulmans sont des combattants, des conquérants et leur histoire ne manque pas d’exemples et de récits de conquêtes, de morts, de tueries, de razzias… Pour les musulmans, tuer est un loisir. Et s’ils ne trouvent pas un ennemi à tuer, ils s’entretuent entre eux.

    Il est impossible pour une nation qui éduque ses enfants sur la mort et le martyre, pour plaire à son créateur, d’enseigner en même temps l’amour de la vie. La vie a-t-elle une valeur pour une société qui inculque à ses enfants qu’ils doivent tuer ou être tués pour aller au Paradis ?

    (…) Depuis le début de l’opération israélienne contre Gaza, je suis bombardée de courriers électroniques venant de lecteurs musulmans qui me demandent mon avis sur ce qui se déroule à Gaza. Je ne suis pas concernée par ce qui s’y passe, mais je suis intéressée par les motivations qui animent ceux qui m’écrivent. Je suis convaincue que ce qui les motive n’est pas la condamnation de l’horreur, ni la condamnation de la mort qui sévit à Gaza. Car, si la motivation était réellement la condamnation de la mort, ces mêmes lecteurs se seraient manifestés à d’autres occasions où la vie était menacée.

    Ceux qui condamnent le massacre de Gaza, par défense de la vie en tant de valeur, doivent m’interroger sur mon avis à chaque fois que cette vie-valeur était menacée. Plus de 200.000 musulmans Algériens ont été massacrés par d’autres musulmans Algériens ces quinze dernières années, sans qu’aucun musulman ne s’en émeuve. Des femmes Algériennes violées par les islamistes ont témoigné et raconté que leurs violeurs priaient Allah et imploraient son Prophète avant qu’ils ne violent leurs victimes. Mais personne ne m’a demandé mon avis. Plus de 20.000 citoyens syriens musulmans avaient été massacrés par les autorités (Hamas en 1983) sans qu’aucun musulman ne réagisse et sans qu’aucun ne me demande mon avis sur ces massacres étatiques. Des musulmans se sont fait exploser dans des hôtels jordaniens tuant des musulmans innocents qui célébraient des mariages, symboles de la vie-valeur, sans qu’aucune manifestation ne soit organisée à travers le monde, et sans qu’on ne me demande mon avis. En Egypte, des islamistes ont récemment attaqué un village copte et ont massacré 21 paysans, sans qu’un seul musulman ne dénonce ce crime. Saddam Hussein a enterré vivant plus de 300.000 chiites et kurdes, et en a gazé beaucoup plus, sans qu’un seul musulman n’ose réagir et dénoncer ces crimes.

    Au plus fort des bombardements de Gaza, une femme musulmane, fidèle et pieuse, s’est fait exploser en Irak dans une mosquée chiite, tuant une trentaine d’innocents, sans que les médias ou les musulmans ne s’en émeuvent. Il y a quelques mois, le Hamas avait aussi tué onze personnes d’une même famille palestinienne, accusés d’appartenir au Fatah, sans que des manifestations ne soient organisées en Europe ou dans le monde arabe, et sans qu’aucun lecteur ne m’écrive et ne m’envoie ses protestations.

    Ainsi, la vie n’a pas de valeur pour le musulman. Sinon, il aurait dénoncé toute atteinte à la vie, quelle qu’en soit la victime. Les Palestiniens et leurs soutiens dénoncent les massacres de Gaza, non pas par amour de la vie, mais pour dénoncer l’identité dues tueurs. Si le tueur était musulman, appartenant au Hamas ou au Fatah, aucune manifestation n’aurait eu lieu.

    (…) CNN a diffusé un documentaire sur Gaza montrant une femme palestinienne qui se lamente et crie : mais qu’on fait nos enfants pour être tués comme ça ? Mais qui sait. Peut-être qu’il s’agit de la même palestinienne qui se réjouissait il y a deux ans quand l’un de ses fils s’était fait exploser dans un restaurant de Tel-Aviv et qui disait souhaiter que ses autres enfants suivent le même exemple et devenir martyrs.

    Mais quand l’idéologie et l’endoctrinement sont d’une telle bassesse, il devient normal que cette palestinienne perde toute valeur à la vie. Sinon, elle pleurerait ses enfants de la même façon qu’ils se tuent dans un attentat suicide à Tel-Aviv ou sous les bombes israéliennes. Car, la mort est la même qu’elle qu’en soient les circonstances, et elle demeure rejetée, et au contraire, la vie mérite d’être vécue et pleurée.

    Dans ce cas, comment puis-je me solidariser avec une femme qui lance les youyous de jouissance quand l’un de ses enfants se fait exploser contre les juifs, et elle pleure quand les juifs tuent ses autres enfants ? Mais l’idéologie enseigne aux musulmans que tuer ou être tué permet au fidèle de gagner le paradis. Dans ce cas, pourquoi pleurer les Gazaouis alors qu’ils n’ont pas bougé le petit doigt pour les Irakiens, les Algériens, les Egyptiens ou les Syriens pourtant musulmans ?

    (…) Après ce qui précède, je suis certaine que ceux qui m’écrivent et me demandent mon avis sur ce qui se passe à Gaza cherchent à me faire dire ce qu’ils peuvent utiliser pour m’incriminer et me condamner, ou pour me faire dire ce qu’ils ne peuvent exprimer eux-mêmes.

    (…) Borhane, un jeune palestinien de 14 ans, a perdu il y a une dizaine d’années ses bras, ses jambes et la vue dans l’explosion d’une mine en Cisjordanie. La communauté palestinienne aux Etats-Unis s’est mobilisée pour lui venir en aide et financer son hospitalisation dans l’espoir de sauver ce qui pouvait l’être. Lors d’un diner de bienfaisance organisé à son profit en Californie, la plus riche palestinienne des Etats-Unis s’est présenté en grande fourrure, et a qualifié Borhane de héros. Elle s’est adressée à ce bout de chair immobile et inerte : Borhane, tu es notre héros. Le pays a besoin de toi. Tu dois retourner dans le pays pour empêcher les Sionistes de le confisquer… Mais l’hypocrisie de la palestinienne la plus riche des Etats-Unis l’empêche d’envoyer ses propres enfants défendre la Palestine contre les Sionistes. Exactement à l’image des chefs du Hamas qui demandent les sacrifices à Gaza, mais restent à l’abri à Damas et à Beyrouth.

    (…) La guerre contre Gaza est certes une horreur. Mais elle a le mérite de dévoiler une hypocrisie inégalé dans l’histoire récente de l’humanité. Une hypocrisie qui distingue les Frères Musulmans syriens qui annoncent abandonner leurs activités d’opposition, pour resserrer les rangs contre les sionistes. Mais ces Frères musulmans ont-ils le droit d’oublier les crimes du régime commis contre les leurs à Hama, Homs et Alep ? Avant de se réconcilier avec le régime pour lutter contre les sionistes, ces Frères musulmans ont-ils dénoncé les crimes commis par leurs alliés et partenaires (dans la confrérie) en Algérie et en Irak ? Ont-ils dénoncé la mort de plus d’un millier de chiites en Irak sur le pont des oulémas à Bagdad, pulvérisé par l’un des vôtres conformément aux enseignements de votre religion de la paix et de la miséricorde ? Avez-vous une seule fois dénoncé les exactions contre les chrétiens en Irak ? Ou contre les coptes en Egypte ? Votre hypocrisie nous empêche de croire vos sentiments à l’égard des enfants de Gaza, puisque vous êtes responsables du pire.

    (…) Essayons d’imaginer ce que le Hamas aurait fait du Fatah, et des autres, s’il possédait la technologie et les armes d’Israël ? Essayons d’imaginer ce que l’Iran aurait fait des sunnites de la région, s’il détenait les armes modernes que possède Israël ? Ce serait sans doute le massacre garanti.

    (…) J’ai récemment rencontré un religieux hindou en marge d’une conférence consacrée à la guerre contre le terrorisme. Il m’a dit : « toutes les guerres se sont déroulées entre le bien et le mal. Sauf la prochaine, elle doit se dérouler entre le mal et le mal ». N’ayant pas compris ses propos, je lui ai demandé des explications. Il m’a dit : « Je suis contre la présence américaine en Irak et en Afghanistan. Si les Etats-Unis veulent gagner la guerre contre les islamistes, ils doivent se retirer et laisser les deux pôles du mal s’entretuer. Les sunnites et les chiites étant nourris sur la haine, vont se battre et se neutraliser ».

    Tirant la conclusion de ces mots remplis de sagesse, on peut dire qu’Israël contribue aujourd’hui, inconsciemment, au succès de l’islam. En s’attaquant à Gaza, Israël pousse les musulmans à se solidariser et à surpasser leurs divergences. Et septembre noir en Jordanie est encore dans tous les esprits (…). Les exactions dont sont capables les arabes et les musulmans dépassent toute imagination. Un char jordanien avait écrasé un palestinien, puis le conducteur du char est descendu de son blindé et a bourré la bouche de sa victime avec un journal… Un comportement qu’aucun militaire israélien n’a eu à Gaza. Aussi, pendant les massacres de Hama en Syrie, des militants des Frères musulmans trempaient leurs mains dans le sang des victimes pour écrire sur les murs : Allah Akbar, gloire à l’islam. Je n’ai jamais entendu qu’un juif ait écrit avec le sang d’un autre juif des slogans à la gloire du judaïsme. Je le dis avec un pincement au cœur : pour sauver l’humanité du terrorisme, il faut que le monde libre se retire et qu’il laisse les musulmans s’entretuer.

    (…) Je me souviens quand j’étais étudiante à l’université d’Alep, et quand l’ancien ministre syrien de la Défense Mustapha Tlass était venu nous rencontrer. Dans un élan d’hypocrisie, Tlass nous avait dit qu’« Israël craint la mort et la perte d’un de ses soldats lui fait peur et mal. Mais nous, nous avons beaucoup d’hommes et nos hommes ne craignent pas la mort ». Là réside la différence entre les deux conceptions et les deux camps, et le témoignage de Tlass semble avoir inspiré les dirigeants du Hamas aujourd’hui.

    Ainsi, l’extermination de tous les enfants de Gaza importe peu aux dirigeants islamistes et du Hamas, la vie n’ayant aucune valeur pour eux. Ils se réjouissent simplement de la mort de quelques soldats israéliens. Pour les islamistes, l’objectif de la vie est de tuer ou de se faire tuer pour gagner le paradis. La vie n’a donc aucune valeur.

    (…) Si le Prophète Mohammed savait que le Juif allait voler un jour à bord des F-16, il n’aurait pas commandé à ses disciples de tuer les juifs jusqu’au jour dernier. Mais ses disciples doivent modifier cette idéologie par pitié pour les générations futures, et pour sauver leur descendance et lui préparer une vie meilleure, loin de l’idéologisation de la mort.

    Les musulmans doivent commencer par se changer, pour prétendre changer la vie. Ils doivent rejeter la culture de la mort enseignée et véhiculée par leurs livres. C’est seulement quand ils y parviendront qu’ils n’auront plus d’ennemis. Car, celui qui apprend à aimer son fils plus qu’à haïr son ennemi appréciera mieux la vie. Aussi, jamais la terre ne vaut la vie des personnes, et les Arabes sont le peuple qui a le moins besoin de la terre. Mais paradoxalement, c’est le peuple qui déteste le plus la vie. Quand est-ce que les Arabes comprendront-ils cette équation et commenceront-ils à aimer la vie ?

    Traduction de Chawki Freïha



  • Golda 20 janvier 2009 16:12

    QUI EST LE HAMAS ?

    Nom : Harakat al-Muquawama al-Islamiya signifie « Mouvement de la RésistanceIslamique ». La contraction du mot forme le terme « Hamas » (« Enthousiasme » en arabe).Sa branche armée s’appelle Brigades Ezzedin al-Qassam (littéralement « Adhésion à lareligion »), du nom d’un moudjahidin syrien qui luttait contre la présence française en Syrie.Le Hamas est officiellement créé en Décembre 1987 par le cheikh Yassine à Gaza

    Le Hamas est le « frère » palestinien du mouvement des
    « Frères musulmans », mouvement sunnite fondamentaliste
    égyptien créé en 1928 par Hassan al-Banna (aujourd’hui interdit
    en Egypte), dont le programme consiste à faire flotter le drapeau
    de l’islam sur l’humanité.


    Historique
    Les Frères musulmans s’implantent en Palestine britannique en 1935, et sont d’abord actifs autour des mosquées. Ils créent un tissu social, fondent des écoles, des dispensaires, des clubs sportifs, des instituts caritatifs et autres lieux de rassemblement, tous voués à la réislamisation
    de la société palestinienne. En 1987, le cheikh Yassine fonde la branche palestinienne des Frères musulmans, nommée Hamas, et il est promu guide spirituel du mouvement.

    Le cheikh Yassine a été condamné à 13 ans de prison par Israël en 1983 pour incitation à la haine, puis libéré un an plus tard dans le cadre d’un échange de prisonniers entre Israël et des groupes palestiniens. Incarcéré de nouveau en 1989 pour son implication dans la première
    intifada, il sera remis en liberté en 1997 à la demande du roi Hussein de Jordanie. Dès lors, instigateur des attentats meurtriers en Israël, il sera éliminé par Tsahal le 22 mars 2004.

    Le cheikh Yassine considérait tout Israélien comme une cible : « Est-ce qu’il y a descivils en Israël ? Ce sont tous des soldats, hommes et femmes (…). La seule différence estqu’ils portent des vêtements civils quand ils sont en Israël et des vêtements militaires quand ils viennent chez nous » (Al-Hayat, 22 mai 2002).

    Le leader actuel du Hamas est Khaled Mashal, chef de la branche politique qui réside à Damas (la Syrie sert de support logistique). Mahmoud al-Zahar est le chef pour la bande de Gaza et Moushir al-Masri est le porte-parole de l’organisation.

    Organisation politique : Le Hamas est composé de 3 organes principaux :
    → Le Majis al-Shoura (Conseil consultatif) réunit les membres dirigeants de l’organisation.
    → La Dawa, responsable des actions de recrutement, d’entraide sociale et de collecte des
    fonds.
    → L’Aalam, chargé de l’instruction idéologique, de l’information et de la propagande,
    possède de nombreux moyens : radios, journaux, nombreux sites internet en plusieurs langues
    (arabe, anglais, russe, farsi, français etc.).
    Il manquait au Hamas une télévision. Le 7 janvier 2006, le Hamas a lancé une chaînede télévision, « Al-Aqsa », suivant la même ligne que la télévision du Hezbollah « Al-Manar », selon un des leaders du Hamas, et comme elle, diffuserait les messages du Hamas au peuple palestinien et au monde entier. Al-Manar a été interdite en France par le CSA et le Conseil d’Etat en raison de son antisémitisme virulent.

    Organisation militaire : 3 trois organes principaux :

    - Le Jihaz Aman, sorte de « police secrète », est chargé de punir les Palestiniens accusés de « collaboration » avec l’ennemi (le plus souvent par la mort).

    - Al-Madjahadoum al-Filistioun s’occupe d’acquérir des armes pour le mouvement.

    - Les Brigades Ezzedin al-Qassam est l’unité militaire à proprement parler. Créée en 1991,elle est composée de nombreuses factions responsables de la majorité des attentats terroristes.

    Camps d’entrainements : Le Hamas possède de nombreuses installations dans la bande deGaza, que l’AP ne cherche pas à démanteler. Il existe également des bases en Iran (au nord deTéhéran et près de Qom), au Soudan ainsi qu’au Liban (partagés avec le Hezbollah).

    "Le Hamas dispose de nombreux stocks d’armes, de
    laboratoires de fabrication d’explosifs et de roquettes
    Qassam. « Nous avons des scientifiques spécialisés dans
    le développement d’armes » (Salah Shehade, commandant
    des brigades Ezzedin al-Qassam, 29 mai 2002, site Islam
    online)."


    Objectifs
    Le Hamas encourage les groupes armés à lancer des attaques dans le but déclaré de détruire l’État israélien afin qu’un jour, « la bannière d’Allah flotte sur chaque pouce de la Palestine » (Art. 6 de sa charte).
    Les objectifs du Hamas sont :

    - La libération de toute la Palestine

    - La création d’un Etat islamique sur toute la Palestine dans le respect de la charia

    - Le refus de toute présence juive et occidentale en Palestine et, dans une moindremesure, dans les pays musulmans

    - L’opposition à l’occidentalisation de la société arabe.

    Au-delà d’Israël, le Hamas exprime son souhait de voir « l’Islam gouverner de nouveaul’Andalousie, mieux connue aujourd’hui sous le nom "d’Espagne" » (site internet pourenfant du Hamas). « Notre objectif principal est d’établir un grand Etat islamique, fut-il panarabique ou pan-islamique » dit encore Mahmoud al-Zahar (http://www.themedialine.org/,
    Septembre 2005).

    Le 19 janvier 2006, à la veille de la visite du Président iranien en Syrie, Khaled Mashal aloué les propos d’Ahmadinejad sur la destruction d’Israël et la négation de la Shoah : cesont « de vraies déclarations qui représentent les croyants, les moudjahidines » a-t-il dit, ajoutant « Tout le monde devrait avoir le courage de dire cette vérité ».

    Idéologie
    Le Hamas reste proche idéologiquement des Frères musulmans, et cite d’ailleurs en préambule à sa charte, adoptée le 18 août 1988, une phrase d’Hassan al-Banna : « Israël existera et continuera d’exister jusqu’à ce que l’islam l’anéantisse comme il en a anéanti d’autres auparavant. (Le Martyr, Imam Hassan al Banna, de mémoire sacrée).


    La charte du Hamas
    → La centralité de l’islam dans le mouvement
    Art. 27 : « (…) Nous sommes incapables d’abandonner l’idée de l’instauration d’une Palestine Islamique.

    → L’impossibilité selon la charia islamique de partager la Palestine historique,
    L’incompatibilité même entre une solution de paix et le principe de résistance islamique

    → L’exclusivité du jihad sur toute autre solution. : Art. 13 : « Il n’existe pas de solution à la question palestinienne, excepté le jihad.

    Elle se fonde en outre sur certaines théories antisémites développées dans les Protocoles des Sages de Sion et sur l’antisemtisme :
    « Le Mouvement de la Résistance Islamique se considère le fer de lance du cercle de lutte contre le sionisme mondial » (Art. 32), et « Leur croyance stupide ne peut être vaincue que par la croyance islamique juste » (Art. 34)

    Le Hamas planifie, finance et revendique des attentats dirigés contre des civils. Il glorifie l’attentat-suicide, meurtre de masse commis au moyen d’un sacrifice humain.

    Les « martyrs »
    Le « shahid » (littéralement « martyr », ou « confessant ») est envoyé à la mort dans des opérations suicides après une préparation militaire et psychologique, notamment la promesse du paradis. On promet aux hommes 72 vierges et aux femmes la fidélité de leur mari.
    Mère de Mahmud Alabat, mort dans une opération suicide le 15 juin 2002 (site internetdu Hamas) : « J’étais si heureuse quand j’ai donné naissance à Mahmud, de même que le jour où il a rejoint l’autre monde(…) J’ai prié pour que mon fils soit tué pendant l’attaque, pour qu’il soit récompensé par les [72] vierges au paradis. (…) Je lui avais conseillé d’être fort et courageux, de ne pas craindre les Juifs qui sont peureux, d’en éliminer le plus possible (…) J’ai été comblée lorsque j’ai su que mon fils avait tué des
    Juifs lors de l’attaque.


    1/ La lutte armée contre Israël
    La lutte armée est inscrite dans la charte du Hamas. Le Hamas figure en tête des organisations terroristes ayant commis des attentats contre les civils israéliens depuis les accords d’Oslo en 1993.

    Roquettes Qassam
    Le Hamas est la principale organisation terroriste derrière les tirs de Qassam. Les roquettes Qassam, développées par le Hamas, sont faites d’un segment rempli d’explosifs et sont pourvues d’un système de guidage. Il en existe à ce jour 3 versions, la longueur de tir étant à chaque fois rallongée. En
    2004, des tirs de roquettes ont tué 4 Israéliens (3 enfants et un
    adulte) à Sdérot.

    suicide
    2/ Actions sociales et éducatives
    Les activités caritatives nombreuses du Hamas lui permettent également 1) de recruter des membres auprès de la population palestinienne à des fins militaires ; 2) de récolter des fonds pour ses activités terroristes ; 3) de s’attacher les voix de nombreuses personnes. La Société de charité, l’Association Al-Islah, l’Association de charité islamique, le Comité de
    charité, l’hôpital Dar al-Islam à Khan Younès ou le Bloc islamique de l’Université de Bir Zeit sont quelques unes des institutions mises en place par le Hamas pour assister la population palestinienne.
    Il y a aussi des jardins d’enfants, des centres médicaux, des camps d’été. Le Hamas, en investissant des fonds pour les étudiants, recrute beaucoup dans les Universités (cas de l’Université Al-Najahde Naplouse où de nombreux responsables du Hamas à Naplouse ont débuté leur activisme comme étudiant ou professeur à l’Université).

    De nombreuses actions visent à enrôler les plus jeunes : participation à des rassemblements et des parades du Hamas , sites internet pour enfants, prises en charge d’orphelins etc.

    Le système social complexe mis en place vise aussi à garantir la sécurité financière des combattants palestiniens et de leurs familles. Ce qui permet la création d’un fondement social solide capable d’insuffler son idéologie dans l’esprit des combattants. « Il est nécessaire d’instiller l’esprit du jihad dans le coeur de la nation afin que le peuple confronte l’ennemi et rejoigne les rangs des combattants. Il est nécessaire que(…) les masses instruites, spécialement les jeunes et les imams du mouvement, prennent part à l’opération d’éveil. » (Art. 15 de la charte du Hamas).


    En 1996, le Hamas n’a pas participé aux premières élections législatives palestiniennes pour ne pas cautionner les accords d’Oslo. « Aujourd’hui, le contexte politique a changé. Oslo est mort, l’intifada et la résistance ont changé la réalité. (…) Le peuple palestinien sait que l’intifada et la résistance sont l’unique recours » (Ismaïl Hania, haut responsable du Hamas,
    Al-Jazeera, 18 janvier 2006). Depuis 2005, le Hamas cherche, comme l’a fait le Hezbollah au Liban, à blanchir son image auprès de la communauté internationale. Le Hamas, qui gère déjà plusieurs municipalités,
    s’est baptisé « Parti de la réforme et du changement » pour les élections législatives palestiniennes du 25 janvier 2006.


    Le Hamas se pose en sauveur du peuple palestinien en promettant de lutter contre l’anarchie,la corruption et la pauvreté tout en poursuivant la lutte armée contre Israël.


    Juillet 2005 : dans une interview au Corriere Della Sera, Mahmoud al-Zahar, à la question« Le Hamas est-il prêt à la coexistence avec Israël dans les frontières de 67 ? », la réponse du chef terroriste fut : « Non, jamais. Cela ne peut-être qu’une solution provisoire de cinq à dix ans. Au final, toute la Palestine sera musulmane et Israël disparaîtra de la surface de
    la terre ».


    Le Hamas dispose d’un concept, la Hudna, la « trêve », qui lui permet de suspendre un temps ses activités contre Israël. Mais l’acception islamique de ce terme – très bien comprise dans le monde musulman - signifie une suspension temporaire des actions hostiles, le but étant que « la lutte continue jusqu’à ce que le dernier Juif ait quitté le pays [toute la Palestine
    historique, Israël compris] ». Même si cela doit « prendre des dizaines d’année » (Al-Rantissi,Haaretz et New York Times, 18 juin 2003).

    Dans une interview à la radio Al-Shark (10 décembre 2005), Khaled Machal a déclaré :« Nous conduirons notre campagne nationale d’une façon qui bénéficiera à la situation palestinienne. De temps en temps, nous apaiserons la situation et parfois nous l’aggraverons ».

    Le 30 août 2005, dans une interview à Newsweek, Al-Zahar précise que la poursuite de la lutte armée contre Israël était le bon choix et que le Hamas n’a nullement l’intention d’adopter une politique de négociations avec Israël, désirant au contraire rompre toute normalisation avec cet Etat.

    Mahmoud Al-Zahar, dans une publicité télévisée en vue des élections législatives palestiniennes de Janvier 2006 (Télévision de l’AP, 17 janvier 2006), déclare : « Nous ne reconnaissons pas l’ennemi sioniste, ni son droit à être notre voisin, ni à rester [sur cette terre], ni à posséder un pouce de cette terre ».

    Le Hamas bénéficie d’un soutien financier de pays arabes (en particulier l’Arabie-Saoudite et l’Iran) et exploite un large réseau d’organisations dites « caritatives » en Europe, en Asie auxUSA et au Canada. Son budget annuel est estimé à 30 millions de dollars dont 10 proviendraient de l’Iran et 10 de dons privés.En août 2003, le Président des États-Unis a appelé au gel des avoirs de cinq organisations de collecte du Hamas, actives en dehors des Etats-Unis, parmi lesquelles le CBSP dont le siège est à Paris.

    La Fondation de Charité Al-Aqsa, qui fournit un soutien quasi-exclusif aux institutions du Hamas, compte parmi les principales fondations du Hamas en Europe. La fondation possède des locaux en Allemagne, Belgique, Hollande (déclaré illégal en juin 2003), et au Danemark.
    La justice allemande a ordonné le 3 décembre 2004 à la branche allemande de la fondation decesser ses activités. La justice a décrété que la fondation soutenait et promouvait les attaques terroristes anti-israéliennes du Hamas et qu’il était impossible d’isoler les activités sociales du Hamas de ses activités terroristes.

    Le Hamas est classée « organisation terroriste » depuis 2003 par les USA. L’UnionEuropéenne a mis les Brigades Ezzedin al-Qassam sur la liste européenne des organisations terroristes en 2001, puis la totalité du Hamas sur cette liste en 2003.Le 19 Juillet 2005, le Président Chirac a déclaré : « Le Hamas est une organisation terroriste qui ne peut être un interlocuteur de la communauté internationale tant qu’il ne renonce pas à la violence et ne reconnaît pas le droit à l’existence d’Israël. C’est la position de l’Union
    européenne ; elle est sans ambiguïté et ne changera pas. »



  • Golda 20 janvier 2009 16:09

    L’opération israélienne à Gaza : quelques chiffres clé

    • Plus de 9400 missiles et roquettes tirés sur Israël à partir de la Bande de Gaza depuis 2003 (plus de 5 missiles par jour en moyenne).

    • Plus de 3200 missiles et roquettes tirés sur Israël à partir de la Bande de Gaza pour la seule année 2008 –malgré les 6 mois de "trêve", c’est à dire une moyenne de près de 9 missiles par jour.

    • Plus de 6500 missiles et roquettes tirés sur Israël à partir de la Bande de Gaza depuis l’été 2005 –date à laquelle Israël a totalement évacué la Bande de Gaza.

    • Plus de 647 missiles et roquettes tirés sur Israël à partir de la Bande de Gaza depuis 19 décembre 2008 date à laquelle la "trêve" a pris fin jusqu’au début de l’opération "Plomb durci".

    • Plus de 400 missiles et roquettes ont été tirés depuis le début de l’opération "Plomb durci".

    • 750.000 civils israéliens vivent sous la menace des tirs du Hamas.

    • Plus de 1000 blesses et 34 morts civils israéliens depuis 2003 victimes des tirs du Hamas à partir de la Bande de Gaza.

    • 15 secondes seulement : c’est le temps dont disposent les civils israéliens pour trouver un abri pour tenter de se protéger lorsque la siréne annonçant un tir de roquette est déclenchée !

    • 8 années de retenue et de modération au cours desquelles Israël a exploré et essayé toutes les options pour mettre un terme aux tirs aveugles du Hamas contre la population civile du Sud d’Israël.



  • Golda 20 janvier 2009 16:06
    Depuis samedi 27/12/08 matin, l’aviation israélienne a frappé des dizaines de cibles du Hamas : dépôts de munition, camps d’entraînement, sites de lancement de missiles, routes de contrebande et postes de commandement. Ces attaques ciblées ont frappé principalement les leaders politiques et militaires du Hamas, avec un minimum de victimes civiles (malgré le fait qu’ils se trouvaient dans des zones de forte densité de population civile).

    Les opérations défensives israéliennes contre le Hamas continueront probablement dans la nouvelle année, peut-être même pour un mois, et ce, jusqu’à ce que la capacité militaire du Hamas soit à ce point réduite qu’elle ne puisse plus menacer à long terme la quiétude des civils israéliens. Des opérations terrestres contre le Hamas pourraient très bien être déclenchées et des réservistes de l’armée israélienne ont été rappelés dans cette éventualité.
    Depuis le début de l’opération israélienne contre le Hamas hier, près de 150 missiles ont été tirés par le Hamas sur des villes israéliennes, incluant des missiles à longue portée (40 km) qui sont tombés sur la ville de Ashdod. Les résidents de villes aussi éloignées que Beersheva ont été mis sur un pied d’alerte et se sont fait ordonner de rester à moins de 45 secondes d’un bunker. De plus, le pays en entier en état d’alerte élevée contre des tentatives palestiniennes d’attentats suicides suite à l’appel du Hamas en faveur d’une ‘troisième intifada’

    Messages

    Tous les pays ont le droit et l’obligation de protéger leurs citoyens. Israël ne fait ni plus ni moins que ce que le Canada ferait en pareilles circonstances.

    Le Hamas a fait des victimes des Israéliens ET des Palestiniens. Le Hamas porte la responsabilité exclusive de chaque mort et chaque blessé – à Sdérot comme à Kiryat Gat ou Gaza City.
    La réponse mesurée d’Israël à huit ans d’attaques de missiles provenant de Gaza ne retarde aucunement l’établissement de la paix au Proche-Orient. Au contraire, elle est un élément nécessaire à la création des conditions minimales - telles qu’un environnement sans attaque contre les civils - pour atteindre la paix.

    La communauté internationale doit démontrer sa solidarité avec Israël et envers tous ceux qui sont réellement engagés à faire la paix. Elle doit aussi condamner le Hamas et ses alliés extrémistes qui ont provoqué la confrontation qui se déroule aujourd’hui sous nos yeux.

    Le Hamas seul porte la responsabilité des souffrances des Palestiniens de Gaza, qui sont la conséquence de l’agression du Hamas.

    Le Hamas, malgré les implorations de l’Égypte et du président de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas, a non seulement choisi de ne pas renouveller la trêve, mais il a opté pour l’escalade de la violence en renouvelant ses barrages de missiles sur la population civile israélienne.
    L’obligation première et primordiale d’Israël est de protéger sa population civile contre les attaques de missiles et d’obus provenant de Gaza.

    Même les postes frontaliers à travers lesquels Israël tente de livrer l’aide humanitaire aux habitants de Gaza ont été la cible d’attaques du Hamas, démontrant par le fait même le peu d’importance attachée par le Hamas aux civils palestiniens. Malgré cela, Israël fait tout ce qu’il peut afin d’éviter tout tort causé aux civils palestiniens et ne vise que des cibles militaires du Hamas.

    Les leaders israéliens ont fait tous les efforts pour en arriver à une solution pacifique. Ils ont indiqué leur volonté de renouveler le cessez-le-feu avec le Hamas ; ils se sont rendus au Caire afin d’obtenir l’aide de l’Égypte pour arrêter les attaques du Hamas. Tous ces efforts n’ayant abouti à rien, Israël n’avait d’autre choix que d’entreprendre une action militaire, conformément à l’Article 51 de la Charte de l’ONU – droit à l’autodéfense.

    En ciblant délibérément des civils israéliens, en les terrorisant, et en lançant ses missiles à partir de zones civiles palestiniennes, le Hamas est coupable de crimes de guerre.

    Israël a fait preuve d’une retenue remarquable devant les barrages de missiles – des centaines ces derniers jours – s’abattant sur son territoire. Cependant, le Hamas a refusé – et refuse toujours – de cesser ses attaques, moquant et provoquant Israël alors que les citoyens israéliens vivent avec le traumatisme de bombardements constants de missiles.

    Aucun autre pays ne tolérerait ne serait-ce qu’un seul missile s’abattant sur son territoire. Malgré son retrait de la Bande de Gaza en 2005, Israël a subi des milliers d’attaques de missiles et d’obus - 2900 en 2008 seulement, y compris des missiles à longue portée fournis par l’Iran
     

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