C’est vrai qu’elle aurait de la gueule, l’institution judiciaire débarrassée de toutes les turpitudes (le mot est faible) qu’on lui connaît.
Mais l’option « yaka — fokon » n’est hélas pas disponible et n’est pas près de l’être.
À l’heure où les magistrats du siège comme du parquet sont devenus des machines à obéir à l’exécutif qui les tient par le poste et par le porte-monnaie (on notera que dans les affaires « sensibles » ou pouvant prêter à contestation, les juges n’ont généralement pas besoin de recevoir des « directives » : comme les journalopes, ils savent très bien ce que le pouvoir attend d’eux et s’auto-censurent à merveille !) repartir de zéro ne serait pas du luxe.
Et ce ne serait pas une mince affaire : les notions d’équité, d’indépendance, de probité, d’impartialité... n’ont plus aucune signification pour les recrues sortant de l’École Nationale de la Magistrature pour entrer en fonction. On ne demandera qu’une chose : servir le régime.
D’ailleurs il serait bon de commencer par le commencement : essayer d’instaurer un semblant de démocratie en France. Car dans la dictature où nous avons sombré maintenant, une autorité judiciaire digne de ce nom n’a pas d’existence possible.
Il aurait été plus approprié de titrer : « Dans quel monde serons-nous autorisés à vivre ? » (voir par exemple la prolongation de l’état d’urgence qui s’annonce sans fin...)
"L’Occident s’est trahi, vendu, sali, pour de
l’Argent, du Pétrole, du Gaz, des Dollars, des Euros."
La Commission européenne impose aux pays qui lui sont soumis l’application d’un plan sioniste visant l’avènement du Grand Israël (difficile en raison de fortes résistances au Moyen-Orient) et l’instauration du chaos dans les nations européennes de culture ancienne afin de mieux les contrôler (plus facile grâce à la collaboration de nos gouvernements).
L’islam en général et l’islamisme en particulier jouent le rôle du mercenaire dans ce plan.
Vous avez évoqué le juge incompétent, le juge tyrannique, le juge laxiste.
Mais curieusement, vous n’avez pas parlé du juge aux ordres du pouvoir.
Pourtant... en France
— les magistrats du parquet reçoivent statutairement des directives de la Chancellerie, c’est-à-dire du pouvoir exécutif ;
— les magistrats du siège ont leur carrière gérée par cette même Chancellerie...
ils sont en principe « indépendants » mais pour ne pas se retrouver à juger les affaires de chichon à Charleville-Mézières, ou pour ne pas voir leurs salaire stagner, eh bien ils obéissent aux ordres (qui ne se présentent pas comme tels mais qui en sont...) ! Pas dans les affaires de divorce, évidemment, mais dans toutes les affaires « sensibles », à connotation politique, financière...
En France, « l’autorité judiciaire » n’est plus qu’une vue de l’esprit. L’exécutif concentre absolument tous les pouvoirs. Hélas.