Quand on a passé son temps à affirmer que Sarkozy ne serait pas présent au deuxième tour, je pense qu’on devrait etre plus prudent et moins la ramener...
Enfin, c’est ce que je pense.
Méthode très simple mais assez efficace :
On balance une provoc sur mai 68 pour réveiller tous les soixantuitards dans leur grenier (Cohen Bendit et Krivine ont mordu) et rappeller aux électeurs centristes potentiels (surtout ceux situés bien à droite) avec qui se retrouveras Segolène Royal au pouvoir. Sans oublier de replacer Ségolène Royal à gauche, elle qui avait tant flirter avec des idées qui faisaient dresser les cheveux sur la tete de ses collègues du Ps.
Résultat le 6 mai.
Au cours des 3 dernières élections l’electorat lepéniste s’est en majorité reporté sur le candidat de droite (1988, 1995, sauf 2002). Et meme au delà des consignes du chef Le Pen... Rappellez vous les slogants du genre « Chirac, c’est Jospin en pire ». Ca n’a pas empeché les électeurs frontistes de voter en majorité pour Chirac. (L’Express du 26 avril, p. 40)
De plus, il y a dans l’electorat lepéniste, une forte majorité d’hommes sensibles à l’autorité, la sécutité pour aller un peu plus loin, l’image paternelle et il ne leur viendra jamais à l’idée de voter pour une femme.(Une enquèt e du Cevipof sur l extreme droite.)
Donc, historiquement l’extreme droite se reporte en majorité sur la droite. Et Le Pen ne peut rien y faire.