Faut-il alerter la population d’une menace terroriste ?
Question débattue entre Alain Madelin, Ministre de l’Economie, Jean Louis Debré, ministre de l’Intérieur, Alain Juppé premier Ministre et le Président de l’ACFA le 14 mai 1995 :
1995 : Enfants américains menacés par un groupe
terroriste
Dans le livre : « La classe
franco-américaine », le fondateur, André Girod révèle, pour la première
fois, la menace terroriste contre une classe américaine le dimanche 14 mai
1995, six semaines avant le terrible attentat de la station Saint-Michel qui
fit 8 morts.
Il explique son contact avec Alain Madelin, alors ministre
des finances et commentil
communiqua immédiatement avec lui. Puis il parle des mesures prises par le
gouvernement français ( Jean-Louis Debré, Alain Juppé), le Secrétariat
d ‘Etat ( State Department) à Washington et l’Ambassade américaine à Paris
pour protéger les enfants américains et les rapatrier sous escorte militaire.
Un plan de vigilance fut établi à Paris car de nombreux Américains étaient
reçus par les écoles de Paris. Le plan fut relevé fin juin. Ce plan a-t-il
retardé l’attentat ?
Il révèle aussi tout ce qui a été fait pour que l’information
ne soit pas communiquée aux médias en France, afin d’éviter une panique monstre
auprès des autres communes qui avaient des classes franco-américaines. Plus de 500 enfants américains se trouvaient dans la région parisienne en mai.
Par contre la presse américaine étala l’affaire au grand
jour. Il décrit aussi la colère des parents français et américains devant cette
décision prise à la hâte par le gouvernement américain passant pas dessus la
tête des autorités françaises : service secret, DGSE, cabinet des
ministres.
La France venait-elle d’être prévenue par un groupe terroriste
de ce qui allait se dérouler quelques semaines plus tard, le 25 juillet 195
quand ils portèrent un dur coup à la station Saint-Michel. Qu’avait fait le
gouvernement français de cet avertissement ?
André Girod par des documents inédits découvre toute l’affaire
dans son livre !