Guylaine

@Vinciboulette
Quand on lit le livre, on comprend que les ex employés (mais il n’y a pas que eux qui témoignent) ont subi un vrai harcèlement moral et sont laminés. Aller aux prud’hommes est difficile (surtout face aux avocats de Kokopelli) pour un résultat bien aléatoire.
En revanche Kokopelli eux aurait pu porter plainte pour diffamation à l’encontre du livre (dont les auteurs auraient du démontrer la véracité de leurs propos). Il est intéressant de voir que leurs avocats ne l’ont pas fait.

@Alren
Tout à fait et pour cela il y a plein de semenciers artisanaux : Graines del païs, germinance, semailles...
Pas que Kokopelli donc qui s’est autoproclamé chevalier blanc de la semence et qui masque l’existence de tout ce réseau de semenciers (dont beaucoup sont producteurs de semence)

@alinea
Ce ne sont pas seulement les employés d’Ales qui témoignent mais aussi ceux d’Arriège, d’ex producteurs de Kokopelli. Et aussi de femmes de l’association Passe-graine, voisine du siège en Arriège. Ce livre est d’ailleurs à leur initiative. Et elles on ne peut pas les accuser de vouloir se venger
Ce n’est pas le propos du livre d’ailleurs. Celui-ci montre le harcèlement moral qu’ont subi les employés mais aussi pourquoi il y a un problème avec les semences de kokpelli (pas de test de germination, mauvaises conditions de conservation), en quoi la campagne semences sans frontière est du pipeau, que K est essentiellement un revendeur de graines, qu’il traite mal les producteurs, méprise les clients, n’a aucune transparence en tant qu’association (le CA est constitué par les dirigeants, essentiellement des membres de la famille Guillet)... ce livre nous invite à nous méfier des chevaliers blancs autoproclamés sur lesquels nous projetons nos convictions et de comment nos propres engagements nous rend sensible à la manipulation.