Vous savez, vous ne croyez pas aux bienfaits de la psychanalyse comme d’autres ne croient pas en dieu. Il y a des gens qui vous ressemblent (physiquement aussi) qui passent leur temps à Lourdes ; d’autres qui passent leur temps à critiquer la psychanalyse.
Moi la psychanalyse m’a sauvé la vie.
Sans la psychanalyse j’aurais pu continuer à vivre, comme vous, en ce moment, mais j’étais malheureuse, sans repères, mes rapports avec les gens étaient exécrables. Je ne vous dirai pas tout. J’avais même commencé mon analyse sous le signe du scepticisme. Je n’y croyais pas. Comme le disait une grande journaliste, j’étais entrée en analyse avec le pied gauche dans la chaussure de droite et le pied droit dans la chaussure gauche. J’en suis ressortie avec chaque pied dans la bonne chaussure, en espérant que vous arriverez à saisir cette métaphore.
Aujourd’hui ? je vous réponds. Pour vous dire dire, entre autre, que vous êtes pathétique. Rien de plus. Et aussi pour vous demander de respecter ceux que la psychanalyse à aidé ; si cela vous est possible, sinon on fera avec.
La psychanalyse, ce sont des milliers d’analystes et de psychothérapeutes qui bossent dans les hôpitaux, les CMPP, les CMP, et les hôpitaux de jour comme le rappelle à Michel Onfray un psychanalyste dans un lien en bas de cette page.
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A docdory, médecin de son état.
Juste deux mots, puisque vous avez l’air de vous étonner que la psychanalyse n’apporte pas de guérison.
Qui vous a soufflé que la psychanalyse doit guérir ?
Et qu’est-ce que la guérison ? La disparition d’un symptôme ? Une plaie qui se referme après avoir soigné le malade ? C’est probablement ça la guérison pour vous docteur.
Pas pour le travail analytique.
La psychanalyse ne guérit pas.
Karim Sarroub le dit très bien dans cet article et il dit d’ailleurs tout ce qu’il faut à Michel Onfray, notamment en le traitant de gredin, de voyou. Car c’est précisément ce qu’il est pour moi, un voyou de la pensée.
Moi elle ne m’a guérit de rien, la psychanalyse. Je suis toujours la même.
Mais curieusement, tout baigne, sur le plan professionnel, amicale, sociale, familiale et, pour ne rien vous cacher, même sexuel, car c’était une catastrophe.
Trouvez-vous normal, docteur, qu’un type puisse faire un bouquin critique de 600 pages (dont les 2/3 sur la personne de Freud !) pour dire que telle pratique c’est de la merde, alors qu’il n’a jamais pratiqué lui-même la psychanalyse, ni en tant que patient, ni en tant qu’analyste ? Est-ce crédible pour vous ?