SS le Dalai Lama a effectivement bien retenu les leçons de son précepteur SA, devenu après la Nuit des Long Couteaux SS, Heinrich Harrer à propos de ce que l’on appelle maintenant la « communication politique », c’est-à-dire la propagande, un « art » où excellait le Reichsminister für Volksaufklärung und Propaganda Joseph Goebbels.
Si l’auteur de cet article en avait eu, il nous aurait épargné la lecture d’un texte aussi médiocre !
Il s’agit, vraisemblablement, d’une personne pour qui, seuls les « Tibétains » comptent et, au profit de qui, le nettoyage ethnique au détriment des autres habitants doit être accompli dans les meilleurs délais.
Ce genre d’article n’est nullement révoltant ; il reflète purement et simplement une indigence intellectuelle, somme toute assez fréquente de nos jours.
Il en va de même pour la plupart des autres quotidiens français, La Tribune et Les Échos compris : leurs journalistes se contentent surtout de gloser les dépêches d’agences (AFP, AP, Reuters, et parfois Bloomberg) ; et quand ils pensent approfondir davantage nous avons ce genre d’articulet, à savoir tout un catalogue de clichés choisis en fonction de leurs fantasmes.
Les Suisses sont mieux lotis : lisez, par exemple, Le Temps (Genève) pour vous rendre compte de la différence.
En Anglais, les articles (payant) du Financial Times, et dans une certaine mesure du Wall Street Journal, sont d’une toute autre envergure !
C’est vraiment dommage car le thème annoncé par son titre mérite une analyse en détail.
... « [Dalaï] est reçu par les plus hauts représentants des États, dont récemment le Président américain » ...
« Reçu » ... certes, mais comment ?
Il est par contre une sortie qui ne trompe guère : Après avoir été effectivement « reçu » par le président américain Obama à la Maison Blanche, Dalai l’a quitté par une porte dérobée, de la même manière que des sacs poubelles attendant le passage de la benne à ordure ! De nombreuses photos en témoignent. J’ignore si la « sainteté » de Dalai en a pris un coup ou non, mais c’est très symbolique d’autant plus qu’il n’était même pas « enveloppé dans un bas de soie » comme le fut Talleyrand !