Harfang

[Le problème avec ]les cons, [c’est que ]ça ose tout. C’est même à ça qu’on les reconnait !
Michel Audiard ne s’y était pas trompé.

Et le roi des cons sur son trône, il est français ça j’en suis sur ![...] ♫♪♫
[...] si le roi des cons perdait son trône, y aurait 50 millions... de prétendants !♫♪♫
(Renaud, « Sous le signe de l’hexagone » 1975)

Qu’ils soient ou non issus de l’immigration (je n’en sais rien, je n’ai pas de statistiques, ni de boule de cristal), ils n’en restent pas moins de jeunes anglais, donc occidentaux. Tout comme les émeutiers de 2005 en france étaient des français, quelle que puisse être leur origine... je n’ai utilisé le terme de « jeunesse occidentale » que pour illustrer le fait que le problème présent est lié au mode de vie occidental et à son système ultralibéral. Notez que je ne cautionne pas pour autant tout autre système socialement destructeur, fut-il occidental, oriental, ou extreme-oriental...

C’est rigolo, j’arrive à me faire moinsser en ne faisant que donner des informations qui sont tout à fait officielles... Je n’ai pas exprimé à proprement parler une opinion dans mon commentaire. Hu hu hu... ^^

Oui Loreleï, nous sommes loin des Indignés espagnols... mais je pense que les racines du mal sont les mêmes.
Attention, ça n’excuse en rien les actes commis : rien n’excuse la violence. Mais ça peut l’expliquer...
Que peut attendre la jeunesse occidentale d’un système qui met leurs parents au chômage ? D’un système qui nie leur droit au respect par une éducation, puis un travail décents ? D’un système qui te donne des chances différentes selon que tu es blanc, noir ou magrébin ? D’un système qui place la satisfaction des investisseurs en bourse au dessus de celle des peuples ?

Les indignés sont une réaction à ce système qui ne veut pas d’eux. Les émeutiers anglais en sont une autre. On ne peut cautionner ce deuxième type de réaction, alors que le premier est éminemment sympathique, mais dans tous les cas, si on ne traite pas le problème à sa source en changeant le système lui-même, je crains que les images de la BBC ne soient pas les dernières de ce type que nous verrons.

Oui, ça me parait évident : c’est le syndrome de la fuite en avant, comme pour la dette des états.