Ayant des tendances psychotiques dues a des traumatismes infantiles, je
me retrouve etonnamment bien dans les comportements que vous decrivez.
J’ai effectivement reussi à me sortir d’affaire et suis tres apprecie
de mon entourage tout en ayant toujours une sorte de mal etre profond,
que j’avais du mal a m’expliquer. Vous dites :
"Pour en revenir à ce mécanisme de la projection dans l’autre de son
propre égoïsme, dans une sorte d’oubli de soi-même, je considère que
c’est le noyau de la souffrance réelle, et profonde, de nombre de
résilients qui semblent pourtant avoir tout à fait réussi leur vie."
J’ai bien eu cette volonte de développer cette capacite a vivre pour soi même sans vraiment y parvenir.
Vos conseils me sont précieux.
Je tacherai d’etre mon meilleur ami
J’ai commence a développer la notion de reciprocite, comme cle des rapports humains, ça marche pas mal.
La question de cette tendance naturelle de l’espèce humaine à la compétition entre ses membres sans limites et sans morale pouvant aller jusqu’a la plus extrème cruauté est passionnante.
Je crois que c’est Henri Laborit qui disait que les sociétés ne pourront réellement évoluer qu’en regardant en face les instincts animaux ancestraux de l’espèce humaine pour les transcender.
La compétition sexuelle est au coeur de nos activités, c’est certain. Le jeu du mâle dominant, qu’on a en commun avec bien des espèces dont les singes, peut cependant devenir extrèmement destructeur dans notre monde moderne vu la puissance des outils en notre possession.
Transcender nos instincts pourrait devenir une question de survie de l’espèce.
Je voudrais attirer votre attention sur le fait que la compétition sexuelle à laquelle se livrent les hommes est arbitrée par les femmes.
Elles ont donc une responsabilité collective dans la direction que prend l’hummanité, qu’elles aient on non le droit de vote et l’accès au pouvoir et aux responsabilités.
Il serait urgent de prendre conscience des motivations sous jacentes à nos actions, de la manière dont ça se traduit dans les relations hommes femmes et surtout d’en débattre collectivement pour mieux assumer la responsabilité que nous confère la puissance des outils que l’on a créés.
D’un autre côté dans la nature, quand une espèce devient exagérèment dominante, il ya toujours des rééquilibrages d’une ampleur qui nous dépasse complètement.
Et par ailleurs, l’hyper croissance de l’espèce humaine est très récente et très brève à l’échelle de la vie.
Merci, de traduire le charabia et les concepts des économistes en mots simples et idées compréhensibles. Quels que soient les termes, les ressorts sont vieux comme le monde.
Rien de nouveau donc ! tant que les hommes se marcheront sur la geule pour essayer de s’élever ...
A croire qu’ils s’inventent les contraintes qu’ils n’ont plus pour la sélection des espèces.