Biographie Elève de l’École Normale Supérieure de Sousse (Tunisie), de 1986 à 1990. Études sanctionnées par une maîtrise de Langue et Littérature Françaises obtenue en juin 1990. En France en JUIN 1993 un DEA de Sciences du Langage et de la Communication à l’Université de Rouen En octobre 2006,un Doctorat Nouveau Régime en Sciences du Langage et Didactologie des langues-Cultures à l’Université Jean Monnet de Saint-Étienne : « La Francophonie de Habib Bourguiba. Essais d’analyse de Discours. 1960-1970 ».
Ennahdha, aidé par le Qatar a rempli les poches des petites communautés dans toute la France pour inciter les Tunisiens de France à voter pour lui. Voilà le grand mystère. Ils ont ravi l’aide du Qatar pour les innondations en Tunisie, et ont tout mis dans des caisses dans différents bureaux locaux. L’affaire vient d’être dévoilée. Lorsque les gens sont dans la misère et le désespoir on peut en faire ce qu’on veut. Ennahdha le sait. Il a attendu que la révolution du 14 janvier aboutisse à la déchéance du régime, il a même demandé aux Islamistes qui vivaient cachés, comme des rats, de ne pas intervenir avant la fin des révoltes qui étaient menées par des démocrates, des laïques et d’autres partis et associations non religieuses, mais toujours présentes sur le terrain.
Les Islamistes ont volé puis violé la révolution. Aujourd’hui, ils ont démontré qu’ils ne sont pas différents de l’ancien régime et que la répression sera là pour mettre a genoux le peuple. Anonymous ont réussi à rentrer dans la boite électronique du premier Ministre Jébali et ont publié des informations dont le contenu tourne autour d’un coup d’Etat constitutionnel et de la préparation du parti aux prochaines élections poussées au 20 mars 2013, alors qu’Ennahdha et tous les autres partis de la Troïka devraient partir du gouvernement avant le 23 octobre 2012.
Ce ne sont pas des mensonges. Vous n’aimez pas la démocratie et préférez sans doute que des Islamistes fondamentalistes contniuent à mettre en place une nouvelle dictature en Tunisie.
Ce qu’a fait subir Ben Ali aux Islamistes et bien ce n’est pas la faute des citoyens. Ces Islamistes sont en train de le perpétrer la violence qu’ils ont subies sur des citoyens innocents et libres.
Aujourd’hui, des citoyens sont violentés par les milices de Ghannouchi parce qu’ils sont sortis fêter leurs martyrs. Une fête qui était toujours célébrée par le peuple du temps de Bourguiba et que Ben Ali a limité à une visite au cimetière des Martyrs de Bizerte, ma ville natale. Vous voulez savoir où je met rouve et d’où je viens : je suis un être universel qui n’a rien à faire des dogmes précuits et qui participe comme il peut pour qu’il y ait une DEMOCRATIE avec partage des pouvoirs, une justice dans laquelle des religeiux n’auront pas à venir nous dicter notre conduite, nos croyances et nos convictions.
Je crois que c’est vous qui ignorez tout. La Sunna du Prophète n’est pas un texte universel !! Elle date du 10ème siècle, c’est même pas le prophète qui l’avait créée. Certains ignorent même leur histoire, leur religion et croient qu’en allant à la mosquée ils prouvent leur connaissance d’une religion qu’ils pratiquent sans en connaîre réellement les origines et les contenus.
La Tunisie sera libre telle qu’elle l’a toujours été. Ce 9 janvier, jour des Martyrs, en est la preuve et l’exaltation. Ennahdha a rempli ses caisses avec l’argent envoyé par le Qatar comme aide pour les innondations de cette année, pour continuer lors des prochaines élections à distribuer des enveloppes aux pauvres et aux nécessiteux, aux jeunes diplômés qui sont au chômage, c’est un parti, qui au lieu de créer des emplois, lâche ses chiens sur des citoyens libres, afin de semer la discorde et renforcer la précarité ; et vous me dites ; « il ont été emprisonnés ». Vous les connaissez vous les Islamistes qui ont été à l’origine de meurtres en Tunisie en 1987, qui avaient préparé un coup d’Etat pour le 8 novembre 1987, que Ben Ali avait intercepté et radié en prenant le pouvoir par la force ? et en 1990, qui ont brulé vif une femme, étudiante ? et un autre qui vient d"égorger à Menzel Témime, au mois de janvier dernier, sa belle soeur parce qu’elle a refusé de porter le voile ? Ou encore cette bande de prêcheurs salafistes qui viennent prêcher dans les mosquées tunisiennes, invités par Ennahdha, pour dire que la pratique de l’excision des filles est encouragée par le Coran. Vous connaissez le Coran ? L’avez-vous lu ? J’ai appris des versets et des versets du Coran en arabe à l’école, je l’ai lu et je le connais très bien, j’ai aussi lu la Biblle plus tard . Le Coran ne parle pas d’excision des filles. Vous croyez qu’une bande de salafistes vont venir m’apprendre la religion musulmane à moi ? Réveillez-vous, nous n’avons pas besoin de théocrates au pouvoir, mais d’hommes raisonnables capables d’élever le niveau de vie des citoyens. Il ne s’agit pas d’une révolution théologique, mais démocratique et citoyenne. C’est toute la différence. Je sais de quoi je parle.
non Bourguiba n’était pas écrivain mais journaliste. Il est le fondateur de L’action Tunisienne, un journal qui visait la lutte contre la colonisation. Ses articles faisaient du bruit. Le journal a été supprimé par Ben Ali. Mais Bourguiba est l’auteur et le traducteur de ses propres discours. En ce qui concerne sa culture il était avocat et était diplômé en Droit et en Sciences politiques à Paris. C’était un homme très cultivé, un grand lecteur de philosophes orientaux et occidentaux : Ibn Khaldou, Al-Ghazali, Marx, Bergson, Sartre et Hegel ainsi que les philosophes des Lumières (Voltaire, Montesquieu, Condorcet, Rousseau..) ne lui étaient pas étrangers. En histoire il était très grand connaisseur de Toynbee qu’il cite souvent. En poésie, il connaissait toute la poésie romantique et certains poèmes qu’il citait par coeur comme La mort du loup de Vigny. Il adorait le théâtre surtout ceux de Corneille, Racine et Molière et dont on trouve encore des volumes dans sa bibliothèque gardée au mosolée de Monastir . Son amour pour les lettres et la philosophie l’a beaucoup rapproché de Senghor et de grands journalistes français tel Jean Daniel qui l’avait vu avant sa mort.