Il n’y a pas de fumée sans feu, comme vous dites... mais cet argument peut être retourné. Quand vous vous installez dans un autre pays avec une culture différente il faut toujours s’attendre à une méfiance envers votre origine. C’est peut être bête, mais c’est naturel. Ensuite c’est la réputation qui fera le reste : cette méfiance peut disparaitre ou bien croitre, à travers un sentiment général difficile à cerner. De fait certaines origines seront mieux acceptées que d’autres à cause des préjugés formés. Les lois n’y changeront rien. Les seules choses à faire c’est soit s’adapter en essayant pas sont propre exemple de casser les préjugés (un tâche ingrate, mais noble), soit... de ne pas s’installer si ça ne marche pas. C’est une alchimie et forcer les choses ne provoquera que des réactions épidermiques de rejet.
C’est en tout cas ce que je vois d’après mon expérience, étant moi-même d’origine étrangère, installé en France depuis 18 ans
Vous voulez vraiment que ça pête ? Vous avez des raisons particulières de le vouloir ?
Il y a 4 ans, jour pour jour, il y a eu la prise d’otages de Beslan, en Ossétie du Nord, faite par les "braves" Tchétchenes, tant aimés en occident. Vous voulez que ça recommence ? Fois 10 ? Fois 100 ?
"on ne sais pas trop ce qui se passe la bas, mais ça ne doit pas être beau, les Russes ont la réputation de ne pas faire dans la dentelle"
La réputation n’est qu’un critère très subjectif. Quant à ce qui se passe en Tchétchenie, les récents attentats n’ont probablement aucun rapport avec ce qui s’est passé en Ossetie du sud, car depuis des années il ne se passe pas un mois sans de tels attentats là-bas. "le revers de la médaille" de l’article est donc un peu tiré par les cheveux.
L’autorité actuelle en Tchétchenie dispose d’une assez large autonomie et de subventions importantes du budget fédéral. Elle n’a donc aucun intérêt à supporter des mouvements séparatistes. Dès lors, j’ai une nette impression que ce qu’exprime cet article est du "wishful thinking" (pardon pour le terme anglais). A quelle fin, je me le demande...