Commencez par lire l’ouvrage attribué à BOTUL, car il ne contient pas beaucoup d’idées. De plus, vous devriez apprendre ce qu’est la philosophie avant que d’avoir des « idées » sur un sujet qui manifestement vous dépasse. Il faut être d’une prétention exorbitante, c’est à dire un BHL, pour tenter de démolir un Kant, surtout lorsqu’on s’abreuve à des sources botuliques.
BHL ne se remettra pas de l’affaire BOTUL. Ainsi donc un « philosophe », prétendument sérieux, s’imaginait pouvoir démolir Emmanuel KANT, un des titans de la pensée philosophique, en se servant du témoignage d’un illustre inconnu, Jean Baptiste BOTUL, sans avoir pris la peine de lire l’ouvrage dont ce dernier était sensé avoir été l’auteur. Dès les premières pages de l’ouvrage de PAGES, il s’avérait pourtant qu’il s’agissait d’un grossier canular dont l’objet était de discréditer aux yeux de qui s’y laisserait prendre, KANT, en faisant la preuve que sa philosophie était obérée par une sexualité omnipotente. Cet exemple a lui seul démontre que BHL n’est qu’un « philosophe » de pacotille ; il jette sur tout le reste de sa production un discrédit dont elle ne devrait pas se relever. A moins que les médias acquis à sa cause, en réseau structuré, n’arrivent en fin de compte à relativiser l’énormité du ridicule dont il s’est couvert à jamais. Cette affaire ne fait qu’achever le portrait qui en est fait dans le bouquin de Nicolas Beau et Olivier Toscer à savoir celui d’un fils à papa ayant hérité d’une fortune comfortable acquise dans le commerce du bois par le travail de noirs exploités comme des esclaves, lui-même homme d’affaire avisé, âpre au gain, mais se drapant toujours dans la dignité d’un défenseur de toutes les « causes justes » et en premier lieu celle de l’ Etat d’ Israël.