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heretique

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  • Premier article le 01/03/2010
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Derniers commentaires



  • heretique 2 mars 2010 16:02

    Il doit y avoir une confusion !
    Je n’ai rien proféré de haineux envers qui que ce soit !
    Je suis contre la religion, opium du peuple .




  • heretique 2 mars 2010 15:31

    Je suis contre l’immigration de masse car je suis contre la colonisation .

    L’immigration de masse sert les oligarques par déstructuration de la société .



  • heretique 2 mars 2010 15:17

    J’ai toujours eu les mêmes cibles, les politiciens qui font de la politique pour se servir et non servir, et les pseudo-journalistes ou intellectuels du même milieu



  • heretique 2 mars 2010 15:05

    Vous avez raison, cependant le travail commence par l’éjection des tartuffe de la génération Mitterrand !



  • heretique 2 mars 2010 15:03

    De même que Frêche, qui maintenant se trouve des origines juives -maranes- est un lien entre Royal et DSK .

    BHL est l’ ’intello’ de service de l’oligarchie .

    cf http://www.monde-diplomatique.fr/2007/11/HALIMI/15294

    Il monte en France un fumet d’oligarchie. L’argent est à l’honneur. Le gouvernement fait la part belle aux avocats d’affaires ; des députés influents comme M. Copé affichent leur ambition d’accomplir leur mission publique tout en faisant fortune dans le privé. Les scandales boursiers et financiers (...), la pâmoison qui entoure les milliardaires, la banalisation du lobbying évoquent la principauté de Monaco, ses vedettes et ses casinos. Le mariage d’un député socialiste, M. Henri Weber, devient un événement mondain de grande ampleur (...) . Placé par le président de la République à la tête d’une « commission pour la libération de la croissance française », le socialiste Jacques Attali se convertit en dévot de la concurrence et en commis des hypermarchés. La restauration prend ses aises .

    Le 13 juin 1971, au congrès d’Epinay, François Mitterrand dénonçait à la tribune « toutes les puissances de l’argent, l’argent qui corrompt, l’argent qui achète, l’argent qui tue, l’argent qui ruine, et l’argent qui pourrit jusqu’à la conscience des hommes ». Aujourd’hui, Bernard-Henri Lévy propose au PS « un congrès de refondation, un anti-Epinay ». L’argent, il y voit non pas la corruption, la mort, la ruine, la décomposition, mais « la vertu qu’il a de substituer le commerce à la guerre, la frontière ouverte aux univers fermés ; le temps de la négociation, de la transaction, du compromis, qui succède, grâce à lui, à celui de l’impatience, de la violence, du troc, de la rapine, du tout ou rien, du fanatisme ».

    Un rempart contre le fanatisme : cette définition du capital, furieusement dans l’air du temps, n’incommodera pas trop ceux qui le détiennent. Ni le patron de LVMH et de Dior évoqué plus haut, ni M. Arnaud Lagardère, ni M. François Pinault – les deux derniers bons amis de Bernard-Henri Lévy, qui n’a jamais hésité à orienter ses tribunes de presse dans le sens de leurs intérêts d’industriels.

    On dira : mais peu importe « BHL » au fond. Depuis trente ans, sa brigade d’acclamation a beau se déployer comme à la parade, et les médias s’agglutiner autour de lui, nul n’aurait l’idée de se procurer un de ses ouvrages une fois achevé le matraquage presque totalitaire de lancement de son dernier produit . Le titre de son autobiographie, Comédie, suggère qu’il lui arrive d’en être conscient.

    En 1979, le philosophe Cornelius Castoriadis admettait sa perplexité devant le « phénomène BHL » : « Sous quelles conditions sociologiques et anthropologiques, dans un pays de vieille et grande culture, un “auteur” peut-il se permettre d’écrire n’importe quoi, la “critique” le porter aux nues, le public le suivre docilement – et ceux qui dévoilent l’imposture, sans nullement être réduits au silence ou emprisonnés, n’avoir aucun écho effectif (8) ? » Optimiste, Castoriadis ajoutait néanmoins : « Que cette camelote doive passer de mode, c’est certain : elle est, comme tous les produits contemporains, à obsolescence incorporée. » Près de trente ans plus tard, la « camelote » se vend toujours.

    Le commerce auquel elle donne lieu est doublement révélateur des temps qui courent. D’une part, la démesure souvent injurieuse des écrits de Bernard-Henri Lévy et de leur mille déclinaisons audiovisuelles ne suscite plus de réaction, comme si ses cibles habituelles (la « gauche de gauche » et les intellectuels les moins soumis aux médias) avaient baissé les bras. Simultanément, les idées libérales et proaméricaines de l’essayiste entrent en consonance avec celles d’un nombre croissant de dirigeants du PS. Moins de résistances d’un côté, plus d’impact de l’autre.

    (...)

    Nul n’étant maître de sa naissance, on conçoit que l’écrivain n’ait pas souvent éprouvé le poids des inégalités (sauf au titre, moins contrariant, d’ami des riches et des puissants). On comprend plus mal que le sujet soit à ce point absent d’un manifeste adressé « à la gauche ». En 1984, il est vrai, Bernard-Henri Lévy nous avait éclairés sur les conditions de gestation de ses œuvres : « Je n’écris pas dans les cafés, mais dans les hôtels. Ceux du monde entier. A Paris, une chambre du Pont-Royal, la 812, parce qu’elle donne sur les toits et que sa terrasse domine la ville, ou celle du Georges-V, la 911. (...) Mon périmètre va du jardin du Luxembourg, où j’habite, à la rue des Saints-Pères, où nous sommes, ou au Récamier, où je déjeune souvent. L’après-midi, le Twickenham, sinon le Flore, la rue Madame ... »

    Depuis, le « périmètre » de l’auteur a croisé d’autres univers enchantés, comme les galas des Lagardère ou le mariage de M. François-Henri Pinault, au cours duquel il fit, en 1996, « une arrivée très remarquée en se posant en hélicoptère sur les pelouses du château (15) ». Lorsque notre philosophe épousa l’actrice Arielle Dombasle, « il fallut un avion pour amener les invités à la Colombe d’Or, l’hôtel mythique de Saint-Paul-de-Vence. Paris Match avait négocié l’exclusivité de l’événement, un reportage digne des mariages princiers, étalé sur six pages sans compter la “une” montrant une Arielle émue dans une robe blanche “en crêpe à gorgette, à dos nu, créée par Karl Lagerfeld pour Chanel”, précisa l’hebdomadaire (16) ». Dans la liste des conviés, Mme Liliane Bettencourt (alors première fortune de France), MM. Jack Lang, Alain Carrignon, Philippe Tesson, Védrine. Sans oublier le journaliste Louis Pauwels et l’industriel Jean-Luc Lagardère, dont, dix ans plus tard, l’écrivain prononcera l’hommage funèbre.

    L’historien Pierre Vidal-Naquet soulignait la chose dès 1979 : « Qu’il s’agisse d’histoire biblique, d’histoire grecque ou d’histoire contemporaine, M. Bernard-Henri Lévy affiche, dans tous les domaines, la même consternante ignorance, la même stupéfiante outrecuidance . » A l’époque, Bernard-Henri Lévy écrivait que Heinrich Himmler, qui s’est suicidé en mai 1945, avait témoigné six mois plus tard au procès de Nuremberg... Là, il voit en François Guizot – un penseur conservateur et libéral de la Restauration – un des précurseurs de la Commune de Paris (dont, naturellement, Guizot appuya la sanglante répression).

     

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