Ca n’a pas duré longtemps ! Je n’ai lu nul part que l’auteur de l’article critiquait les réalisations comme celle dont a bénéficié « l’ultralibéral » Jean-Marc Sylvestre. Nous connaissons tous dans notre entourage des gens qui ont été sauvés par « une poignée de médecins extraordinaires de compétence ». Je ne vois pas pourquoi on ne s’interrogerait pas sur les réformes à entreprendre pour faire mieux fonctionner « un système, qui, pour être critiqué, n’en demeure pas moins des plus performants » et surtout en assurer, compte tenu du vieillissement de la population, un financement pérenne sans passer systématiquement par des recettes qui ne sont qu’une succession d’échec...
Quand le sage montre la lune du doigt, l’imbécile regarde le doigt !!!
Article intéressant qui va probablement suscité une fronde généralisée de la part des statolâtres que l’on retrouve régulièrement sur ce forum.
L’intelligence commande de regarder lucidement la réalité des choses : de la même façon que l’état France peut fonctionner mieux avec moins de personnes (les exemples probants ne manquent pas tout autour de nous : Canada, Grande Bretagne etc, etc,...), les faits objectifs et économiques nous obligent à s’interroger sur la fameuse Sécu et son fonctionnement. Le comportement « panurgien » de bon nombre de concitoyens est indubitablement un obstacle à une réforme profonde de ce système qui arrive, que cela nous fasse plaisir ou non, en fin de vie. Quels seront les hommes politiques qui auront le courage et la pugnacité pour conduire un tel débat en faisant tomber enfin les tours vermoulues qui protègent ce chaos permanent ?
Bravo pour cet article. A entendre les médias, les politiques et la vox populi, on n’incarcère pas assez vite, pas assez souvent et finalement la peine capitale est une solution tout à fait acceptable. Il est bien entendu que tous les professionnels concernés sont totalement incompétents et ne pensent qu’à leur petit confort.
Les politiques, de gauche comme de droite, ont tort de monter la société contre les acteurs de la chaîne judiciaire et policière comme ils le font à chaque fait divers. On aimerait alors une presse moins partisane qui saurait analyser les évènements avec la mise en perspective requise. Hélas, c’est le populisme le plus crasse qui est devenu leur audience quotidienne. Les tricoteuses ne sont pas loin !!! Quant aux victimes, elles sont devenues, sans qu’elles en aient forcément conscience, des jouets manipulés au gré des exigences du moment. A Outreau, il n’y en avait dans un premier temps que pour les victimes enfants. Les sévices, censés leur avoir été infligé, auraient valu à leurs présumés coupables un lynchage en direct si des règles de droit ne les avaient pas protégées de la « juste et légitime » vindicte populaire (parmi ces règles, au risque de choquer certains, il y a l’incarcération provisoire). Quand la vérité s’est fait jour, tous ces élans de compassion ont vite été oubliés pour afficher une attitude complètement à l’opposé. Un jour, on doit être présumé innocent jusqu’au procès, le lendemain (regardez l’affaire du pédophile de Caen), on se demande même pourquoi on perd de l’argent à faire une instruction. Un comité de salut public suffirait largement, il n’y aurait plus qu’à montrer la tête du coupable au peuple pour que ce dernier soit content. Notre pays a déjà connu une telle période de barbarie, on sait comment cela s’est terminé pour lui !
Je rejoins complètement l’auteur dans son opinion. Tant que notre société n’acceptera pas de donner un financement correct aux institutions en charge de ses délicats problèmes, tant que le soupçon sera institutionnalisé comme il l’est depuis une dizaine d’année (depuis que des hommes politiques ont eu des comptes à rendre devant la Justice), toutes les lois votées, toutes les déclarations péremptoires resteront des voeux pieux. A titre personnel, j’attends autre chose de nos gouvernants : qu’ils pensent un peu moins aux prochaines échéances électorales et un peu plus aux générations futures.