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Georges

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  • Premier article le 31/01/2012
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Derniers commentaires



  • Georges Georges 13 novembre 2012 11:39

     intégrateur ou développeur, stade ultime de la connaissance de la mécanique internet.

    à vrai dire, le web n’est que la partie visible de l’iceberg.
    par « web », on entend généralement un ensemble de quelques
    éléments.

    le protocole HTTP, qui permet d’échanger des données entre un navigateur
    (firefox, ie, opera, chrome, etc.) et un serveur web (apache, nginx, etc.)
    un protocole est une convention : si on me dit bonjour, je réponds
    bonjour. si on me demande le contenu de tel fichier, je le donne.

    l’HTML, qui est le langage de balisage utilisé dans cet article,
    est transmis, via HTTP, du serveur au client. il arrive assez
    souvent que ce code HTML soit généré par des langages de
    programmation comme PHP, Python, Perl, etc. par le serveur.

    le javascript quant-à-lui est généralement envoyé par le serveur
    au client. c’est du code qui est exécuté par le navigateur (à
    l’inverse, le PHP est executé par le serveur) et qui permet de
    récupérer les actions du clients (click, déplacement souris) et
    de manipuler le code HTML (qui, est alors utilisé sous forme
    d’arbre).

    cependant, comme dit plus haut, tout ceci n’est qu’une infime
    partie de « l’Internet ». on parle d’ailleurs souvent des Internets.

    plusieurs couches de protocoles s’exécutent les unes-au dessus
    des autres, selon un modèle défini par l’OSI (7 couches différentes,
    contenant chacune moults protocoles…)
    l’HTTP est un protocole dit /applicatif/, c’est-à-dire s’exécutant
    au niveau le plus haut de ce modèle (7ème couche).

    ces couches correspondent en fait au contenu possible d’un « paquet ».
    un paquet est l’élément de base pour échanger de l’information
    entre deux machines.
    il existe tout un tas de conventions pour gérer le transfert de ces
    paquets : quand un navigateur web envoie un paquet à un serveur
    web, celui-ci va être « routé », c’est-à-dire transporté d’un routeur
    à l’autre jusqu’à arriver à sa destination. (un routeur est une machine
    chargé de prendre un paquet et de le retransmettre. il n’utilise les
    informations données par HTTP, mais d’autres, situées dans des
    couches plus basses (1 à 3) pour effectuer ce transfert)

    imaginez un instant qu’un routeur recoive trop de paquets, et
    qu’il ne puisse plus en accepter d’autres ; que se passe-t-il si
    un client continue de lui en envoyer ?

    c’est le genre de questions que se posent les personnes mettant en
    place et faisant de la recherche dans le domaine des réseaux.

    le stade ultime de la connaissance de la mécanique d’Internet
    dépasse très largement les connaissances requises pour faire
    du développement web, à la louche et au bas mot d’un facteur 1000 smiley

    (que les puristes me pardonnent les raccourcis honteux que
    j’emploie ici)

    en espérant avoir réussi à vous éclairé d’avantage sur le fonctionnement
    intime de nos petites bebêtes éléctroniques !



  • Georges Georges 5 août 2012 21:44

    très bon article, merci.

    il est intéressant de mentionner que le web tel qu’on le connaît, repose
    sur essentiellement sur un protocole (applicatif ; HTTP). ce n ’est cependant
    que la partie émergée de l’iceberg : d’autres protocoles
    existent pour mettre en communication deux utilisateurs, comme gopher.

    cela permet la création de réseaux atlernatifs au monde du web, bien
    qu’utilisant la même architecture physique, et tout comme à la surface,
    s’agglomèrent des utilisateurs autour de sites web, des communautés se
    créent autour de ces protocoles et des services qu’ils fournissent.

    certains d’entre eux (9P) permettent de réaliser des choses amusantes,
    de façon complétement transparente pour l’utilisateur : utiliser un lecteur
    audio situé sur une machine, pour lire un fichier situé sur une deuxième
    machine, et faire sortir le son par une troisième machine. l’utilisateur
    accède à un ordinateur virtuel, réparti sur plusieurs machines physiques.

    à terme, ce genre de communication peut s’avérer utile, par exemple,
    jouer à un jeu sur un « smartphone », en réalisant les calculs (affichage, etc.)
    sur une machine distante. donc utiliser des outils portables modèstes,
    uniquement chargés de demander à des machines communes et puissantes
    d’effectuer le calcul.
    les coûts de déploiement sont réduits, l’administration est centralisée,
    donc simplifiée (les machines à administrer seront principalement les
    serveurs de calculs), etc.

    le « problème », c’est que les données peuvent être stockées sur les
    serveurs de fessebouquetin, les calculs effectués chez grosgueule
    et le résultat envoyé à l’utilisateur sur un terminal loué, utilisant le réseau
    d’orange-seed ou d’apple-worm.



  • Georges Georges 27 juillet 2012 12:43

    il est de notoriété publique,

    des liens s’il-vous-plaît ! parce que beaucoup de choses sont de notoriété
    publique de nos jours, et pas des plus jolies smiley

    comme César le disait, du pain et des jeux. ce que nos dirigeants semblent
    avoir oubliés, c’est que Rome est tombée, et que s’evertuer à la reconstruire
    conduira inévitablement à une semblable débacle.



  • Georges Georges 21 juillet 2012 16:45

    ou mieux encore,

    que les leaders de mouvements de population pourront

    plus facilement être repérés et neutralisés (corrompus,

    manipulés, etc.). ou bien qu’il pourront être tout simplement

    mis en place (comment, en tant qu’utilisateur, être sûr de

    l’identité de la personne avec qui l’on communique à travers

    un outil aussi impersonnel qu’une machine connectée à

    l’Internet ?)



  • Georges Georges 20 juillet 2012 13:11

    bonjour,

    pour être plus précis, la musique hip-hop telle qu’on la connaît aujourd’hui

    est en partie due à DJ Kool Herc, un jamaïcan partit pour le Bronx, New-York

    à la fin des sixties.

    les toasts des DJ jamaïcans y sont devenus des textes complets, 

    et les influences musicales locales (blues, jazz, funk, etc.)

    se sont rajoutés aux beats tirés des musiques jamaïcaines (ska, reggae, etc.)

    le film/reportage « Dub Echoes » retrace bien l’influence de Kingston

    sur l’art musical américain & anglais (par exemple, la dubstep londonienne

    n’est qu’une des branches issues de la musique apportées par

    les immigrés jamaïcans, venus s’échouer aux UK pour cause de famine

    dans leur pays d’origine).

    à propos de « l’analyse sociologique », toutes les formes d’art peuvent être

    utilisées à des fins politiques, sans exception ; cela n’est en aucun cas propre

    au « rap ». je pense néamoins que les histoires de karsher ont eu plus

    d’influence sur le comportement de la population des cités, la culture qui

    en réchappait se chargeant d’en faire écho.

    aussi, MC Solaar, avec deux ’a’ s’il-vous-plaît.

    bref, article intéressant mais qui aurait mérité d’être un peu

    plus creusé.

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