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  • hs2hs 1er mars 2010 14:36

    Ajoutons simplement que, lors d’une élection politique, l’électeur ne peut conserver par devers lui aucune preuve de son vote sans courir le risque d’être soumis à des pressions ou à la tentation de vendre son vote. Cette simple exigence fait que l’on ne peut dépasser le modèle du vote papier à l’urne avec isoloir.


    Quant à la vérifiabilité, la notion indique que le processus de dépouillement doit être opéré au moins une fois, cad qu’il faut, avant le dépouillement, assurer l’intégrité des bulletins, et finalement les compter au moins une fois, le décompte étant validé à partir du moment où il coïncide avec celui des émargements (contrôle de contre-rolle, rouleau de contre-registre).




  • hs2hs 1er mars 2010 14:22

    > le système le plus fiable est celui qui est bien connu, pas le système obscur dont celui qui trouvera la faille se gardera bien de la révéler ; le jour où le vote papier aura une faille on sera bien dans la merde.

    Si je vous suis, vous voulez réinventer la transparence pour recourir à la confiance ? Il faut effectivement fermer la porte à toute « évolution », parce que « fiabilisation » et confiance n’ont rien à faire dans le processus électoral - on est pas dans le transport aérien. Un des travaux les plus aboutis : http://zesty.ca/pubs/yee-phd.pdf repris par l’ANSSI à qui l’on a confié la rédaction du nouveau Règlement Technique et qui a déjà modélisé l’architecture des mav seconde génération : http://www.ssi.gouv.fr/IMG/pdf/BCCV08-Machines_a_voter_pratiques_et_securisees_-_les_machines_a_voter_de_nouvelle_generation.pdf
    et qui pointe au passage la faille actuelle (paramétrage) étrangement laissé béante par le Laboratoire National, et dans laquelle se sont précipités les margoulins qui partout traînent dans les couloirs de la République. Faudrait-il maintenant faire confiance aux certificateurs de la Défense Nationale ? hum hum... 


  • hs2hs 8 février 2010 10:40

    L’intérêt, en France, pour les ordinateurs de vote actuels fut secondaire de l’intérêt qui se fit jour dés 1995, au sein de nos institutions pour le vote par internet. Ceci fait que le forum des droits de l’internet est encore le principal défenseur de l’utilisation de ces ordinateurs, alors même que les prérogatives de cette instance semi-publique se limitent à internet et que l’expérience de l’utilisation de ces ordinateurs vaut condamnation définitive du vote électronique pour les élections politiques. La question fondamentale est : sur quoi repose la CONFIANCE dans le processus de vote ? est-ce sur la sécurité du processus telle qu’elle pourrait être certifiée par les experts « indépendants » d’une entité telle l’ANSSI (Agence Nationale de la Sécurité des Systèmes Informatiques, Défense Nationale) ? ou bien sur la transparence qui permet à chaque électeur de s’assurer directement, sans aucune médiation, que son vote a bien été prise en compte ?


    En 2003, l’Etat fait le choix d’autoriser ces ordinateurs sur lesquels ni lui ni personne n’a de contrôle : en un sens le secret industriel est un garant de la neutralité de l’Etat et donc de la sincérité des scrutins. Toutefois, de nombreuses anomalies se firent jour lors des scrutins de 2007. A la veille des municipales de 2008, le ministère de l’Intérieur instaure un moratoire de fait en interdisant tout nouvel équipement et en recommandant de n’utiliser ces ordinateurs que pour les cantonales. Les craintes de tricherie grossière furent confirmées notamment dans le cas de la ville d’Orange, où Bompard, pourtant chahuté, est réélu au premier tour avec 60 % des voix. Bompard avait annoncé ce score ainsi que celui de ses adversaires, et ces scores furent réalisés tel qu’annoncés et qui plus est à l’identique dans chacun des bureaux de vote. Les candidats malheureux tentèrent bien un recours auprès du tribunal administratif. Mais voilà il n’y a avec le vote dématérialisé aucun moyen sérieux d’instruire. Car outre la transparence, c’est la vérifiabilité (du processus et du résultat) qui fait défaut, et lèse la partie faible à savoir l’électeur et le candidat.

    L’ANSSI, présente au sein du groupe de travail du ministère de l’Intérieur, a depuis identifié clairement la faille de sécurité : le paramétrage. Pour opérer celui-ci, les agents municipaux extraient l’urne (carte mémoire) de l’ordinateur pour l’insérer dans un lecteur de cartes piloté depuis un PC sous windows. Cette extraction fait quitter l’urne du périmètre de certification, et aucun des logiciels et matériels qui interviennent dans le processus n’est ni visé par la certification ni donc contrôlé. Généralement les PC sur lesquels sont installés le logiciel de paramétrage sont les mêmes qui assurent le dépouillement et la publication , en réseau, des résultats. Les urnes sont donc généralement accessibles par internet au moment du paramétrage. Il est alors très simple d’installer ou d’activer au sein de l’urne une petite routine de détournement de voix de plusieurs candidats sur un seul.

    Un des enjeux d’une élection municipale est la commande publique et la délégation de service public. Comment alors ne pas s’inquiéter du risque de collusion d’intérêt ? Pour ne donner qu’un seul exemple, NEDAP n’est pas seulement fabricant d’ordinateurs de vote mais également de solutions d’accès sécurisés installées par des grands groupes du BTP.

    En conclusion, il faut revenir sur la question de la confiance. En qui avons-nous confiance lorsque nous votons ? Dans le personnel du bureau, mais nous savons qu’il n’a pas la capacité de s’assurer par lui même d’un fonctionnement normal des ordinateurs. Dans notre maire, mais nous savons également qu’il ne peut nous apporter d’autre garantie que sa bonne foi. Dans l’Etat, mais nous savons qu’il a abandonné tout contrôle à des sociétés privées.

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