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hugh

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  • hugh 13 septembre 2007 00:21

    Pour ceux qui veulent tester plus d’amertume il y a l’incontournable Orval, la XX Bitter de chez de Ranke se défend très bien. Beaucoup ont d’ailleurs du mal à la boire. La Chouffe Houblon de chez Achouffe est aussi excellente et agréablement houblonnée.

    Mais le mieux c’est quand même de les essayer toutes...



  • hugh 12 septembre 2007 13:29

    Bienvenue dans le monde de la bière. Cet article s’avère intéressant mais à tendance changer la réalité de certaines bières belges et d’intégrer le discours commercial des brasseurs pour argent comptant.

    « Les bières d’abbaye sont exploitées par des brasseurs privés utilisant les recettes ancestrales et reversant des royalties aux communautés monastiques : Leffe, Grimbergen, Maredsous, Floreffe... Ces dernières ont tendance à perdre leur spécificité originale, à se banaliser, conséquence d’une commercialisation un peu débridée. »

    Le label bière d’Abbaye n’est qu’un étendart commercial sans aucune valeur, excéptée celle de pouvoir raconter de jolies histoires. Seul un ou 2 brasseurs reversent des royaleties à une abbaye pour l’utilisation du nom (Leffe par exemple). La plupart ne le font pas et pour cause... l’abbaye en question n’existe pas ou plus. La bière d’Abbaye de Saint-Feuillien (excellente bière au passage) fait référence à une abbaye disparue depuis 800 ans ; ils ne versent pas le moindre centime à une quelconque organistion religieuse. C’est la cas pour la très grande majorité des bières dites d’Abbaye.

    « Les bières trappistes belges sont les plus recherchées, elles sont fabriquées et vendues par les moines de l’ordre de Saint-Benoît. »

    Elles sont vendues et brassées sous l’autorité de moines trappistes. C’est de la pure fiction que de croire que les moines brassent. C’est sans doute encore le cas à West Vleteren mais certainement pas à Orval ou Scourmont. Par contre ils ont le contrôle « économique » de la production mais guère de la distribution.

    Un autre mythe se dégage de certaines phrases ; celui de l’ancestralité et de la fixité des recettes.

    Les bières évoluent pratiquement toutes en et leurs recettes ne sont pas figées dans le marbre. La recette de la Leffe blonde par exemple est très moderne et n’a strictement rien à voir avec une recette ancestrale sauvée de l’oubli.

    Les générations coca colas ont notablement fait changer les bières belges. Certaines trappistes, la très grande majorité des bières (d’abbaye et autres spéciales) ont perdu en amertume et astringence ces 30 dernières années. En bien ou en mal, les goûts changent et les bières suivent le pas.

    Les « nouvelles » bières sont d’ailleurs souvent « fruitées », en tout cas fort sucrées et/ou édulcorée.

    Heureusement en Belgique, la diversité fait qu’il y en a (et en aura) toujours pour tous les gouts.

    Vive Bacchus

    Merci à l’auteur pour cet article


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