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ilias

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  • Premier article le 15/05/2008
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Ses articles classés par : ordre chronologique





Derniers commentaires



  • ilias 5 janvier 17:51

    La dimension essentielle des relations économiques entre le Canada et les Usa est toujours occultée par les analystes de la situation d’aujourd’hui du canada. Cette dimension constitue en fait le noeud gordien de la criise canadienne 

    Le Canada comme périphérie des États-Unis

    Le Canada est souvent perçu comme une "économie périphérique" vis-à-vis des États-Unis, une position qui s’appuie sur plusieurs réalités historiques, économiques et géographiques.

    Dépendance commerciale :

    __ Plus de 75% des exportations canadiennes sont destinées aux États-Unis, ce qui en fait un partenaire commercial dominant.

    __ Cette forte dépendance signifie que les fluctuations économiques ou les décisions politiques américaines ont des répercussions directes et souvent amplifiées sur l’économie canadienne. Exemple : les accords de libre-échange comme l’ALENA (désormais remplacé par l’ACEUM) renforcent cette interdépendance, mais souvent au bénéfice disproportionné des États-Unis. Industries alignées :

    __ Les principales industries canadiennes (énergie, bois, agriculture) sont structurées pour répondre aux besoins du marché américain.

    __Le secteur pétrolier canadien, par exemple, dépend lourdement des exportations vers les raffineries américaines, ce qui limite la diversification des débouchés canadiens.

    Influence monétaire :

    __Le dollar canadien, bien que nominalement indépendant, est largement influencé par les politiques monétaires et économiques américaines, ce qui limite la souveraineté financière du Canada.

    Le Canada est effectivement une périphérie économique des États-Unis, et cette dépendance réduit sa capacité à développer une résilience face aux crises globales ou spécifiques au voisin américain. 



  • ilias 31 décembre 2024 08:01

    @Zolko ___Le sujet dont on débat ici concerne la confidentialité dans les moteurs de recherche. Quant aux navigateurs, c’est une autre histoire. Cependant, je déconseille Opera et Vivaldi, ainsi que Falcon, ce dernier n’étant plus mis à jour depuis 2018. En revanche, Firefox, Firefox ESR, Librewolf, Tor, Brave, Floorp et FireDragon sont à recommander, tant pour la confidentialité que pour la fluidité de navigation, à l’exception de Tor, qui demande une bonne bande passante pour une expérience fluide.



  • ilias 29 décembre 2024 19:32

    @Zolco et autres

    Equilibre entre recherche de la performance et le respect de la vie privée :

    Le débat ici reflète un dilemme fondamental qu’il faudra pout tout un chacun de résoudre à sa manière, tout en s’aidant des outils disponibles d’amélioration de part et d’autre, de l’écosystème des moteurs de recherche internet, et pas seulement limités au web, en poursuivant un objectif d’équilibre entre performance et vie privée de ces moteurs.

    __ Les solutions comme Swisscows garantissent un certain degré de confidentialité mais peinent à égaler la puissance et l’efficacité de Google..

    __ À l’inverse, Google offre une expérience utilisateur inégalée au prix d’une exploitation des données personnelles.

    Il est difficile d’obtenir à la fois et sur un seul moteur, le meilleur des deux mondes. Cependant, il existe des stratégies permettant de faire contextuellement des compromis, pour arriver à joindre convenablement les 2 impératifs.

    Privilégier un usage hybride des moteurs de recherche

    __ Recourir à Google pour les recherches complexes nécessitant des résultats précis et exhaustifs. de par la puissance de l’algorithmique de recherche de son moteur.

    __ Employer des moteurs alternatifs pour des recherches simples ou des usages courants.

    __ Possibilité d’optimisation de la sauvegarde de la vie privée avec Google
    En utilisant Google avec des outils tels que des bloqueurs de traqueurs, des VPN
    et d’autres applications saines et conséquentes d’un côté, et de l’autre, faire des paramétrages et configurations avancés du moteur lui-même pour limiter le traçage, il est possible de réduire sa dimension d’exploitation des données privées tout en profitant de sa performance.



  • ilias 28 décembre 2024 20:01

    @amiaplacidus _ Malheureusement tous les moteurs de recherche alternatifs à google, y compris Bing et DuckDuckGo, ne se hissent pas au niveau de performance de recherche de Google search, et dorénavant encore plus, par sa mixité avec Gemini search.



  • ilias 24 décembre 2024 00:22

    L’Histoire n’est pas Dieu, ni prophète : une critique des dérives incantatoires de l’historicisme talafiste // aârabi wahhabite // frériste à veine maçonnique et sioniste, rattaché à une foi islamique du business de pacotille, hypocritement dévoyée

    En lisant l’article, une tentation intellectuelle s’impose immédiatement : celle de l’ironie malheureusement, lugubre. Car s’il existe un parfait exemple de ce que l’Histoire n’est pas, c’est bien ce fatras pseudo-métaphysique déguisé en réflexion stratégique et historiciste. Dans cet éloge malhabile de la fatalité historique, l’Histoire devient à la fois agent, cause, juge et Dieu omnipotent, capable de pousser Hitler à l’opération Barbarossa et de souffler aux leaders hindous la libération de l’Inde, tout en se ménageant quelques fulgurances divines pour justifier Hiroshima et Nagasaki.

    Résumons : l’Histoire, dans cet article, ne raconte pas les faits. Elle pense, agit, veut. C’est une divinité polymorphe, au service d’un discours creux pseudo-providentialiste.

    Mais de quoi parle-t-on ici ? De stratégie, de guerre froide, d’équilibre géopolitique ? Non, cet article plonge dans une fascination incantatoire qui ne rend justice ni à l’Histoire en tant que discipline scientifique, ni à l’expérience humaine elle-même.

    Analysons ces dérives pour mieux comprendre pourquoi elles sont, à la fois, inutiles et nuisibles.

    1. L’Histoire instrumentalisée : une marionnette providentialiste

    L’une des grandes faiblesses de cet article réside dans sa personnification abusive de l’Histoire, jusqu’à lui attribuer une conscience et des desseins divins. L’auteur écrit, sans ciller  : « Si l’Histoire pouvait parler, elle aurait dit : ‘Cela devait être ainsi.’ » Mais l’Histoire n’est pas une entité consciente. Elle n’est ni une prophétie accomplie, ni un oracle des temps anciens. Elle est un champ d’étude humain, faillible, construit, qui cherche à reconstituer les enchaînements des faits et des causes. Lui attribuer des intentions, c’est sombrer dans une mystique qui confond analyse et déterminisme, faits et fictions métaphysiques. Ce glissement est dangereux, car il justifie tout, même les pires horreurs, au nom d’une prétendue fatalité.

    2. Une lecture morale de l’amoral : l’apologie douteuse de la souffrance

    L’auteur semble également fasciné par une justification quasi-cosmique de la souffrance humaine. À l’évocation des dizaines de milliers de morts d’Hiroshima et de Nagasaki, il assène, sans sourciller : « Ils sont vivants dans quelque contrée de l’univers. » Cette tentative de relativiser l’horreur par un recours maladroit à la métaphysique est non seulement insultante pour les victimes, mais révèle une dangereuse tendance à absoudre les violences les plus extrêmes au nom d’un prétendu « plan supérieur ». Si les martyrs de l’Histoire sont déjà justifiés dans une sphère céleste, pourquoi condamner les atrocités humaines  ? Pourquoi chercher à prévenir les guerres ? Cette lecture fataliste est une abdication morale.

    3. Une géopolitique vue par un mythe : le simplisme du bien et du mal

    Le texte propose une lecture binaire des affrontements d’antan entre les blocs soviétique et occidental. Les États-Unis et l’ex-URSS ne sont plus des acteurs historiques soumis à des impératifs matériels, idéologiques et stratégiques, mais deviennent les pantins d’une « Histoire » qui les utiliserait pour le « développement du monde ». Ce simplisme masque la complexité des événements, réduit les nuances des luttes et ignore les contradictions internes de chaque camp. Pire encore, il évacue les responsabilités humaines au profit d’un déterminisme abstrait. L’Histoire, dans cette lecture, dédouane les acteurs réels de leurs choix.

    4. Le dogme de la « Nécessité historique » : un piège rhétorique

    L’idée selon laquelle « tout devait être ainsi » est une arme rhétorique dangereuse. Elle permet de justifier rétroactivement tout événement, depuis les colonisations jusqu’aux guerres mondiales, sous prétexte qu’ils relèveraient des « nécessités de l’Histoire ». Mais cette vision postule un finalisme inexistant. L’Histoire n’a pas de plan. Elle n’a pas de but. Ce sont les humains qui, en construisant leurs sociétés, leurs cultures et leurs idéologies, donnent du sens aux événements. Le recours à une « Nécessité historique » est une paresse intellectuelle qui évacue les véritables causes matérielles, sociales et politiques des événements.

    5. Une négation des sciences humaines : le rejet de la méthode

    Enfin, cet article insulte implicitement l’Histoire en tant que discipline scientifique. Là où l’historien cherche des sources, des traces et des preuves, l’auteur invoque des pensées mystiques et des intuitions quasi-théologiques. Là où l’historien explore les limites de son savoir, l’auteur de ce texte impose des certitudes absolues. Ce mépris pour la méthode historique trahit une volonté de transformer l’Histoire en une religion de substitution, avec ses dogmes, ses martyrs et ses miracles.

    Conclusion : une critique nécessaire des discours mystificateurs

    Il est impératif de rejeter cette lecture mystificatrice de l’Histoire. Elle ne fait que légitimer les rapports de force, déresponsabiliser les acteurs et infantiliser les peuples en leur faisant croire que leurs souffrances sont inscrites dans un « grand plan ». L’Histoire n’est pas une divinité. Elle est une construction humaine, laborieuse, inachevée. Et c’est précisément cela qui en fait toute sa valeur. Elle ne nous dicte pas ce qui doit être, mais nous aide à comprendre ce qui a été, pour mieux agir sur ce qui sera. Tout le reste n’est que bavardage idéologique.

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