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Imprecator

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  • Imprecator 24 octobre 2010 23:10

    Bon article Mr. BIANCHERI

    Votre commentaire me rappelle celui d’un ingénieur américain de chez Boeing Industries en 1985 lorsque nous développions le système AWAC pour l’Armée de l’Air :

    « Votre problème, à vous les Français, c’est que vous êtes tous identiques et donc très prévisibles dans vos décisions et vos comportements. C’est ce qui vous rend très vulnérables commercialement et politiquement ».

    Alors faut-il nous poser la question de savoir si nous ne sommes pas retombés dans les erreurs de l’entre-deux guerres, si nous n’avons pas régressé vers le dix-neuvième siècle ou y sommes resté englués. Si nous ne sommes pas en quelque sorte impliqués dans un jeu de rôles nous faisant épouser celui de l’Allemagne juste avant la deuxième guerre mondiale….Un pouvoir fascisant qui hypnotise une population livrée au mimétisme mercantile des médias sous contrôle de l’élite…Une population de plus en plus inculte et hermétique à la moindre démarche intellectuelle, sauf celle de la téléréalité…

    Combien d’individus consultent le site de LEAP2020 pour prendre une autre opinion, moins convenue, moins « cliché » que celles de nos économistes « agréés » par l’élite pour dire ce dont tout le monde se fout :  la parole de son maître. Certes il faut utiliser Internet pour s’informer et s’éduquer et en cela c’est une fantastique fenêtre sur la vie du monde, une opportunité sans pareille d’élargir son horizon intellectuel, de prendre le pouls du monde réel qui y côtoie de près le monde virtuel, celui du joy-stick . Les forums ne suffisent pas car comme les vidéos sur You Tube ils s’y multiplient et  se contredisent, laissant chacun sur sa faim.

    Non, il faut chercher, analyser et aussi comprendre la langue de Shakespeare pour découvrir des trésors d’information sur le Real World, celui qui tisse le destin du monde, ce monde à coté duquel nous les Français vivons de plus en plus éloignés ! Nous les Français qui sommes encore dans la démarche de la Ligne Maginot, malgré nous, sournoisement, imperceptiblement retranchés dans notre « modèle français » qui nous singularise mais nous fait considérer par les autres nations comme une espèce en voie d’extinction, dont la plupart des dirigeant politiques ne savent même pas s’exprimer en anglais dans les rencontre internationales.

    C’est mesquin…mais symptomatique qu’un peuple qui dans son immense majorité soit réfractaire aux langues étrangères  soit parallèlement décalé de la réalité du monde qui l’entoure.

    C’est une constante culturelle remarquable, une de celles qui s’observe dans tous les pays ouverts sur les échanges et la libre circulation commerciales que d’être réceptif aux formes de cultures étrangères. Dès l’époque du Christ les échanges commerciaux et culturels se faisaient en trois langues : le Grec, l’Araméen et le l’Hébreu qu’il fallait maîtriser peu ou prou pour développer son commerce et maintenir des échanges stratégiques. Civilisation et culture étrangère sont inséparables pour ne pas être affaiblis et exploités par le reste du monde.

    Ce n’est pas au peuple de donner l’impulsion nécessaire, de créer son modèle qui soit en harmonie avec son histoire et ses aspirations, c’est aux élites d’insuffler les comportements à suivre, par leur exemple propre, par des orientations opportunes de la société et par les remise en question indispensables du modèle culturel pour qu’il soit originel et à l’avant-garde de l’identité de son peuple et non pas mimétique d’un mondialisme anémiant la créativité et l’industrie des peuples. Et donc leur économie et leur capacité d’innovation avec pour corollaire une concurrence acharnée sur des secteurs aussi étroits que les idées qui les sous-tendent.

    Non, le peuple demande à être guidé et instruit par celui qu’il se donne comme chef. Le peuple demande un dialogue ouvert, une réciprocité d’échange, une parité hiérarchisée et juste dans les actes de la législature concédée. Pas un autoritarisme opportuniste sous quelconque prétexte d’urgence, pas une carence de dialogue sous prétexte de protocoles législatifs obscurs, pas une désinformation rampante se prévalant de l’unicité d’une vérité que ses commanditaires seraient seuls à détenir, pas une propagande de coterie Élyséenne qui s’auto congratule quotidiennement devant des médias aux ordres et s’entoure de laquais cireurs de bottes jusque dans les deux Assemblées.

    Comme vous le dites justement :« …on peut en tout cas noter sans risque d’erreur que Napoléon III comme Vichy ont été les fourriers des plus importantes défaites du pays, et de tragédie pour l’Europe ». C’est une alerte ! Nous ne sommes plus dans le paysage géopolitique mondial ; l’affaire du refus de participation à la deuxième guerre d’Irak ayant sonné la cloche de la fin de la récréation pour nous, non pas que ce refus ait été injustifié bien au contraire, mais bien plus qu’il ait été la plus grande démonstration de notre perte d’influence dans le jeu international par une incapacité congénitale à dialoguer avec nos partenaires, à les écouter, à les comprendre et À SAVOIR NÉGOCIER, savoir placer nos conditions et savoir entraîner nos adversaires sur un terrain qui nous soit favorable au lieu de les laisser nous marginaliser, comme cela s’est passé.

    Les Américains, je les connais bien pour avoir été éduqué chez-eux et ils ne respectent que ceux qui se font respecter, ils savent très bien négocier et respectent ceux qui sont durs en affaires. Les Français ne font pas le poids, ils ne savent pas négocier ; je l’ais vu avec BOEING pour les AWAC français, je l’ais revu avec BOEING avec l’affaire des avions ravitailleurs puis , je l’ais revu encore une fois avec le Koweït pour le marché des Rafales et toujours avec eux pour les réacteurs nucléaires EPR.

    Nos élites sont arrogantes et suffisantes à outrance, au point de perdre tous les marchés essentiels à l’équilibre de notre économie, au point d’être en décalage total dans l’actuelle guerre des monnaies qui annonce un échec au prochain G20 encore plus sévère que celui qui a mené à l’avortement de mesures efficaces pour le climat. Au point d’en être même devenues toxiques pour le peuple français tant elle le considère comme un simple assujetti à son centralisme hors d’âge, économiquement et industriellement ruineux. Ne serais-ce que d’évoquer les quelques 22 milliards d’euros qui sont dus par l’État aux régions et ne seront jamais remboursés, à charge pour les contribuables d’assumer l’impôt vital à la survie desdites régions…Un exemple parmi tant d’autres.

    L’arrogance d’une élite médiocre, qui n’est plus compensée par l’intelligence mise sous tutelle du peuple va nous mener en queue de peloton de l’économie mondiale, sur tous les autres plans eux aussi gouvernés par le rapport de l’argent au pouvoir mondialiste.

    Comme vous le dites Mr Biancheri et comme vous l’explicitez fort bien sur votre site, la France commence fort mal la décennie 2010-2020, elle est dans le Cercle de Feu,  et comme votre mise en garde peut être prophétique d’un âge noir si nous ne sacrifions pas notre petit confort immédiat pour nous donner un grand coup de pied dans le c…l : « … pour les peuples, il n’existe que deux cas de figure, soit l’addition est présentée aux élites concernées, soit elle est présentée aux peuples. Le second cas survient quand les peuples n’ont pas su, pas pu se débarrasser à temps de leurs élites illégitimes. Regardez l’Islande, la Grèce, le Royaume-Uni, les États-Unis ! Rappelons-nous 1940, Napoléon III ! »

    Alors Messieurs les Français, cette fois-ci, qu’attendez-vous pour tirer les premiers… ?



  • Imprecator 27 avril 2010 10:58

    Bonjour à tous et à toutes.

    Cette problématique est abordée par le mauvais coté et nous la rendons de ce fait insoluble.

    Dans notre modèle culturel nous assujettissons l’autonomie intellectuelle à la hiérarchie sociale, de manière sous-jacente mais pourtant bien réelle. Cela fait partie des règles non écrites de notre modèle de civilisation.

    La jeunesse actuelle ressent intuitivement cette forme d’injustice qui bride sa personnalité et bien qu’elle ne puisse l’exprimer en termes « académiques » elle ne se sent pas pour autant obligée d’en souffrir comme les générations précédentes.

    L’autonomie de pensée et par conséquent celle de s’exprimer est un acte de construction de la personnalité d’un individu et aussi de manifestation de ses qualités personnelles. Néanmoins nous attendons tous que cette autonomie s’exprime dans le respect de notre propre construction individuelle et de celle de notre société ; qu’elle ne mette pas en péril l’ordre familial puis social et institutionnel qui nous permet à tous de vivre ensembles.

    Mais nous sommes maintenant arrivés à un point de rupture entre les générations, dû essentiellement à des moyens de communications, des médias et aussi des valeurs sociales qui privilégient l’individu afin d’en faire un produit économiquement rentable. Nous avons de ce fait induit une singularité qui met en péril la hiérarchie sociale anciennement basée sur des valeurs traditionnelles, quasi tribales, prônant le principe de préséance de l’âge et donc d’une expérience et d’une sagesse respectables DE FAIT.

    Dans une société devenue très sophistiquée et très spécialisée par la complexité des connaissances et la souplesse d’adaptation qui sont exigées de chacun de nous, plus personne ne peut se prévaloir d’une quelconque forme de préséance sociale basée sur une expérience et une sagesse traditionnelles, le turn-over culturel et technologique obligeant chacun à se remettre constamment en question. Les jeunes générations s’adaptent très bien à cette dynamique culturelle qui crée des valeurs nouvelles et différentes presque tous les jours, elles sont pour elle autant de moteurs d’expérience et d’autoréalisation leurs permettant d’exister  et de se valoriser auprès de leurs semblables, de leurs partenaires sociaux ou même sexuels. Tous les aspects de la construction de la personnalité doivent aujourd’hui être hardiment revus afin de redéfinir les rôles sociaux, car notre société à un problème à résoudre, fondamental et urgent, qui va bien au-delà de l’aspect philosophique dans lequel nous voudrions le cantonner.

    Si nous ne redéfinissons pas les règles de vie en société, par de nouveaux concepts plus naturels et spontanés, moins formalistes, moins paternalistes et moins rigides, favorisant le respect mutuel ET  BIVALENT D’EMBLÉE, nous allons inéluctablement à une explosion de notre modèle social, A COURT TERME !!

    La jeunesse actuelle part de ce principe : « Je respecte celui qui est respectable » !!!

    Et notre nouveau modèle doit ajouter ce principe : « Est respectable celui qui respecte » !!!

    Ce sont des fondamentaux « enfantins » mais néanmoins basiques car ils remettent à zéro tous les compteurs, notamment celui du jugement arbitraire de l’autre et de sa mise en infériorité dans l’esprit de celui qui dispose d’une autorité de principe, ce que les jeunes ressentent très bien et exècrent à juste titre.

    Nous ne pouvons plus nous prévaloir de notre antériorité d’âge et d’une soi-disante expérience par rapport à nos jeunes pour assoir une relation d’autorité qui n’a par ailleurs plus lieu d’être dès lors qu’elle n’est pas tacitement reconnue.

    Nous devons entrer dans une société de communion et de partage bien compris, favorisant les qualités de chacun et les mettant au service de tous. Les biens et les ressources sont maintenant limités et nous ne pouvons plus accepter qu’ils soient inéquitablement répartis en vertu de règles quasi tribales privilégiant d’emblée l’antériorité d’une génération sur l’autre et un respect qui de ce fait n’est pas mutualisé !! Et ces ressources passent aussi par la valorisation des qualités de l’individu depuis leur prime découverte.

    Nous ne pouvons plus, comme nous l’avons fait par le passé, décréter que tel individu vaut moins qu’un autre ou n’est pas attendu dans notre échelle de valeurs par le simple fait qu’il n’y trouve pas de place. Cela favorise la mise à l’écart de réelles compétences naissantes ou déjà manifestes qui seront essentielles dans le futur et la survie de notre espèce.

    Cessons d’assassiner chaque jour Nicolas TESLA, nous l’avons déjà tué parce qu’il était trop différent de nous !

    Nous devons commencer par respecter d’emblée nos jeunes, quelle que soit leur manière de se singulariser, même si celle-ci passe par la drogue. Leur opinion doit être prise en considération, surtout lorsqu’elle remet en cause nos principes établis, parce qu’alors, quelque part une incompréhension profonde, une erreur de parcourt existe, qui va fausser toute la suite de la relation entre eux et nous.

    Ils ont le droit de se tromper et d’expérimenter, de devenirs plus sensibles et plus humains que nous par l’expérience de l’erreur. Ils ont le droit de sortir du champ du conformisme social et culturel dans lequel nous avons été cantonnés et qui nous ont aujourd’hui amenés à une docilité excessive à l’égard de nos « élites ».

    Notre pédagogie sociale récuse l’erreur comme une honte. Elle est pourtant inséparable de la compréhension de la réalité et des limites individuelles et sociales de cette réalité. Si nous « protégeons » nos jeunes de l’erreur nous en faisons des irresponsables et des inconscients qui se croiront tout permis. Et n’est-ce pas ce que nous voyions déjà se faire dans l’actualité courante… ?

    Nous devons accepter que l’individu soit dans l’erreur et l’aider à la découvrir pour qu’il la circonscrive par lui-même, sans que nous ayons à l’assister ou à le faire par procuration comme nous le pratiquons maintenant avec une justice aveugle et des prisons qui explosent…

    Nous devons accepter que nos jeunes s’expriment librement et remettent notre autorité en cause parce que soit elle est inadaptée, soit elle n’est pas mutuellement acceptable parce qu’arbitraire soit elle est utilisée pour éviter le dialogue.

    Avant d’exiger la discipline et le respect de l’autorité, veillons d’abord à respecter nous-mêmes nos propres règles et à respecter toute manifestation de la vie et de la personnalité de nos enfants.

    Le respect se mérite et il ne peut être exigé lorsqu’il n’est pas donné d’emblée par celui ou celle qui à le privilège naturel de l’âge et de l’expérience et qui doit donner l’exemple de la sagesse avant de faire accepter celle-ci par les autres.

    Un vrai leader est celui qui est devant et qui prend les coups avant les autres ou à la place des autres. C’est le fondement indiscutable du respect, celui qui le crée et qui met tout le monde d’accord tout de suite ! L’exemple vient de loin, il y a plus de 2000 ans, et il doit être à la base de toute relation familiale et sociale.

    Et c’est ce que notre jeunesse attend de nous, en tant que père de famille, en tant que chef d’entreprise, en tant que professeur, en tant que policier, en tant que Président :

    Savoir prendre les coups avant de les rendre et montrer qu’on est toujours devant… !!!

    Si nous avons aujourd’hui un problème avec nos jeunes, c’est avant tout un problème de lâcheté avec nous-mêmes parce que nous refusons de nous remettre en question !

    Cessons d’être paresseux et bottons-nous le cul !!!

    Signé par un père de deux garçons rebelles et dealers de drogue qui sont aujourd’hui des adultes matures dont l’un est chef d’entreprise, et qui ne sont jamais passés par la prison qui détruit irrémédiablement les êtres humains.

    Signé aussi par un ancien militaire ayant eu sous ses ordres des jeunes appelés, rebelles à l’ordre établis, souvent des universitaires, et qui ont accepté la hiérarchie militaire et sa discipline sans jamais aller à la punition parce qu’ils étaient des humains respectables et leur chef aussi.

     


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