Inconnu Soldat

@MAUGISMICHEL
Allez donc baiser les pieds de Maduro, de Castro, de Poutine, de l’assassin de foule de père en fils Assad, et de tous les dirigeants des temps passés de l’URSS, des pays de l’est, de la Chine, ceux de Pol Pot, de la Corée du Nord.
Je n’arrive pas à comprendre comment en France des complices idéologiques comme vous des régimes qui ont torturé, assassiné, créé des camps, se sont associés à Hitler (pacte de non agression germano-soviétique) pour dépecer la Pologne entre autres, mettre sous le joug des centaines de millions de personnes (et tué une grande partie 1/3 de la population sous Pol Pot, Hitler est un enfant de chœur à côté), développé une science à la Lyssenko, envahi la Pologne, la Tchécoslovaquie, la Hongrie, l’Ossétie, l’Ukraine (et au passage descendu un avion) l’Abkhazie, ont fait régner la terreur, développer la délation. Lisez donc le récit de ce héros polonais qui s’est fait interner volontairement dans un camp nazi qui ensuite a déclaré que les camps russes étaient pires et il en fut assassiné par ceux-ci, il s’agit de Witold Pilecki, oui je j’arrive pas à comprendre que des complices comme vous n’ont aucun compte à rendre à la justice, à l’histoire. Qui que ce soit qui défendrait Hitler se retrouverait dans les tribunaux, mais les infâmes de votre espèce défendent à cor et à cri ces régimes eux aussi infâmes, s’insurgent contre la démocratie, et veulent des gouvernements comme ces héritiers et ces leaders totalitaires pour qui la vie d’un homme, de cent hommes, de mille hommes ne vaut rien et n’acceptent aucune contradiction et emprisonnent, font tuer sur leur territoire et à l’étranger leurs opposants. Maduro fait tirer sur la foule avec des balles réelles. Ça c’est la vérité. La Chine enferme ceux qui s’opposent au pouvoir et ça c’est la vérité. En Corée du Nord la liberté est un mot qui a été rayé du vocabulaire. Et pour la propagation du virus en Chine il suffit de regarder les courbes pour voir un brusque arrêt après une progression gigantesque ce qui est statsitiquement impossible mais qui l’est quand l’information est totalement faussée. En Chine il vous suffit de brandir le petit livre rouge pour que le virus tremble de peur et disparaisse.

Cette comparaison pèche par un point très simple qui est la date depuis le premier décès. On ne peut comparer des pays entre eux si l’un a eu le début de l’épidémie15 jours plus tard et la date du premier décès 15 jours plus tard. Ceci modifie l’analyse qui est totalement faussée.

De plus tenter d’analyser le taux de mortalité en fonction du taux de contamination est une belle foutaise. Les tests ne sont pas du tout faits dans les mêmes conditions. La Corée en a fait 250 000.

Pour la Chine, personne ne peut croire en ses chiffres. Personne et ce d’autant que le retard à l’allumage est de plus de 15 jours, que les médecins qui ont alerté la population ont été arrêtés et ont dû se désavouer publiquement et que l’épidémie a été niée longtemps. Des reportages montraient que les couloirs des hôpitaux étaient pleins de personnes décédées. Il y en avait tellement qu’ils ne savaient pas comment faire. On en voyait transporter les cadavres sur leur vélo. La Chine a construit un hôpital rien que pour le virus de 1 000 lits. Comment croire à un taux si faible de mortalité quand un jeune médecin plein de vitalité a été emporté par le virus ?

Pour l’Allemagne, il y a plusieurs explications, la première est que les premiers contaminés sont en moyenne beaucoup plus jeunes et donc sont moins sensibles. La seconde est que l’Allemagne ne fait pas de tests post mortem. Donc si une personne décède et qu’elle n’avait pas été diagnostiquée elle ne rentre pas dans les statistiques. La troisième raison serait un excellente prise en charge et une mise à l’isolement des proches très rapidement. Mais depuis trois jours la courbe en Allemagne est exponentielle tant pour les cas de contamination que les décès.

Enfin l’auteur confond mathématiquement une progression linéaire et exponentielle. Il classe la France parmi les mauvais élèves et si on regarde le nombre de décès (celui de contamination n’est pas significatif) en matière exponentielle chaque jour doit voir le nombre de nouveaux cas croître On a dans les derniers jours 36, 21, 27, 68, 129 et 78. Sur le site coronavirus.app on a 21, 27, 59, 111, 95 et 112. On voit que de 27 à 111 on a un doublement par jour alors que les 3 jours suivants on a à peu près le même nombre, donc une stagnation de la progression alors que la période de contamination (antérieure) responsable de ces décès était en progression. Et il compare à des pays qui ont eu leur contamination et les décès entre 5 et 10 jours plus tard, qui sont donc, au début, dans la première phase de contamination quand la France en est déjà dans la phase 2 (3, aujourd’hui). Ce n’est donc pas comparable. L’Espagne a était contaminée plus tard que la France et compte pourtant 1 300 décès et étant moins peuplée. Ne parlons pas de l’Italie.

Et si on ne peut comparer le nombre de contaminés entre pays on le peut pour un même et pour la France on constate le même amenuisement avec 707, 1 404, 1 861, 1 610 et 1 854. Je veux dire que la progression n’est plus (ou ne semble plus) exponentielle, or une épidémie par évidence est exponentielle comme une suite à progression géométrique une personne en contamine 2 qui en contaminent 4 qui en contaminent 8 ce qui fait au 3ème jour 15 avec +1 puis +2 puis +4 par jour.)

@Inconnu Soldat
suite 2

Aujourd’hui, la meilleure façon de se protéger ce n’est certainement pas de se précipiter en pharmacie pour acheter des masques. C’est même assez fortement déconseillé. Comme d’ailleurs pour les pénuries d’essence, c’est ce genre de comportements qui risque de créer une pénurie de masques, alors même que des populations pourront elles en avoir le besoin.
Aujourd’hui, la meilleure façon de se protéger, c’est d’adopter les gestes simples recommandés par nos médecins pour lutter contre la propagation du virus. Ce virus n’est pas un virus de la grippe, mais on peut s’en protéger exactement de la même façon :

• En se lavant les mains aussi souvent que possible, une fois par heure
• En toussant dans son coude
• En utilisant des mouchoirs à usage unique.

@Inconnu Soldat
suite 1

Aujourd’hui, il y a lieu ni d’avoir peur, ni d’être négligent.

Depuis le début des événements, deux principes guident notre action :

Le premier, c’est de faire confiance en la médecine et en la science, et de leur donner les moyens.

La France dispose des meilleurs médecins du monde, d’un personnel soignant compétent et dévoué, d’une organisation sanitaire qui fait la fierté de notre pays, avec un dispositif de veille et d’alerte efficace. Ce système a prouvé encore une fois ces jours passés son efficacité. Nous suivons rigoureusement les recommandations des centres de recherches et d’expertise internationaux, dont l’Organisation mondiale de la santé et le Centre européen de prévention et de contrôle des maladies.

C’est avec les médecins que nous avons défini une stratégie, une stratégie qui s’adapte selon les trois stades qu’on peut anticiper pour ce genre de risque.
Le stade 1, c’est celui dans lequel nous sommes encore. Le virus n’est pas en circulation générale dans la population, comme c’est le cas pendant une épidémie de grippe par exemple. Nous mettons tout en œuvre pour le bloquer, pour traiter très vite les cas isolés, qui sont majoritairement des cas en provenance des zones touchées dans le monde. C’est ce que nous avons fait il y a quelques semaines aux Contamines-Montjoie, avec succès, en prenant des mesures d’isolement, de confinement, d’hospitalisation, et en l’occurrence des mesures parfois fermes.

Le stade 2, nous y serons si nous voyons apparaître, en plusieurs points du territoire national, des « grappes » de cas, les spécialistes appellent cela des clusters. C’est ce qui se passe aujourd’hui dans certaines zones d’Italie du Nord. En ce cas, il faut isoler ces clusters et prendre des décisions fortes pour éviter ou retarder la propagation.

Le stade 3 correspond à l’épidémie proprement dite, lorsque le virus circule largement dans la population.

Je veux rassurer les Français : le passage d’un stade à l’autre ne doit pas les inquiéter, et le Président l’a dit : l’épidémie, et donc le stade 3, est probable. Ce que je veux expliquer, c’est que chaque stade appelle des réponses différentes et adaptées, que nous les avons définies, avec les meilleurs spécialistes, et que nous les mettons en œuvre de façon déterminée.
La meilleure protection des Français, c’est l’anticipation.

A l’heure où je vous parle, nous sommes encore au stade 1.

Il y a des cas, à Creil, que nous sommes en train d’explorer en mobilisant tous les services de l’Etat.

Le 26 février il y a un premier mort. Voici ce que le gouvernement a fait, avant et dès ce jour. Ce texte annihile tous les bobards diffusés ici ou là et prouve que le pouvoir n’a pas attendu les bras ballants. 200millions de masques ont été commandés alors qu’il n’y avait qu’un mort.

Par ailleurs dès début janvier le pouvoir a débloqué 2,5 millions d’euros pour la recherche et le groupe de recherche a été mobilisé début janvier.

Avec Olivier Veran, le ministre des Solidarités et de la Santé, nous avons souhaité rencontrer les présidents des Assemblées, les présidents des groupes parlementaires, les chefs de parti et les présidents des grandes associations d’élus pour partager, avec eux, l’ensemble des informations dont nous disposons sur les risques d’épidémie de coronavirus.
Je dis bien l’ensemble des informations car, depuis les premières alertes venant de Chine sur ce sujet, le gouvernement est engagé à une transparence totale. On dit les choses, telles qu’elles sont, telles que nous les connaissons, telles que nous les anticipons. Cette transparence passe notamment par une information régulière, factuelle, à destination des Français. C’était l’objet de la réunion de ce matin qui s’est, je veux le souligner, déroulé dans un parfait esprit républicain.

J’ai demandé à la ministre du Travail et au ministre des solidarités de la santé de tenir une réunion similaire avec les organisations patronales et syndicales, pour la meilleure information possible du monde du travail et de l’entreprise. Elle se tiendra demain matin.

Il y a évidemment, nous le percevons bien, et les élus s’en sont fait l’écho, une inquiétude en France. Nous voulons répondre à cette inquiétude, en utilisant la seule méthode qui vaille face au risque : la mobilisation, le calme et la raison.