Je confirme pour se lever la nuit en cas de grand froid genre température en dessous de -10° : j’ai un pôle johtul 14 kw (le plus gros), 24 cm d’isolation sous la toiture (2 cm de volige plancher bois + 20 cm de laine de bois + 2 cm de pavatex qui est un parepluie en bois reconstitué -donc isolant), les murs sont en pierres, font 85 cm d’épaisseur + isolation laine de bois et je dois me relever la nuit.
Par contre pour des températures hivernales dans la norme (entre +10 et -5) c’est génial et économique.
Pour ce qui est des pôeles a granuler oui c’est bien, sauf que le « pelé » n’est pas donné. que l’on n’en trouve pas à chaque coins de rue, et on retombe toujours dans les mêmes travers : prix de la matière première + le transport = un surcoût non négligeable.
Pour la voiture : qu’elle soit sans permis ou pas ne change rien à ma démonstration car il faudra toujours du carburant pour la faire avancer..
La volonté de devenir propriétaire à tout prix a fait perdre le sens des réalités à beaucoup.
On rajoute là dessus des banques (dont une en particulier) qui ont prếtés fin des années 90 et 2000 à tire larigot genre « mais non chez nous c’est pas 30% d’endettement qu’il ne faut pas dépasser, mais c’est le reste à vivre qu’il faut garder », bilan un collègue en a prit pour 25 ans avec un taux d’endettement à 37 % au final !
Le tout pour une maison à 30 km de son lieu de travail et un bien actuellement inrevendable car le marché de l’immobilier s’est complètement écroulé dans mon département depuis 3 ans.
Des biens estimés (ou qui ont coûtés, car construit depuis peu) à plus de 200 000 €, que l’on baisse à 180 000 puis 160 000 € et qui ne trouvent toujours pas preneur... En cas de gros soucis (perte d’emploi, divorce) bonjour l’angoisse.
Surtout les emmerdes arrivent généralement au bout de 2 ans, après la fin de l’exonération du foncier bâtit...
Pas que le foncier à la campagne soit excessif, mais les 500 / 600 € que l’on ne sort pas pendant cette période permettent de mettre un peu de beurre dans les épinards (genre payer le chauffage, partir en vacances), et puis lorsque cela s’arrête le moindre imprévu financier (de la simple amende au soins dentaires genre pose d’une couronne) devient catastrophique.
Pour info : je suis propriétaire en ville mais je bosse en milieu rural depuis près de 20 ans, alors je me permet quelques conseils.
La vie à la campagne c’est génial ? Oui au printemps et en été, le reste de l’année c’est un peu terne. C’est génial aussi tant que les enfants sont à l’école primaire, une fois au collège vous passerez votre mercredi et vos week end sur les routes pour les amener voir leurs copains / faire du sport....
En hiver c’est froid : ne pas oublier que même à surface égale une maison coutera bien plus cher à chauffer qu’un appartement. On va me rétorquer que l’on peut se chauffer au bois, cela tombe bien je le fais depuis 10 ans, c’est sympa, c’est sportif aussi la tronçonneuse et le merlin... manque de bol c’est aussi une discipline de vie, et devoir se lever à 2 h du matin pour recharger le poêle parcequ’il fait -15 dehors est moins marrant... Pareil si vous partez en week end, même bien isolé, au bout de 48 h sans chauffage il fait 14° !
Services Publics en tout genre (et je prends en compte la poste comme l’épicerie ou la pharmacie ou le docteur) : préferer le chef lieu de canton qui -généralement- est bien pourvu... par contre ne pas s’attendre à ce que vous aviez en centre ville....
Internet : 8 méga c’est du luxe, et pour le dégroupage...
Bilan : il vaut mieux rester un bon locataire en ville qu’un mauvais propriétaire en milieur rural. A moins d’avoir hérité, j’estime que pour garder une vie sociale normale, ne pas avoir le couteau sous la gorge le 20 de chaque mois, ne pas s’engueuler avec son conjoint, pouvoir partir en vacances de temps à autre il faut :
- ne pas emprunter sur plus de 15 ans, - avoir un apport suffisant pour rester en dessous de 20 % de taux d’endettement, - gagner entre 3500 & 4000 € / mois (là je vais me faire tirer dessus)
Alors on me dira que certains le font avec moins, mais mon travail (je bosse au Trésor Public) me fait rencontrer chaque jour des personnes qui se retrouvent dans la merde car elles sont hors des normes que je viens de citer, et quand je dis la merde il faut avoir vécu des crises de nerfs, de pleurs dans un bureau pendant 1 heure pour voir que le terme n’est pas galvaudé... dans le meilleur des cas c’est papa-maman qui payent chaque mois les fins de mois (justement) difficiles, puis les cantines puis les impôts et autres redevances, sinon les engueulades, les dossiers de surendettement puis divorces violents...
Le prix des carburants ne baissera pas, comme celui de l’energie en général, les frais fixes et obligatoires (genre assurances, impôts) non plus. D’autres dépenses auquelles ont ne pense pas au moment de l’acquisition immobilière finissent par arriver : comme l’ obligation de payer une partie de la maison de retraite de vos parents, frais d’études supérieures des enfants...
Conclusion : bien réfléchir avant de signer, pour une construction majorez votre budget de 12 à 14 % (même si vous passez par un constructeur il y a toujours des surprises), pour de la rénovation... prévoir très très large !
n°1 tout dépend de l’endroit où l’on veut faire construire ce genre de logement, certains Maires font encore de la résistance pour attribuer les permis.
n°2 : j’ai bien peur que les prix n’aillent pas à la baisse : mes beaux parents ont fait construire une maison bois il y a de cela 5 ans 1/2. rien que le budget isolation -en plumes de canards- a été multiplié par 2 depuis. A l’époque le prix au m2 était de 10 €, la boîte qui la produisait a été rachetée par un plus gros et le prix est passé à 20 € du jour au lendemain.
De plus, ne pas oublier (à moins que l’on soit super-bricoleur) que ce genre de construction doit être bien pensée avant et qu’il vaut mieux confier sa réalisation a des gens qualifiés qui ne se contentent pas du SMIC (genre charpentier ayant fait les compagnons si l’on se lance dans une construction bois).
De toute façon même si le prix des matériaux baissaient comme celui des derniers terrains constructibles augmentent...
Dernière info : je fais refaire mon toit ainsi qu’une isolation en laine de bois par justement un charpentier ayant fait les compagnons et qui construit aussi des maison en bois tout écolo, je lui demandais à combien revenait ce genre de construction ? Réponse : cela tourne autour de 1800 € le m2 hors terrain.
Il ne faut pas oublier aussi que vu le nombre de radios libres qui sont sorties durant ces années, et qui diffusait 24 h / 24, il fallait bien « alimenter » le flot musical (après le bon, on a eu droit à la disco italienne, les productions Stock/Aitken & Waterman, les boys band...)
Car si on a un peu de souvenirs la programmation des radios libres au début était bien sympathique.
Et puis explosion du nombre d’émetteurs, arrivée du CD, puis -pour la France- de la publicité pour ces mêmes CD.
Après est on « génétiquement » programmé en France pour faire du rock c’est un autre sujet.
Pour les groupes dans les bars j’ai l’impression que cela dépend de la géographie et des périodes, même dans mon trou paumé du Lot j’avais pu voir les Hot Pants (avec Manu Chao) dans des bars de cambrouze ou il n’y avait pas 30 personnes, les Zebda à leur début...
Étonnant je ne connaissais pas « l’histoire » de la rencontre Jobs / Fabius. Mais bon à l’époque choisir entre mac et To7 c’était choisir entre « privilégier » l’industrie française ou alourdir la balance commerciale.
Faut bien se souvenir du contexte de l’époque : on sortait à peine du contrôle des changes (pour les plus jeunes : interdiction de sortir du territoire avec une somme d’argent liquide supérieure à un certain montant) et Fabius nous avait annoncé sa fameuse (ou fumeuse) théorie des parenthèses (en clair le temps de revenir à l’équilibre et d’assainir nos finances et la politique de redistribution des richesses de mai 1981 allait revenir... on ne rit pas !)
Pour Google Wave : un gros buzz à sa sortie, mais hormis dans le professionnel -et encore- je n’en voyais pas la finalité... d’accord travailler en équipe, en même temps sur un même document (par exemple) si sur le papier c’était génial, cela sous entendait que toute l’équipe travaille à la même vitesse... vu depuis l’intérieur de Google (en tant qu’entreprise) c’était clair comme de l’eau de source.
Malheureusement, pour qui bosse avec un ordinateur et qui est un peu curieux d’observer ses collègues on s’aperçoit vite que les personnes vont rarement à la même vitesse, surtout si elles doivent utiliser plusieurs applications par exemples bureautiques : une ancienne dactylo va aller à la vitesse grand V pour ses courriers, en se servant de de pas mal des possibilités du logiciels (publipostage, style déjà enregistré) mais va « galérer » un peu plus sur son logiciel de comptabilité surtout si il y a des rectifications à faire.
Tout cela pour dire que le travail collaboratif en informatique s’adresse qu’on le veuille ou non à une élite bien formée, qui pense à la même vitesse et qui maîtrise ses outils.