" La question qui sera posée au référendum dimanche prochain sera de
savoir si nous acceptons ou rejetons la proposition des institutions
européennes."
Étant entendu que la question de savoir si la Grèce conserve l’euro, si elle reste dans l’Union Européenne, si elle doit rembourser ces prêts, ne sera pas posée au peuple grec.
Tsipras est l’avocat de l’Union européenne et des banquiers internationaux.
L’adhésien de la Grèce à la monnaie Euro repose sur une fraude, sur des comptes frauduleux acceptés en toute connaissance de cause par la commission de l’UE et par les responsables de la BCI qui avaient participé à la falsification.
Donc, toutes les dettes issues de cette adhésion sont nulles et doivent être annulées, l’argent payé depuis 15 ans en intérêts, entièrement rendu.
" Comme chez beaucoup de sympathisants de la cause grecque, je dirais
presque des supporters, on ignore les malversations grecques, les
mensonges successifs, les bidonnages incessants pour tirer à gros
boulets rouges sur cette BCE abominable, inhumaine, et sa « troïka » "
---- Vous oubliez de dire que l’UE a fait adhérez la Grèce à l’euro en sachant pertinemment qu’elle ne correspondait pas aux critères, en faisant falsifier ses comptes avec un tour de passe-passe comptable : Goldman Sachs a DONNÉ quelques dizaines de milliards d’euros à la Grèce juste avant l’arrêt des comptes ; donné, pas prêté sinon cela aurait augmenté l’endettement. Une fois l’adhésion faite, la même somme a ensuite été donnée par la Grèce à Goldman-Sachs, majorée d’une énorme commission pour corrompre tout le monde.
L’UE a été comme le banquier qui prête de l’argent à une entreprise qu’elle sait en situation de faillite, elle a commis une faute qui la rend co-responsable de la faillite. C’est normal qu’elle perde ce qu’elle a prêté, et même qu’elle restitue tous les intérêts.
L’euro est la monnaie de l’Allemagne, elle convient à l’économie allemande, pas à celle de la Grèce ou de l’Italie. L’euro favorise l’Allemagne en rendant ses produits moins chers à l’exportation en Europe (la Volkswagen se retrouve au même prix que la Fiat), et il ruine les autres pays en rendant leur production trop chère pour être exportée (le séjour en Grèce devient trop cher, les touristes allemands préfèrent aller en Turquie).
Il y a eu un vice de conception dans l’euro : il n’y a pas de règle qui interdise le déficit du commerce extérieur.
Quand chaque pays a sa monnaie : si il a un déficit commercial, sa monnaie se déprécie, les marchandises importées deviennent plus cher pour lui, il devient rentable de les produire lui-même, et ses propres marchandises deviennent moins chères pour les étrangers, les exportations augmentent. Si il a un excédent, sa monnaie s’apprécie, il exporte moins et importe plus.
" Qu’on le veuille ou non, nous vivons maintenant dans un monde ouvert et
il est absurde d’essayer de faire croire aux gens que la Grèce pourrait vivre isolé du reste du monde ... à moins de considérer que le mode de vie de la Corée du Nord, par exemple, est enviable. "
---- Pour vous, la France de 1990 qui avait des frontières et sa propre monnaie, était un pays fermé comme la Corée du Nord ? Donc, les USA sont actuellement comme la Corée du nord.
Pour vous un pays est soit complètement ouvert, sans aucune limite ni contrôle, soit complètement fermé.
En ce qui vous concerne, est-ce que vous habitez un logement qui est complètement ouvert à l’extérieur, sans murs ni cloisons, ou est-ce que vous vivez emmuré sans porte ni fenêtre pour sortir à l’extérieur ?
Très bon passage sur la vertueuse Allemagne qui ruine tous les autres pays de l’UE.
Il y a un vice mortel dans la création de l’euro, c’est de n’avoir posé aucune règle interdisant le déficit du commerce extérieur entre pays de la zone euro (et même avec l’extérieur de la zône euro).
Avec une telle règle, l’Allemagne serait obligée d’importer dans les autres pays de la zone euro autant qu’elle n’exporte. Avec ses excédent commerciaux, elle serait obligée de consommer des marchandises ou des services, au lieu d’investir pour contrôler les forces productives des autres pays et pour les saigner à blanc.
On s’est intéressé uniquement à la limitation du déficit du budget des États, tout en favorisant leur endettement.