je crois que nos dirigeants et autres patrons de firme, dont ceux de Big Pharma et Monsanto, devraient faire ou refaire un petit tour dans les livres d’histoire.
en effet, jusqu’à la Révolution Industrielle (XIXè siècle), les hommes se soignaient avec leur potager et leur jardin. il faut attendre l’ère du tout chimique pour que les remèdes deviennent dangereux.
au Moyen Age, les jardins étaient divisés en deux : celui voué à l’ornementation et celui voué à la médecine.
faut il rappeler que l’aspirine est issu des plantes (le saule), que la camomille ne sert pas qu’à rendre les cheveux plus blonds mais à mieux digérer et à calmer une toux. n’est ce pas certains médecins (ceux qui ont encore un cerveau et des restes de lumière) qui répètent à chaque scandale alimentaire que nos premiers médicaments sont la nourriture que l’on mange.
de plus, Monsanto qui veut absolument breveter le vivant vient d’obtenir ce qu’il voulait de l’Europe, alors réticente à l’idée d’un brevet sur le vivant, via le traité ACTA, qui ne fait pas que réprimander la contrefaçon mais permet aussi de breveter le vivant. merci l’UE aux prises des lobbies et des financiers.
de cette polémique, j’en tire un thème unique et qui devrait peut être faire réfléchir certains.
les procédés agroalimentaires dans un monde moderne et mondialisé.
je remercie l’auteur pour éclairer le principe du « hallal » et remettre enfin un peu de bon sens vis à vis des pratiques religieuses.
1) pour en revenir au thème et en suivant le propos de l’auteur, ce n’est pas le fait que tout le monde mange du hallal sans le savoir ou comment doit on pratiquer sa religion, mais pourquoi voit on des mentions « hallal » partout même sur des céréales ou des tampons hygiéniques ? tout simplement parce que ce genre de mentions implique une hausse des prix de vente aux consommateurs et donc plus d’argent.
2) outre le fait qu’il n’existe pas de dogme figé chez les musulmans et que beaucoup suivent l’analyse faite par une autre personne sans se poser de questions, donc sans faire preuve d’un sens critique, les industriels jouent sur ce point pour faire payer des produits plus cher et les consommateurs, en achetant ce type de produits, pensent suivre correctement les préceptes de leur religion.
pour résumer, les agroindustriels jouent avec la crédulité des gens et tentent de se faire plus d’argent sur le dos du consommateur en utilisant des principes religieux ou pas (le bio en est un très bon exemple) que eux même parfois ne comprennent ou ne connaissent pas.
il y a certaines choses qui me gênent dans votre article.
1) on ne peut comparer le judaisme qui apparait au Iè siècle av. J-C et le culte celtique/gaulois qui connait son apogée au IVè siècle av. d’une parce qu’il est antérieur et deux parce que l’un est polythéiste et l’autre monothéiste.
2) s’appuyer sur la guerre des Gaules de Jules César est un peu léger, surtout quand on sait qu’il l’a écrit pour justifier son invasion et surtout pour montrer que les Romains sont civilisés et pas les Gaulois (appelés barbares à l’époque).
3) bibracte est bien au mont Beuvray (lire les nombreux écrits archéologiques) et oui il y avait un fanum qui n’est autre qu’un temple où était vénéré des Dieux mais l’existence d’un temple ne signifie pas forcément sacrifice humain.
4) je rappelle que les cultures celtiques n’utilisent pas l’écrit, ce qui rend difficile toutes découvertes archéologiques et toute interprétation des vestiges, il faut attendre la romanisation de la gaule pour commencer à avoir de l’écriture.
hormis cela, votre interprétation est votre et je n’y adhère pas. lisez J-L Brunaux, J-P Guillaumet et W. Kruta. ce sont les spécialistes de la question celte et gauloise (bien que les deux termes marquent une redondance), ils vous éclaireront énormément sur la question du sacré chez les gaulois.
@ brieli67 : le préfet a perdu toute responsabilité administrative, tel qu’on l’entend, dès 1982 (voire 1966 avec la création des conseils régionaux). il n’est que le représentant de la République sur le plan « policier » puisqu’il est garant du maintien de l’ordre dans le département.
@ Michel Drouet : le canton sert à élire un représentant au conseil général (département). il sert aussi à l’affectation des élèves dans les établissements d’enseignement secondaire de second cycle (lycées) et à la répartition des inspecteurs des impots et académiques. (vieux relents de cours d’organisation administrative).