Il est assez extraordinaire que Sanofi, un groupe largement contrôlé par des capitaux et des intérêts étrangers, qui se livre au pillage des caisses de la sécurité sociale dans des proportions inégalées, qui gangrène l’appareil d’état au plus haut niveau (tous les ministres ayant des conseillers issus d’Euro RSCG, l’agence de com et de lobbying de Sanofi, jusqu’au président Hollande dont la plume, Aquilino Morelle, est aussi passé par Euro RSCG), ne fasse que de maigres entrefilets dans la presse. C’est détestable, lamentable, ignoble. Si la preuve était encore nécessaire d’une collusion entre la presse et le pouvoir socialo communiste, il n’est que de constater l’étrange sélectivité des scandales qu’elle sert chaque jour : tous sont dirigés vers l’UMP et l’UDI mais aucun vers la gauche : l’affaire Cahuzac était en dépit de sa volonté (merci Mediapart), la corruption dans l’Essonne qui touche Valls et Lamy est soigneusement oubliée... par contre Bettencourt, Takieddine, Servier, font le quotidien des quotidiens : une manière de ne pas parler des chiffres désastreux du chômage, de la politique économique calamiteuse des socialistes, des impôts délirants. Personne n’est dupe.
La corruption dans l’Essonne est un secret de polichinelle. On comprend que Taubira et le syndicat de la magistrature ne soient pas très empressés à mettre le nez dans les affaires de Valls et de Lamy ; ils sont trop occupés à édifier leur mur des cons, et on sait que les cibles désignées sont l’UDI, l’UMP et Sarkosy : les affaires en cours, de Bettencourt à Servier, sont les seules dont la presse aux ordres s’occupent en ce moment avec la même clairvoyance que sur Cahuzac : s’il n’y avait pas eu la détermination de Mediapart, il serait encore un ministre aussi irréprochable que ce gouvernement de socialistes bien pensant.
Les salariés ont raison : c’est un scandale de mettre des centaines de salariés sur la paille alors que Sanofi fait 9 milliards de profit. Christian Lajoux et la direction de Sanofi n’ont aucun remord : le réalisme économique ne justifie en rien un tel traitement. C’est un comportement de patron voyou ; ils veulent censurer, on va diffuser ! Il ne faut pas compter sur la presse dans laquelle il font leur pub, pour relayer ce type d’infos (le budget pub fait vivre les journaux, avec en plus les subventions du gouvernement), ni sur les députés comme Gérard Bapt, qui a gardé un silence prudent et compréhensif sur Sanofi : on appelle ça des liens d’intérêt !
Chacun voit midi à sa porte et quand je vois certains commentaires militants postés à propos de l’étude de Séralini, il ne fait pas de doute que ce sont les attitudes anti OGM a priori qui les guident. Je n’ai pas d’avis sur la question, mais des inquiétudes comme tout le monde et surtout une attente d’éclaircissement. par contre, j’ai constaté comme tout le monde que les résultats de cette études ont été très critiqués sur la méthode, comme sur les résultats et aussi sur la forme, car elle a servit à faire un coup médiatique plutôt qu’à mener un vrai travail scientifique susceptible d’apporter des réponses ; je trouve cela dommage : 2 ans et beaucoup d’argent de perdu.
Je suis désolé de vous dire que l’on ne saurait accorder le moindre crédit à EVEN et DEBRE, les deux « Pappy du Muppet Show » de la médecine, comme les surnomment leurs confrères. Ce sont surtout des spécialistes de la polémique, qui leur rapporte notoriété et des revenus éditoriaux confortables si j’en juge par le succès de leur livre auprès d’un public non averti. par contre, leur légitimité dans le monde médical est sérieusement écornée et le contenu de leur livre est outrancier et potentiellement très dangereux pour les patients qui le suivrait. Ce ne sont en aucun cas des lanceurs d’alerte, mais des opportunistes.