3 les jurés ont dit qu’il y a des circonstances ou on peut donner la mort "
Il faudrait connaitre le raisonnement intime de chaque juré...Complexe...2thiquement. Une allusion directe à l’évolution de pensée de notre société moins 3 corsetée" par la morale religieuse ? et confrontée à l’acharnement thérapeutique lié aux progrès médicaux ( et à l’expérimentation ! ) ?? Une allusion à la nécessité de réviser des lois en fonction de l’éthique forcée de s’adapter à l’évolution des pensées ?
" J’appelle de tous mes voeux à l’ouverture d’un débat...Certains pourraient l’interpréter comme un permis de tuer "
Sage , très sage remarque qui met en garde contre une dérive possible....d’ou la néssecité d’un débat et d’encadrer les conditions de fin de vie par des lois ???
Quand aux réfections de l’avocate , peut etre extraites d’un contexte plus détaillé (?). voici comment on pourrait les interpréter ( sous-réserve ,toute interprétation est subjective...)
---- " ne plus jamais plaider pour une maman qui a eu à donner la mort à son enfant"
Un souhait plus qu’honorable....qui sous-entend que cette maman n’a pas eu de choix..la faute à la société qui les a abandonnées ? Ou alors qu’une équipe médicale n’a pas pris correctement en charge la petite ? Ou encore que c’est une équipe médicale , en concertation ( encadrée par une loi ? ) qui aurait du mettre fin à ses souffrances ? OU... ?
Rebonsoir Rapidement.....quoique vos questions demandent des réflexions profondes. Mais bon... :
------ "prononcé des peines de sursis"
Parce que les jurés ont retenu dans chaque affaire différente la "qualification de l’acte" en tant qu’assassinat puis a appliqué le principe des circonstances atténuantes.....L’acquittement ébranle ? Chaque juré a réfléchi en "son ame et conscience". J’ai proposé des possibilités de cheminement dans leur décision et de questionnement dans le débat ouvert à tous proposé par Citoyen dans son article "Entre la vie et la mort ". Je vous recommande de le lire , très peu de lecteurs y ont réagi....
----- un avis personnel sur le fait qu’une mère en arrive à tuer sa fille handicapée "
Vous connaissez en partie ma réponse : elle en est arrivée à tuer sa fille agonisant dans d’atroces souffrances...Evidemment c’est effroyable ,elle devait etre déséspérée...mais je ne me permets pas de juger son acte. Nous n’avons pas vécu ce qu’elle et Anne-Marie ont du vivre ensemble. Je laisse aux jurés la décision de rejuger....
Je ne suis ni juriste, ni philosophe , ni historienne....et ,avant de (peut-etre) commenter vos dernières interventions je voudrais revenir à votre article. J’ain cru en comprendre le sens et d’ors et déjà je pense aussi que la référence à des atrocités extrèmes est abusive et contre-productive..
Dommage car on peut etre touché par votre crainte que le jugement de Lydie D. entraine des actes d’eugénisme vis à vis des handicapés....mais du coup on peut vous estimer un brin parano. Je n’ai pas la meme "analyse" que vous pour différentes raisons que je me permets d’exprimer :
--- En France une décision de jury d’Assises ne peut faire jurisprudence ! Elle ne peut donc "modifier" l’application de la loi dans les chefs d’accusation. Chaque situation reste donc "unique".
--- Je suis certaine que cette mère aimait sa fille et n’a pas commis ce t acte parce qu’elle était handicapée mais bien parce qu’elle était malade en fin de vie et qu’elle souffrait atrocement. Le jury a entendu cet argument confirmé au procès , celui exprimé par Chantal Sebire peu de temps auparvent.
--- Je suis née avec le handicap et j’y suis confrontée chaque jour....et ma désolation concerne plus l’absence d’accompagnement humain, structurel , médical et financier que des craintes de dérives monstrueuses eugéniques "à la nazi".
--- handicapé...ce treme regroupe quantité d’individus vivant des histoires très différentes.Il serait abusif de les cataloguer tous dans une unique case....Leurs vécus et leurs atteintes sont si variables et d’ailleurs, tout comme les valides, ils ont une vision aussi partagée que les auteurs des différents articles sur cette triste affaire. La position des parents ? C’est une autre affaire et encore....
Je souhaite respecter toutes les positions mais trouve dommage que l’on occulte la réalité de la maladie et la dimension de la douleur qui sont l’un des éléments à considérer dans la décision des jurés..
ET encore plus dommageable que l’on soupconne de nazisme des internautes lecteurrs...
C’est en tous cas ainsi que je percois les faits et ,bien sur, je me pose quantité de questions.
PS : je persiste et signe ,puisque le mot a été prononcé dans ce procès...il est nécessaire de débattre sur l’euthanasie selon la définition du terme. Rassurons nous un comité de bioéthique existe ( sous quelle influence ?) , il peut au moins un jour y avoir parmi ses membres des associations de malades ( à ma connaissance absentes à ce jour ? )
rePS : l’emploi du mot "fantasme" est une maladresse , je le reconnais. Le mot "peur" convient-il mieux ?
Un article direct, sans artifices, qui ne s’embarque pas dans des labyrinthes de débats éthiques et philosophiques.....D’accord ou pas d’accord ? Je suivrai les réactions avec intéret. Une remarque et question : pourquoi traitez-vous d’imbéciles ceux qui évoquent l’euthanasie ? Parfois, certaines personnes expriment le souhait de partir dans la dignité tant qu’elles peuvent parler ( je songe par exemple à des neuroévolutives) , et demandent qu’on les "aide à partir" quand leurs souffrances seront intolérables ou qu’ils seront prisonniers de leur corps.....S’agit-il de suicide assisté ou d’euthanasie ? Ma question n/est pas destinée à créer une polémique. C’est le terme "imbécile" qui me heurte. C’est déja pas mal....