Tout à fait d’accord avec l’article mais il manque une aberration de taille : l’absence quasi systématique de viseurs optiques dans les nouveaux appareils numériques. C’est d’abord une aberration fonctionnelle puisqu’il est en général impossible de voir l’image sur l’écran dès qu’il y a un peu de soleil, mais c’est aussi une aberration lié au sens même de l’acte photographique puisque l’œil n’est plus clairement immergé dans son cadrage. Les constructeurs aurait-ils osé supprimer ces viseurs optiques pour faire des économies et mieux investir dans un nombre de pixels-marketing toujours plus grand ?
Autre chose de désagréable : il y a souvent un retard entre le moment où l’on appuie sur le déclencheur et la prise photographique proprement dite, une fraction de seconde qui rend impossible certaines prises spontanées de certaines scènes en mouvement.
Cette découverte est historique même si on ne peut pas encore véritablement parler de terre « bis ». Le système planétaire de Gl 581 est formé de trois grosses planètes toutes en orbites à moins de 0.25 u.a de l’étoile. Ces trois planètes se situent en deçà de se qu’on appel la ligne des glaces qui est, pour cette étoile (naine rouge), à environ 0.5 u.a.
De deux choses l’une : ou bien ces trois planètes ce sont formées sur place et alors leurs compositions comprend des matériaux réfractaire (métaux et silicates), où bien elle ce sont formées au-delà de la ligne des glaces avant de migrer vers l’intérieure du système, dans ce cas leur composition est comparable à celles des satellites de Jupiter et de Saturne c’est-à-dire riche en glace (essentiellement de l’eau). Le communiqué de presse indique une planète de 5 masses terrestres, de rayon égale à 1.5 fois celui de la terre et une gravité de surface de 2.2 fois celui de la terre. Si on fait le calcul on trouve une densité de 7.8, ce qui correspond à la densité du fer. Il faut savoir que la méthode de mesure utilisé ici ne permet pas de connaître la densité réel de ces planètes, les auteurs ont donc fait des hypothèses, et il semblerait qu’ils ont supposés que cette planète c’est formé in situe, c’est un partie pris qui me parait curieux, c’est d’autant plus curieux que leur planète est supposé être entièrement composé de fer, alors que la Terre, Venus et Mercure ont une densité de l’ordre de 5...
Il me parait, à priori, plus vraisemblable que l’ensemble des trois planète de ce système ai subit une migration, dans ce cas notre terre « bis » serait plutôt composé de glace d’eau et de silicates. Cette planète ressemblerait alors à ce qu’on appel une planète océan, c’est-à-dire une planète entièrement recouverte par un océan d’eau liquide très profond (de plus de 1000 km) sans que le moindre continent ne puisse y émerger. Si ont fait cette hypothèse, le rayon de la planète serait plutôt égale à 2.3 rayons terrestre (avec une densité de 2) et la gravité de surface comparable à celle de la terre.
On estime à 12 masses terrestres la masse minimale nécessaire pour qu’une planète en formation puisse accaparer le gaz d’hydrogène environnant et former des planètes de type Jupiter ou Saturne, avec ces 5 masses terrestres notre terre « bis » n’a probablement pas pu se créer une atmosphère primitive avant d’entamer sa migration vers son étoile. En s’approchant de son étoile, la surface glacé de la planète a donc du ce sublimer formant une atmosphère de vapeur d’eau de plus en plus dense jusqu’à ce que la pression atmosphérique arrête le processus de sublimation et permette à l’eau de se maintenir à l’état liquide.
La question qui se pose ici est de savoir quel équilibre chimique a bien pu atteindre son atmosphère en terme de composition et de densité. Une partie de l’atmosphère a pu se décomposer par les u.v de l’étoile et former de l’oxygène. Le problème est que la vapeur d’eau est un gaz à effet de serre très important et risque d’augmenter dangereusement la température.
Bref, cette planète pose de nombreuses questions auquel répondront les recherches à venir...
Pourquoi ne pas incorporer dans la machine à voter une petite Webcam qui filmerait la procédure de vote (uniquement la main du votant pour conserver l’anonymat) ? Le film serait enregistré et éventuellement visionné par des vérificateurs pour refaire un comptage des votes. A priori il est plus difficile de trafiquer une vidéo qu’une simple liste de chiffres (il y a beaucoup plus de paramètres).
Oui, c’est vrai que derrière une matière première rare et donc cher il y a de l’énergie dépencé, je n’ai certes pas les données précises pour conclure définitivement (notament la durée de vie de ces cellules et leur degres de recyclage) mais la quantité de matière est si faible que le bilan énergétique est probablement très bon. Le meilleur indice reste le prix car le prix d’une chose est en général proportionnel à l’énergie total qu’il a fallu fournir pour la fabriquer, or le prix de ces nouvelles cellules est cinq à dix fois moindre que celui des cellules au silicium.... Par ailleurs les cellules au CIS ne sont qu’un exemple, il existe d’innombrables autres voies de recherches de solutions nanotechnologique (notament les polymères).
Est-il si impensable de trouver le moyen d’utiliser l’énergie solaire avec des cellules recyclables au bilant énergétique excellant ? La nature y est parvenue, elle nous prouve que c’est possible, cet état de fait ne peut que fortement encourager la recherche dans ce domaine.
Ce que permet justement la nanotecnologie est une économie de la quantité de matériaux utilisé (ce qui en soit est déjà une économie d’énergie au niveau du transport et de l’extraction de la matière première, ainsi qu’une diminution de la quantité de polluants non recyclable si il y en a), et une économie d’énergie de fabrication, ce qu’elle peut réaliser en utilisant par exemple des processus qui n’ont ni besoin de cloche à vide ni besoins de haute température tout en exploitant au maximum les propriétés naturelles d’auto organisation de la matière. Le prix d’une structure nanotechnologique est plus un prix lié à la valeur des matériaux utilisés, à l’intelligence qu’elle mobilise et au temps de fabrication, qu’à l’énergie primaire consommé.
D’un point de vue plus général ce que je trouve de fondamentale dans la nanotechnologie c’est qu’elle permet d’approcher et d’imiter les processus intimes qui régissent la « mécanique » de la nature. Une telle imitation (qu’on appel le biomimétisme) devrait immanquablement, si elle est appliquée à grande échelle et à long terme, améliorer considérablement la cohérence de notre gestion énergétique et conduire vers un recyclage plus intelligent de la matière.