Je suis bien d’accord avec le commentaire précédent : mieux vaut un chrétien démocrate comme Bayrou qui depuis deux ans défend avec je crois de la sincérité, la laïcité, plutot que de voir celle ci bafouée par opportunisme par quelqu’un dont on ne peut préjuger qu’il est athée, mais n’est à coup sûr pas un fervent catho. Cela me rappelle Chirac que les paroissiens ne voyaient qu’à quelques messes très médiatisées, il faut bien donner le change :) Et les positions de notre Président sur les sectes sont plus qu’ambigües !
@Serge Je suis d’accord, j’ai d’ailleurs évoqué dans ma réaction de contexte de violence sociale. Mais rajouter de la violence physique (ayant été victime des deux, etant aux prises avec les protagonistes de ces deux formes de violence, je veux quand meme dire les répercussions de l’atteinte à l’intégrité physique d’une personne) à cette violence... quelle impasse. L’article certes, pour le coup, ne parle pas du traitement mediatique de la délinquance, qui est en soi manipulateur. Mais le problème est bien que cette violence est une etrange manière (même si elle s’explique !) de créer du lien. Qu’elle se retourne souvent contre ceux qui la perpètrent - d’où l’importance de ne pas les enfermer dans un discours trop « compréhensif ». Enfin, qu’elle s’abat sur des personnes dont les vies sont déjà marquées par ces violences sociales évoquées.
A la lecture de la réaction de abdelkader17, je m’attendais à tomber sur une enieme manifestation de la culture de l’excuse, du laisser faire. En fait, le fil du commentaire montre des nuances, et finalement derrière la réfutation de la notion de violence gratuite, et l’évocation de causes socio-économiques, deseffets néfastes des (non) politiques publiques, vous n’avez pas oublié d’évoquer la culture de la facilité, de l’argent. C’est bien le problème : les lascars dont parlent l’article, sont le produit de notre société et nous renvoient nos défaillances à la figure. Mais il y a bien une responsabilité individuelle, du passage à l’acte violent, de sa répétition. C’est difficile, mais il ne faut jamais oublier les deux approches : il y a des explications, et souvent, tout renvoyer à la responsabilité du délinquant quel que soit son acte est facile, mais l’excuser l’est tout autant. Quand sortira t on de ces approches opposées ? Quant à la fabrique du thème de la violence par des experts marchands interessés, oui, mais on ne peut tout de même pas nier une augmentation réelle de la violence des rapports sociaux au quotidien. Et cela, dans le monde du travail, des services publics, etc mais aussi dans les contacts au quotidien, et audelà des reportages catastrophistes, comment nier cette violence quotidienne des halls d’immeuble, transports en commun ?
Je comprend que certains n’aiment pas cet article, et encore une fois, abdelkader17, je trouve votre commentaire intéressant. Mais ces jeunes par maints égards victimes, même si ce n’est pas facile, il leur appartient aussi d’inventer des formes de mobilisation. On peut occuper l’espace public sans attaquer les plus faibles, quand même.
(Merci de noter que je ne suis pas né tout habillé dans les beaux quartiers et que je ne parle pas depuis le 6e arrondissement , je commence a prendre l’habitude de le préciser. J’ai par ailleurs fait depuis longtemps et souvent la démarche de jeter des ponts, par un engagement personnel prenant en énergie et en temps. Cela ne m’empêche pas ceci dit d’être comme tout le monde parfois à côté de la plaque, mais ça va mieux en le disant )
La situation est claire sur ce point : il y a en effet, des pro et des anti constitution européenne dans les listes du PS aux prochaines élections européennes. Je n’en fait pas pour autant l’indicateur premier de la cohérence de la liste. Oui bien sûr, qu’il y ait ainsi les deux « camps » en présence il y a quatre ans montre que ce n’est pas une liste homogène. Pour autant, que penser aujourd’hui, alors que la situation économique est catastrophique, de ce traité qui gravait dans le marbre le pacte de stabilité ? Ce qui est évident en revanche c’est que ce furent trop souvent les mêmes qui étaient favorables au texte à Bruxelles et Strasbourg qui tonnaient contre à Paris ou dans leur circonscription. Ca c’est un vrai problème...
C’est angoissant de voir combien de pareils errements peuvent être sanctionnés par une avancée de carrière. Les postes de recteur, d’une grande importance protocolaire, sont éminemment politiques en réalité. L’Education nationale a d’autres maroquins prestigieux : n’oublions pas que l’ex candidat malheureux à la mairie de Neuilly s’est vu recaser comme inspecteur général de l’Education Nationale, par exemple ... Pour être honnête, il faut reconnaître que cet état de fait a toujours existé, épisodiquement. Mais les deux exemples donnés sont particulièrement éloquents, et revèlent surtout le caractère décomplexé du partisanisme dans les nominations ...