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Jacques Jourdanet

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Tableau de bord

  • Premier article le 03/09/2011
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Derniers commentaires



  • Jacques Jourdanet 4 septembre 2011 01:30

    Bonjour,

    Je réagis globalement à la suite des 19 commentaires en remerciant chaleureusement vous toutes et tous, qui vous êtes plongé(e)s dans un texte (trop) long, ambigu par sa double destination (administrative / publique), imposant accessoirement mais de manière récurrente mon parti-pris grammatical, non conventionnel, en matière de parité du genre.

    Bien qu’elles soient le plus souvent tournées vers mon petit geste, je lis vos marques d’adhésion et/ou de sympathie comme autant d’encouragements à la résistance de celles et ceux qui, comme Ph. Wain et F. Le Ménahèze, n’acceptent pas d’agir contre leur conscience. Remarquons qu’il n’y a guère longtemps, ils auraient pu être sanctionnés... s’ils avaient fait ce qu’on leur reproche de ne pas faire aujourd’hui...

    Quant aux autres messages, ils sont enrichissants aussi. Je regrette toutefois profondément avoir indirectement déclenché des propos insultants visant un contradicteur. Lequel avait pourtant publié un commentaire argumenté et sous-tendu par une bonne connaissance de la pragmatique d’Austin (cf. « Quand dire c’est faire »). Toutefois, l’acte de parole « douter » n’a pas le même sens « se douter ». Et si je confirme que douter appelle un subjonctif (sauf à la forme négative), j’attire cependant l’attention sur l’expression que j’ai employée : « Si j’avais [...j, je me doute que je n’aurais pas bénéficié de la confiance. Or, »se douter que« signifiant »faire l’hypothèse que« , »soupçonner que« , »croire que« , il se construit avec un indicatif (Larousse, Grévisse). Les linguistes s’accordant aujourd’hui pour considérer le conditionnel non plus comme un mode autonome mais une forme de l’indicatif, ma formulation n’est pas fondamentalement bizarre. D’ailleurs, Littré proposait déjà : »Je me doutais qu’il viendrait. "

    Pour revenir sur le fond, le débat pourrait porter sur les questions suivantes.
    Pourquoi y a-t-il sanction pour certains dispositifs et pas pour d’autres ?
    La qualité des apprentissages est-elle garantie par l’obéissance formelle à des dispositifs éloignés de ceux-ci ?
    A quelle(s) condition(s)
    est-il possible et souhaitable de reconnaître une objection de conscience raisonnée, dans toute profession ?

    Cordialement

    Je m’avance vers celui qui me contredit, qui m’instruit. (Montaigne)



  • Jacques Jourdanet 3 septembre 2011 23:20

    Merci pour cet article et vos réponses auxquelles je souscris le plus souvent (entre anciens instit. « Ecole émancipée », ça n’est guère étonnant !). J’apprécie entre autres que vous défendiez la personne qui est derrière chaque militaire, en indiquant que les militaires ne sont pas cons par essence mais que le système leur fait parfois/souvent (?) prendre des postures con...testables.
    Cela ne m’empêche pas de demeurer par conviction antimilitariste (objection de conscience qui m’a valu un service civil double du temps du service militaire) et de fonder beaucoup d’espoir sur les actions civiques non-violentes (désobéissance civile, notamment).
    Merci encore.
    Très cordialement.

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