Entrepreneur et essayiste. Je suis un entrepreneur génétique. Mon credo est de vivre mes rêves plutôt que rêver ma vie. Très jeune, j’ai été mis en situation d’ « entreprendre ». L’action est devenue mon mode de fonctionnement et la principale dynamique de mon développement personnel. En 1982, je fonde BJL (Bureau J. Litwak). « Mon intuition et mon pari étaient qu’il est possible d’innover et de faire vivre des idées en mariant créativité et détermination, enthousiasme et rigueur ».
Tout projet, qu’il soit la matérialisation d’une idée ou la gestion d’une entreprise existante nécessite une analyse stratégique sous-jacente. L’anticipation et la créativité font la différence. Je cherche en permanence des voies autres, à sortir des cadres, à agir au plus juste.
Dans mes entreprises, j’ai connu des succès mais aussi des échecs. Par tempérament et par goût, je m’oriente résolument vers l’avenir. Mes compétences acquises durant 25 ans trouvent à s’exprimer notamment dans l’expertise de gestion et l’expertise technique, dans la création d’entreprise et la restructuration, dans les pratiques juridiques, économiques et financières.
Passionné par les hommes et leurs projets, toutes mes démarches s’ancrent dans le terrain. Nourri par des voyages professionnels en Europe, aux Etats-Unis et en Afrique centrale, je me situe dans la société comme un acteur responsable de mes actes mais aussi de l’environnement plus large dans lequel je vis. Je me suis toujours intéressé à la res publica.
J’ai publié le fruit de mes réflexions et des propositions concrètes qui les accompagnent dans divers essais :
« Le train fou de la dette publique, tout le monde descend », avec Olivier Boruchovitch (Editions Luc Pire - Bruxelles 2000)
« Démocratie ou démocrature, visite avec un citoyen » (édition La Kallah, Bousval 2004)
« Entreprendre le développement durable ou l’invitation au talent » en cours de publication.
Depuis quelques années, je cherche à concrétiser d’avantage encore cet élan vers la société. Avec quelques homologues, nous avons choisi comme projet de concentrer notre action sur une plate-forme immatérielle, belge, bilingue, (FR-NL), pluraliste d’expression d’opinions et de débats, gratuite et accessible à tous : Medium4You.be.
A toutes et à tous, vous savez mon intention en écrivant ce billet le 6 avril était de partager cette blessure et de montrer une autre facette de cette catastrophe ; pas d’ouvrir un débat sur les bons ou les mauvais, blancs, noirs, jaunes ou rouges, ni sur les responsabilités de toute façon directement ou indirectement aussi collectives. Dans la vie - à mes yeux - les actes sont une chose, leurs conséquences en sont une autre bien plus importante. Il est des actes dont les conséquences déchirent l’âme et la conscience à jamais. Mais on n’est pas obligé d’en avoir une.
Oui, effectivement il s’agit de Yolande Mukagasana qui a écrit notamment ce livre-témoignage hors de l’ordinaire. Je l’ai rencontrée à plusieurs reprises dont le jour et au lieu de la commémoration 10 ème anniversaire du génocide à Kigali. C’est là que devant les excuses répétées des autorités belges, elle m’a dit avec humour glaçant : " tu vois Jacques avec ces excuses je vais pouvoir donner à manger à mes 17 orphelins".
Je ne partage pas votre point de vue à plusieurs niveaux.
1. Le terme génocide correspond à une définition précise (voir ONU). Il n’est donc ni économique, ni politique, ni viral. Il est ou il n’est pas. Ce que j’ai exprimé c’est une des formes d’actions utilisées en 1994 afin que le génocide perpétré au Rwanda dans son intention initiale se poursuive et aboutisse ... par delà le temps.
Cela n’est en aucune manière contradictoire ou dissonant avec les efforts fournis par le gouvernement pour enrayer cette épidémie préalable et indépendante du génocide.
2. Vous abordez des questions essentielles telle que la situation économique ou politique d’un pays voire d’une région ou d’un continent. Elles ne s’inscrivent pas dans l’intention du génocide mais sont soit parfois des conséquences directes mais surtout des conséquences d’autres choses. L’état politique et économique de l’Afrique (à quelque exceptions près), le rapport entre développement économique et liberté etc. Fondamental mais distinct.
3. Le mélange de questions essentielles tel que présenté (c-à-d en mettant les concepts sur le plan) ouvrent - je l’espère involontairement - la voie à la négation des faits voire au révisionnisme latent notamment en Europe occidentale (France, Belgique, ...) et distillé par des "génocidaires" en "exil" ou leurs soutiens.
Bien à vous
PS : A Zen, je concède qu’il est plus rigoureux de parler d’ethnie plutôt que de race.