J’ai beaucoup ri en lisant ce papier, un peu au vitriol, c’est sûr, mais tellement vrai.
Remerciements à l’auteur, et félicitations.
J’en parle d’autant plus librement que je suis un jeune vieux (64 tours de piste), rapiat, malhonnête, paresseux et de mauvaise foi.
Mon seul regret est d’avoir raté quelques occases, qui ne se représenteront peut-être plus.
Je suis devenu délicatement contemplatif.
J’aime regarder les jeunes, même quand ils achètent de la vodka bosniaque chez Dia, avec des chips parfum tequila.
Après tout, c’est eux qui payent mon modeste train de vie, donc je les estime et je les respecte, malgré leurs défauts.
Les jeunes ont plein de qualités, entre autres d’être jeunes, et quelques graves défauts, le principal étant d’être jeunes.
Par contre les inévitables commentaires glaireux m’ont anéanti. Ces lamentations crispées de vieillards tremblotants et hargneux me donnent le tournis.
Aucun humour, ils profitent de tout et restent tristes à mourir.
Je déteste les vieux, surtout ceux qui font des croisières.
Les vieux sont laids, ramollis de partout, et leurs organes sexuels sont fripés.
Moi je suis vieux, bien sûr, mis je suis un vieux lucide.
Le problème ( enfin disons : l’un des problèmes), c’est le grand écart :
entre un niveau d’exigence universitaire qui a baissé à toute vitesse, et un niveau tout court des étudiants qui a baissé deux fois plus vite, l’abîme s’est creusé.
La fac ne demande plus grand-chose, mais ce petit niveau est très au-delà des capacités de nos étudiants.
La Fac les diplôme, sans grandes illusions, et le tour est joué : il y a des mastères en pagaille
( presque 250.000 par an), et au mieux 70.000 postes à offrir à cette foule de gens mal formés, peu travailleurs, et peu motivés.
Vous dites : « il faudrait les consolider ».
Le Collège consolide l’école primaire, qui dure quand même 5 ans, au moins.
Le Lycée, lui, consolide le Collège, et la Fac devrait consolider le Lycée.
Malheureusement, il n’y a pas grand-chose à consolider, puisque tout finit par être donné : le bac à 87 % des élèves, et les études dites plaisamment « supérieures » sont offertes à 70% des inscrits.
Pour échouer, il faut une motivation sans faille et une préparation intensive. Sinon nos étudiants mous et désintéressés sont condamnés à réussir leurs études, pour accéder ensuite à Pöle-Emploi.
Vous ne me croyez pas ? regardez autour de vous combien de jeunes sont diplômés sans emploi. Chacun en connaît une dizaine.
Et on voudrait expliquer cela par un manque d’emplois qualifiés. Amusant, non ?
quel joli nom, un peu printanier, un peu popu, juste ce qu’on aime à Sc. Po.
que veut dire le « C » ? il existe beaucoup de mots qui commencent par un « C », certains assez peu flatteurs.
En tout cas, ça fait très anglo-saxon, ça ! des envies d’Erasmus, Anémone C. ?
L’article est nul et partial.
Juste ce qu’on aime à notre adoré Sc ;Po, juste ce qui faisait bicher le triste monsieur qui a dirigé cette école jusqu’à il y a peu.
Comment s’appelait-il encore, je n’arrive pas à me rappeler.
Descroix, Descons ?
Et qu’est-ce que c’est que ces « rafles polonaises » sorties tout droit de votre lourde ignorance ?
Du vrai Sc ;Po, savoir vaguement un petit peu de tout, pas grand-chose sur rien, et rien à fond.
Ne devriez-vous pas changer d’école, et apprendre moins de choses, mais les savoir un peu mieux ?
En tout cas ce genre de bavardage creux et orienté trouvera bien sûr son public sur AVox, où
un certain nombre d’illuminés sont convaincus que tout ce qui e passe dans ce monde est machiné par la CIA.
Y compris les caprices de la météo.
Je suis sûr que vous aurez plaisir à lire ces commentaires, après quoi vous devriez prendre un mojito, en bonne spécialiste de l’Amérique Méridionale, et le siroter rêveusement, comme Hemingway.
Bon courage, et n’hésitez pas à écrire la suite : par exemple la résurrection de Chavez qui sort de son tombeau, ou une apparition à la Bernadette de Lourdes.
C’est toujours bon de rigoler en lisant une petite crotte à la manière Sc. Po.
Khadafi est mort, Chavez aussi, et Ahmadinedjab a la tremblote.
Quelle figure de proue va émerger dans la conscience embrouillée de nos gauchistes, qui recherchent désespérément quelqu’un a aduler, comme mon fox recherche un os dans le jardin.