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  • jallatte 24 mai 2009 07:13

    Je m’etonne qu’on n’aille pas plus en arrière
    Cette crise était prévisible
    Et bon nombre des acteurs de l’Epoque , finaciers et politiques sont encore en place

    ci joint Le Monde Diplo de novembre 1998
    article d’Ibrahim Warde
    http://www.monde-diplomatique.fr/1998/11/WARDE/11290

    Si Si Allez lire le début de l’article , c’est savoureux.
    Ca se passe en 1998 je cite

     Avec l’annonce du sauvetage du fonds spéculatif Long Term Capital Management (LTCM), la série noire continue (lire « LTCM, un fonds au-dessus de tout soupçon »). Les obligations à haut risque que les investisseurs s’arrachaient quelques semaines plus tôt ne trouvent plus preneurs. De nombreuses institutions, qui avaient engagé les mêmes paris, n’arrivent plus à liquider leurs positions. A l’exception du continent africain, qui ne connut jamais les faveurs des investisseurs, aucune région du monde n’est épargnée par la tourmente. Aucune institution financière non plus, sauf les plus prudentes, celles qui, par vocation - ou, plus rarement, par choix - se défiaient de la finance globale (10).

    L’Union de banques suisses (UBS), la plus grande banque d’Europe, révèle avoir subi des pertes de 950 millions de francs suisses (3,8 milliards de francs français) à la suite de la déroute du fonds spéculatif LTCM. M. Martin Cabiallavetta, président du conseil d’administration, annonce sa démission « pour contribuer à rétablir la confiance dans la banque (11) ». Merrill Lynch révèle avoir été exposée à hauteur de 2 milliards de dollars dans des fonds spéculatifs, dont 1,4 milliard chez LTCM, et annonce la suppression de 3 400 emplois, soit 5 % de ses effectifs. Les bénéfices de Citigroup et de la Bank of America sont réduits de moitié. Créée pour aider le passage à l’économie de marché des pays de l’Est, la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD) annonce ses premières pertes depuis sa fondation en 1991. La banque d’affaires et maison de courtage américaine Lehman Brothers doit faire taire les rumeurs de faillite imminente.

    Le scénario catastrophe du « risque systémique » - des faillites en chaîne qui ébranleraient la confiance dans l’ensemble du système bancaire - n’est plus à écarter. Et la crise de l’économie financière risque de s’étendre à l’économie réelle, par le biais d’un resserrement du crédit (credit crunch) qui étranglerait les entreprises et les ménages.


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