Il est pour le moins simpliste et malhonnête de traduire ces événements sous l’angle unique du spectre communautaire et d’éluder les questions sociales qui en découlent. Ce sont les premières révoltes globales, produit des déstructurations sociétales engendrées par le triomphe de la mondialisation néolibérale. Les dérégulations des marchés financiers , la généralisation de la délinquance financière, la raréfaction des emplois dus au déplacement des pôles de croissance et des politiques de délocalisation, ont marginalisé davantage les sous prolétaires qui forment les franges les plus précarisés de la société d’abondance. Il en résulte une absence totale de perspective et un sentiment d’abandon du au retrait en phase d’achèvement de l’état providence. A vouloir ethniciser les conflits sociaux et les violences urbaines par confort intellectuel ou effet de mode (le triomphe de la pensée de supermarché distillée les spécialistes de la pensée minute, nos philosophes de salon :Finky BHL et sa brigade) On perd de vue les profonds bouleversements opérés dans les sociétés postindustrielles sur fond de dépolitisation croissante du lumpen prolétariat . Retrait de l’état social et renforcement des outils de la coercition au nom de la prétendue menace terroriste telle est désormais la règle d’or, généralisation de la surveillance, montée en puissance de l’appareil pénal et judiciaire les nouveaux paravents à la violence néolibérale.
@Amaury Mon pauvre garçon, vous n’avez toujours rien compris au fonctionnement politique du monde et de la France en particulier, en portant encore et toujours vos espoirs sur les agents du capital organisés sous fausse bannière de la sociale démocratie. Cette pseudo gauche n’a de gauche que le nom, pionnière en matière de dérégulation des marchés financiers, de délocalisation, elle a détruit l’état sociale.En outre, comment peut on encore se revendiquer de gauche, lorsque l’on apporte son appui aux opérations terroristes des états unis à travers le monde ?
Excellente nouvelle, nous assistons actuellement aux prémices de l’implosion du système financier international érigé en modèle par des mafieux en col blanc. Il entrainera dans sa chute le dernier empire et tous ses larbins soumis et fascinés par la mecque du libéralisme.