On retrouve les phénols et leurs dérivés (ou des composés de même réactivité) dans la plupart des médicaments chimiques.
Les phénols sont des composés aromatiques qui captent de manière rapide et irréversible un grand nombre de composés oxydants.
Les oxydants sont indispensables au bon fonctionnement cellulaire (au même titre que les réducteurs d’ailleurs).
Par exemple, les peroxynitrites détruisent les protéines étrangères, ou
dénaturées, permettent la formation de ponts disulfure, sont à l’origine
de la synthèse biologique des prostaglandines, et... nitrent les
phénols irréversiblement.
Ainsi, ces phénols vont empêcher la formation des prostaglandines
lorsqu’ils sont introduits dans l’organisme, et donc diminuer les
sensations de douleur, la fièvre,..., mais ils vont également empêcher
les producteurs de peroxynitrite (macrophages) de faire le ménage
cellulaire. Ils diminuent donc l’immunité, d’autant que la formation des
ponts disulfure des anticorps sera également empêchée.
Parmi ces phénols, on trouve : le paracétamol, le naproxène,
l’amoxicilline, la morphine... Et les analogues des phénols sont légion,
en particulier les alcoxyphénols : tramadol, propanolol, fluoxétine,
paroxétine,.. ou des alkyls benzène avec un groupe alkyl très ramifié :
ibuprofène.
Ce qui est bizarre avec ce Covid, c’est que tous ces composés chimiques
aggravent. On m’a parlé d’une personne fébrile à laquelle on avait donné
un antibiotique et qui s’était fortement aggravée au point d’aller en
réa. J’ai supposé que cet antibio était de l’amoxicilline, et j’avais tapé dans
le mille. Ce « Covid » diminue donc lui aussi l’immunité, et ses effets
s’ajoutent à ceux des médicaments classiques dont le caractère néfaste
devient patent.
De manière plus prosaïque, l’aptitude antidouleur de ces deux substances (tramadol et oxycontin est due au cycle aromatique substitué par des fonctions étheroxyde, cycles qui sont des pièges à peroxynitrites, ces derniers étant à l’origine de la formation biochimique des prostaglandines, sources de douleur et de température (voir McMurry & Begley — Chimie organique des processus biologiques chez de Boeck). Quand au côté addictif des molécules, il est dû à la présence d’amines tertiaires aliphatiques, structure retrouvée dans toutes les drogues addictives.
page 6, § 3.2.3., leur démonstration « chimique » concernant l’élimination de l’hydroxyde d’aluminium est le type même de discours antiscientifique puisqu’il ne respecte pas les canons de la chimie.
L’hydroxyde d’aluminium est insoluble entre pH 6 et 8, qui est grossièrement le pH physiologique, avec un produit de solubilité extrêmement faible [10^(-32), ce qui fait de cet hydroxyde le moins soluble de rtous les hydroxydes]. Le document prétend que Al(3+), qui n’existe pratiquement pas à pH 7, nous venons de le voir [10^(-4) mol/L maxi], va être complexé (chélaté) par divers « acides ». Il y a là encore une erreur importante, car à pH physiologique, ces acides n’existent pas, ils sont sous forme de carboxylates (citrate, malate, lactate). Mais encore, et surtout, ce sont des ligands à champ faible, incapables de créer avec l’ion aluminium des liaisons plus fortes que celles créées par l’ion hydroxyde. Ceci provient du caractère attracteur d’électrons du carbonyle des ions carboxylate.
Donc il est faux de prétendre que l’hydroxyde d’aluminium sera facilement éliminé alors que cela contredit les lois classiques de la chimie.