J’avais écris ici même sur agoravox (il y a quelques mois seulement) qu’il n’existe pas plus corrompus que les politiciens français. J’ai subi les foudres des ignorants qui ne connaissent rien des intérêts géo-stratégiques de la France en Afrique. wikileaks vient de me donner raison. Je demande aux journalistes français : s’ils sont au courant qu’un président africain séjourne dans son ambassade à Paris, que les journalistes soient aux aguets et observent très bien, les hommes politiques français qui viennent « dire bonjour » et sortent avec des attaché-casé.
En matière de corruption, la France n’a pas le droit ni le devoir moral de s’ériger en donneur de leçon. L’affaire Bettencourt-Woerth-Banier et Cie est encore fraîche dans nos mémoires. Ce pays, chantre de la transparence, est devenu la risée du monde. Et si on enquêtait sur la pieuvre que constitue la France-à-fric, on verra que l’affaire Bettencourt n’est rien par rapport à la realité.
Apparemment monsieur vous ne connaissez ni la politique de l’Afrique encore moins son histoire. Avant de porter la toge du Professeur, vous devriez lire le livre de Marc BLOCH intitulé L’Atelier de l’Historien. Vous faites de l’histoire à rebours. La première épidémie enregistrée sur le continent africain est la Syphilis contemporaine de la colonisation. Le SIDA aussi crée par erreur par des labo américains qui a contaminé des milliers d’anciens habitants de la COLONIE belge du Congo (difficile à croire mais les preuves scientifiques existent http://www.dakaronline.net/Video-Le-Sida-un-virus-cree-par-accident_a8675.html. Alors arrêtez svp votre leçon de révisionnisme.
« on a créé des écoles, des dispensaires, on a soigné, guéris des épidémies et la paix était établie... ». L’écriture de l’histoire est toujours le fait du vainqueur. Les Romains qui ont vaincu les Gaullois ont toujours traités ces derniers de barbares.
Enfin, quand vous dites : « Leur richesses on les vole pas que je sache, on les payes.... », il n’y a rien de plus faux. Et cela démontre toute votre ignorance des relations commerciales actuelles entre la France et ses anciennes colonies africaines. Pour chaque centime donné par la France comme aide au développement, elle en a pris 10000. Je vous livre ici le témoignage d’un ancien Président africain et meilleur ami de Giscard d’Estaing (cette vidéo a été censurée et interdite en France pays de la liberté)
Mon voisin à la cité universitaire de Heidelberg avait l’habitude de me dire que : « Die Franzosen sind große Mäuler » (les Français sont de grandes gueules) et ils croient que Paris est le centre du monde. Si on critique la POLITIQUE FRANÇAISE, alors on devient ANTI-FRANÇAIS. Et la sentence tombe : « Retournez y dans vos pays ». Si comme tous les Africains qui critiquent la France vivent dans ce pays. Revenez sur terre la France n’est plus une super puissance, ni politique encore moins économique.
Abdou Diouf a toujours utilisé la puissance de l’argent c’est-à-dire la corruption pour mettre fin à
la rébellion du MFDC. Tous les sénégalais lui reprochent cette démarche.
Amnesty International et Human Watch
Right savent, qu’en période de soudure, le gouvernement du Sénégal envoyait
des camions remplis de vivres et de médicaments aux Rebelles. C’est un secret
de polichinelles.
D’ailleurs, c’est la corruption qui est venue à bout du MFDC. Les rebelles
se tuent entre eux à cause de cet argent. (Cf. Jean-Claude Marut, « Le
Conflit de Casamance : ce que disent les armes »).
Voilà au moins, un écrivain qui prend le soin de se déplacer jusqu’au cœur de
la Casamance pour enquêter sur le problème.
Demandez aux populations des villages d’Oussouye, de Mlomp, de Samine, de
Mampalago, de Diaroumé, d’Elinkine, Enampore, Babonda, Madina Mancaagne,
Séléki, Eloubaline etc… qui sont leurs véritables bourreaux ?
merci pour la clarification. Lisez mon premier post. J’ai dit que les 2 parties ont été condamnées par Amnesty International. Ce que je condamne dans cet article, c’est le fait de vouloir présenter le Président Abdou Diouf comme un monstre surtout à l’approche des élections du SG de l’OIF.
En dessinant Diouf sous les traits d’un bourreau et en oubliant volontairement de mentionner que les rebelles du MFDC sont gravement épinglés dans ce rapport, il y a un pas que l’auteur a vite franchi.
La déontologie voudrait que le journaliste informe vrai sans parti-pris.
Il serait de bon de publier intégralement le rapport.
En ma qualité de témoin occulaire, je ne défends pas l’armée sénégalaise mais je comprends sa réaction musclée après les attaques meurtrières qu’elle a subies