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JBSERBIST

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  • JBSERBIST 29 mars 2010 17:18

    Un des problème majeurs de la pédophilie réside dans le terme lui-même. Elle peut commencer avec la simple pulsion refoulée ou sublimée et aller jusqu’au viol suivi du meurtre. La société ne fait pas de différence entre le geste affectueux et l’acte monstrueux : tout cela est désigné sous le même nom : pédophilie. Ce despotisme de l’étiquetage n’est pas sans rappeler la période stalinienne, quand des termes comme « révisionniste bourgeois » pouvaient suffire pour vous envoyer au goulag.

    Cette hystérie de masse fut magnifiquement décrite par Fritz Lang dans son film M. Dans cette affaire on ne sait qui l’emporte entre la bêtise et l’hypocrisie car, ceux la mêmes qui dénoncent la pédophilie le plus violemment , sont indifférents au pourrissement dont est victime l’enfance, par la télévision, l’internet, la publicité commerciale, quand ce n’est pas par les éducateurs eux-mêmes car, en France, les enfants apprennent à mettre un préservatif avant d’apprendre à tenir un crayon. Cette manie (au sens que les anglais donnent au mot maniac), si l’on n’y prend garde nous conduira t’elle à une nouvelle folie iconoclaste ? ; car, soyons logiques et , si possible honnêtes ; l’art Greco-Romain ainsi que l’art occidental entre la Renaissance et le XIX ième siècle ont, dans la statuaire et la peinture, usé et abusé parfois du corps du jeune garçon. Le Baroque du sud de l’Europe centrale pare ses église et ses frontons d’une profusion de putti. Faudra t-il détruire ces motifs décoratifs qui datent d’époques où les psychologues et les psychiatres n’ayant pas encore existé, le monde n’était pas pervertis par la simple pensée de sa propre perversion ?

    Je crains que cette folie collective se poursuive ou qu’elle débouche sur une contre-réforme dont les enfants seraient les premières victimes. Le mal étant déjà fait, les relations entre l’adulte et l’enfant resteront, hélas, empoisonnées à jamais.


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