• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile

JC-NB

Cet auteur n'a pas encore renseigné sa description

Tableau de bord

Rédaction Depuis Articles publiés Commentaires postés Commentaires reçus
L'inscription 0 2 0
1 mois 0 0 0
5 jours 0 0 0

Derniers commentaires



  • JC-NB 29 décembre 2013 22:01

    Monsieur Fortin, nous avons pris bonne note de vos commentaires et questionnements.

    Certains des arguments de notre premier message ont effectivement, comme nous l’avions annoncé, été sacrifiés sur l’autel de la brièveté.

    La phrase au sujet de la position sociale-démocrate qui a régné sur le Chili pendant plus de vingt ans voulait signaler que la Concertation a effectivement, tout le temps qu’elle a été au pouvoir, conduit une politique néo-libérale, politique encore accentuée par Piñera. Par conséquent, dans le Chili d’aujourd’hui, la politique néo-libérale est encore plus virulente, avec une répression accrue en prime.

    En revanche ce qui a complètement changé c’est le climat social, ceci grâce aux mouvements sociaux développés depuis avril 2011. En effet, les mouvements sociaux, et celui des étudiants en particulier, ont introduit dans la vie quotidienne des Chiliens des sujets désormais couramment traités alors qu’ils étaient jusque là absolument tabous. Un grand nombre de ces sujets a été repris dans le programme de la Nouvelle Majorité (Nouvelle concertation dans votre écrit), où l’on trouve non seulement le changement de la constitution et la gratuité de l’éducation, les deux seuls mentionnés dans votre papier, mais aussi beaucoup d’autres : la réforme de la fiscalité, qui permettra de se doter de moyens pour appliquer les réformes, l’octroi de plus de droits aux travailleurs, la création d’une sécurité sociale d’Etat, la sauvegarde des richesses naturelles, l’abolition du système électoral binominal, etc.

    La prise de conscience enclenchée à la chaleur des combats a favorisé la conclusion, tout d’abord, de pactes électoraux entre le PCCh et la Concertation, révélant leur force unitaire et la bonne stratégie à suivre pour vaincre la droite, et plus tard la formation de la Nouvelle Majorité (NM), outil nécessaire pour convertir ce changement culturel ou de mentalité en changement politique institutionnel.

    Ce petit rappel peut répondre à votre deuxième interrogation, à savoir en quoi la NM « répond à une nouvelle situation politique et sociale dans le pays ».

    Cette coalition s’est donné pour tâche, et il n’est jamais inutile de le répéter, d’en finir avec les reliquats institutionnels de la dictature de Pinochet. Les profonds changements de la législation pinochetiste amélioreront la position des forces progressistes pour mener, dans le futur, d’autres combats et obtenir d’autres victoires. Nous ne doutons pas que la légalisation de la grève, l’établissement de la négociation collective, l’abolition de la multiplication d’employeurs dans une même entreprise (multirut) ou encore la fin de l’interdiction aux dirigeants associatifs, syndicaux, etc d’être candidats aux élections politiques, vont donner un coup de fouet à la lutte revendicative des travailleurs chiliens. Tous ces points figurent d’ailleurs dans le programme de gouvernement de la NM.

    Bien entendu, la condition préalable à tout changement au Chili était la défaite de la droite pinochetiste aux élections présidentielles mais surtout législatives afin d’obtenir un parlement largement majoritaire et favorable aux transformations. Si toute l’opposition à la droite s’était jointe à la NM, tous les quorums requis pour l’adoption des lois prévus par l’actuelle constitution auraient été atteints, ce qui n’est malheureusement pas le cas actuellement. En effet, certaines forces politiques de gauche hors NM ont estimé plus important de rester pures idéologiquement, car, d’après elles, il n’y aurait aucune différence entre la droite pinochetiste et la NM. Par conséquent, la droite pinochetiste est encore une fois sur-représentée au parlement.

    Quant à vos doutes sur la réalisation du programme de la NM, le rappel du faible taux obtenu par les deux candidatures franchement anti-néolibérales permet de mettre en évidence l’importance des forces politiques en jeu. Les alliances politiques sont nécessaires lorsque nos propres forces ne sont pas suffisantes pour parvenir à nos fins. C’est le cas avec les forces anti néolibérales au Chili. Or, la gauche hors NM a toujours imaginé qu’elle pouvait (peut) produire les changements à elle toute seule. Et au vu de son résultat (4%), on est sûr qu’avec sa stratégie, elle ne risque pas d’avoir à réaliser un quelconque programme.

    En fait, il n’existait qu’une stratégie efficace pour chasser la droite du gouvernement et pouvoir réaliser les changements que la société chilienne attend : la création d’une large coalition et le maintien et le développement d’un mouvement populaire dans la rue. Cette stratégie, et pas une autre, permettra d’en finir avec l’éternelle transition vers la démocratie. Il serait nécessaire de ne pas oublier que la société chilienne a été jusqu’à maintenant profondément conservatrice et que toute transformation représente une avancée considérable. Ce n’est pas le cas de l’Europe où on doit défendre des acquis sociaux remis en cause en permanence.

    Nous profitons de ce moment de l’exposé pour montrer, comme le commentateur le demande, le sérieux avantage qu’apporte une telle coalition. Les deux piliers toujours absolument intacts et sur lesquels repose le capitalisme chilien sont, selon Eduardo Contreras de passage à Paris, le pouvoir idéologique (la presse) et le pouvoir physique (l’armée). Toujours d’après E. Contreras, le programme de la NM contient quelques éléments de démocratisation de la presse. Mais en ce qui concerne l’armée, rien n’est possible pour l’instant. Donc le risque d’une intervention militaire n’est pas écarté. Par conséquent, il semble évident que plus large sera la coalition qui entamera les changements des structures imposées par Pinochet - piloté par Washington-, plus il sera difficile aux âmes nostalgiques des temps dictatoriaux, de tenter des aventures putchistes. Ce n’est pas les Paraguayens ni les Honduriens qui diront le contraire.

    D’autres questions sur la rapidité des changements, sur leur profondeur ainsi que sur la pérennité d’une alliance (notamment entre la gauche et la DC) que déjà Allende s’était posées au temps de l’Unité Populaire, restent d’actualité.

    En parlant des moyens de communication vous dites que notre phrase sur la Concertation et le duopole renforce votre point de vue, qui est aussi le nôtre. En effet, dans le deuxième paragraphe de notre commentaire initial « Loin de nous l’intention de défendre une position social-démocrate qui a régné sur le Chili pendant plus de vingt ans », nous ne défendons pas l’oeuvre de la Concertation. Mais nous n’occultons pas non plus ce que peut avoir de positif la NM.

    L’article d’Ernesto Carmona dans lequel il qualifie de néo-libéraux tous les membres du commando Bachelet, a été écrit le 23 juillet 2013, bien avant la publication du programme de la NM. L’auteur, qui ne s’attendait sans doute pas à ce que ses pronostics soient faux, a du admettre la présence communiste dans le commando, ce qui annule immédiatement son affirmation précédente, à savoir, que les membres du commando « ont tous en commun une adhésion ferme au dogme de l’idéologie néo-libérale ». Il affirme de façon surprenante que les communistes n’ont obtenu que des « charges nominales […], qui n’influent pas sur les lignes centrales du programme » (1), en dépit de la présence d’un communiste, sur cinq personnes, dans la commission chargée justement du programme. Plus tard, la lecture des déclarations du G. Teillier, président du PCCh, qui qualifie le programme de la NM d’assez satisfaisant, car les propositions du PCCh ont bien été prises en compte (2), révèle que les « analyses » de E . Carmona n’étaient que des souhaits. Cet exemple illustre la phrase par laquelle nous finissions notre commentaire précédent : « Pour être ne serait-ce qu’un peu audible, voire crédible, il faut pouvoir être capable de développer des analyses complètes, dévoilant autant les qualités que les faiblesses des sujets dont on parle, mais en aucun cas en déformant la réalité. ». Habitude que l’on a souvent trouvée chez des analystes qui ont des intérêts politiques à défendre.

    Plus loin, au sujet de la diversité de la NM et des éventuelles difficultés qui l’empêcheraient d’accomplir son programme, vous affirmez que « Si le passé est garant de l’avenir, il y a de bonnes chances que ça se passe comme je dis. » Il serait souhaitable de bien connaître le passé, car sa méconnaissance risque parfois de créer de sacrées surprises. Nous aimerions, si vous le permettez, vous demander une explication sur un événement politique important de l’histoire du Chili. Vous qui êtes pratiquement sur que M. Bachelet mènera la même politique que lors de son premier mandat, comment pouvez-vous expliquer que certains des plus proches collaborateurs d’Allende avaient, en 1952, soutenu, certains en tant que ministres, l’élection du général Carlos Ibañez del Campo, ex-dictateur des années 27-31 ? (3).

    Pour notre part, nous pensons que de nouvelles conditions politiques peuvent favoriser des changements de position.

    En ce qui concerne la politique extérieure, M. Bachelet a clairement déclaré que le Chili « pourrait continuer avec l’alliance [du Pacifique], mais sans exclusion idéologique »(4). Connaissant les alliés tels que la Colombie, le Mexique ou le Pérou, on peut comprendre son commentaire. En revanche, les propositions du groupe de réflexion sur la politique extérieure de la candidate préconisaient déjà un rapprochement avec le Brésil et l’Argentine ainsi que les voisins du nord (5). Voir les vidéos avec les propres déclarations de MB (6).

    Pour finir nous reprendrons juste la réflexion de ce qui est essentiel au débat. Pour nous, militants, ce qui est essentiel c’est de faire comprendre une conjoncture, en l’occurrence la chilienne, qui est en pleine évolution depuis quelques années. L’ennemi auquel nous avons à faire est terriblement puissant et nous devons gagner la première et la plus importante de toutes les batailles : la bataille idéologique selon José Marti.

    J.C Cartagena et N. Briatte

    NOTES

    (1) E. Carmona : les communistes ont eu des charges nominales « qui n’influent pas sur les lignes centrales du programme »

    L’équipe programme de Bachelet est formée par le DC A. Micco, le PPD Ricardo Lagos Weber, le radical G. Guzmán, le communiste A. Palma et A. Arenas »

    http://www.eurolatinnews.com/reportajes1/alberto.htm

    (2) G. Teillier : à la différence des propositions de la DC les nôtres ont été assez prises en compte dans le programme.

    http://www.theclinic.cl/2013/10/26/teillier-y-programa-de-bachelet-a-diferencia-de-los-diputados-dc-los-parlamentarios-comunistas-fueron-bastante-considerados/

    (3) Parti Socialiste Populaire (Chili) : Parmi les principaux collaborateurs de Ibañez on trouve Oscar Schnake et Clodomiro Almeyda, entre autres, qui eurent des responsabilités ministérielles.

    (4) Bachelet pour les alliances qui ne discriminent pas idéologiquement :"on pourra continuer avec l’alliance [du Pacifique] mais sans exclusion idéologique"

    http://www.youtube.com/watch?v=XvuHIXzC4rk

    (5) Proposition du groupe de réflexion sur la politique extérieure :

    http://diario.latercera.com/2013/08/17/01/contenido/reportajes/25-144112-9-la-propuesta-del-comando-de-bachelet-para-rree.shtml

    http://papeldigital.info/ltrep/2013/08/17/01/paginas/003.pdf

    (6) Bachelet politique extérieure :

    http://www.youtube.com/watch?v=q7LhY_Rk3NI

    http://www.youtube.com/watch?v=zrPlvkzo6L0



  • JC-NB 28 décembre 2013 01:00

    L’article est très intéressant mais il gagnerait en valeur, sans équivoque, si son auteur se montrait plus respectueux des faits. Car,, plusieurs évènements sur lesquels cette analyse repose sont soit incomplets, soit complètement déformés.

    Loin de nous l’intention de défendre une position social-démocrate qui a régné sur le Chili pendant plus de vingt ans, mais si nous ne nous montrons pas capables de décortiquer la réalité de manière rigoureuse et fine, nous risquons de ne jamais pouvoir influer sur les évènements et de rester des témoins impuissants de l’action des autres.

    Il y aurait beaucoup à dire ; mais nous ne reprendrons que brièvement les points les plus grossièrement déformés.

    La première partie de l’exposé résume assez bien ce que fut la politique de la Concertation, l’alliance de partis politiques qui, après négociation, a succédé à Pinochet au gouvernement. Cependant il faut rappeler que Michelle Bachelet vient d’être élue à la tête d’une coalition qui n’est pas tout à fait la même que la Concertation. L’axe politique a été déplacé à gauche avec l’inclusion de trois nouvelles formations, mais surtout, ce que le commentateur semble ignorer, cette alliance répond à une nouvelle situation politique et sociale dans le pays.

    Dans la seconde partie, Oscar Fortin qui critique, à travers la Concertation, la Nouvelle Majorité (NM), et assure qu’elle ne tiendra pas ses promesses, se garde bien de révéler aux lecteurs que les deux candidats franchement alternatifs au système n’ont réussi à obtenir que 4% des voix. Leur discours, bien qu’ayant été relayé par les médias, comme le reconnaît un observateur étranger partisan de la rupture (1), ce qui amène, par ailleurs, à se poser des questions sur l’intention de ceux-ci, n’a pas convaincu les masses. Vous pouvez trouver quelques informations sur cette question dans cet article (2).

    Au sujet de Bachelet, O. Fortin affirme que « dans son premier mandat, elle n’a jamais été une alliée convaincue d’Hugo Chavez. Je me souviens, qu’à cette époque, la presse nationale chilienne était ouvertement anti-Chavez ». Ce n’est un secret pour personne que la presse écrite chilienne est, dans sa totalité, aux mains de la droite extrême. D’ailleurs, une des politiques les plus incongrues et inexplicables de la Concertation a été celle de laminer la diversité des moyens d’informations, ce qui a eu comme effet le renforcement du duopole de la presse (El Mercurio et Copesa) qui écarte toute autre opinion. Ni la Démocratie Chrétienne (DC), ni la social-démocratie, ni même le gouvernement n’ont de quotidien écrit. De ce fait, dire que la presse nationale chilienne est anti-Chavez ne relève que de la litote. En plus, vouloir rendre responsable la présidente Bachelet du contenu de ces journaux montre que l’auteur ne connaît pas l’état de la presse au Chili, ou qu’il veut raconter des balivernes aux lecteurs pas très au courant de la réalité chilienne. En effet, quel que soit le gouvernement en place au Chili, tous les médias sont unanimes pour se déclarer non seulement contre le Venezuela actuel mais aussi contre la plupart des gouvernements progressistes de l’Amérique Latine (AL).

    La NM, comme l’auteur le reconnaît lui-même, est une alliance très large de formations politiques qui se sont accordées, malgré des visions économiques différentes, pour réaliser des tâches essentielles-voir le programme (3)-, pour le pays, à savoir, de profondes transformations structurelles des institutions pour en finir avec l’héritage de Pinochet. Si on ne comprend pas cette hiérarchisation des problèmes, on ne pourra pas non plus comprendre les évolutions prochaines que la société chilienne s’apprête à vivre.

    Alors, affirmer que dans le commando de campagne de Bachelet les membres ont « tous en commun une adhésion ferme au dogme de l’idéologie néo-libérale », semble pour le moins un peu hâtif, voire totalement gratuit. En effet, le commando de campagne auquel participent tous les partis y compris des tendances anti néolibérales, a entre autres choses élaboré le programme de la NM, qui n’a rien de néo-libéral (4) et prévoit même le changement de constitution. Les lecteurs peuvent d’ailleurs, s’ils souhaitent une analyse plus longue et détaillée de la force de chacune des tendances à l’intérieur de la coalition, suivre le débat autour des dernières déclarations de la DC. Il en résulte que toutes les formations s’accordent à déclarer que l’essentiel est l’accomplissement du programme malgré leurs différends (5).

    En reconnaissant sans l’avouer la pertinence de ce programme, l’auteur parie sur les éventuelles difficultés générées par la diversité des formations et s’autorise les spéculations suivantes.

    Ainsi O. Fortin affirme que « la variété des partis politiques intégrant la Nouvelle concertation lui [Bachelet] sera d’un secours précieux pour justifier qu’elle ne peut donner suite à telle ou telle promesse, les dissensions au sein de la Concertation ne lui permettant pas d’aller plus loin. », tout en espérant qu’aucune des réformes ne voie le jour.

    Plus loin, il soutient que « les diverses composantes de la Nouvelle concertation n’arriveront pas à s’entendre et le tout se ramènera à quelques modification cosmétiques. Il en sera de même pour l’Éducation où les conditions économiques ne permettront d’y donner suite , si ce n’est que par étape... », en souhaitant apparemment que les projets les plus emblématiques n’aboutissent pas.

    Quant aux priorités internationales du futur gouvernement de Bachelet, nous avouons ne pas comprendre les affirmations de l’auteur. Les déclarations de Michelle Bachelet ont pourtant été très claires et la priorité qu’elle donnera à l’intégration latino-américaine n’a échappé à aucun commentateur. En effet, elle a signalé qu’elle s’apprêtait à renforcer les liens avec l’AL en particulier avec les nations de l’Atlantique, au détriment justement de l’Alliance du Pacifique (6). Par ailleurs, plusieurs chefs d’Etat de la région ont salué ses propos et manifesté leur soutien (7).

    Plus tard, l’analyse de l’auteur rejoint sans peine l’argumentation de la droite qui dans une éditorial de El Mercurio met en cause, pour essayer de sauver le système en péril, la légitimité de l’élection de Bachelet. L’auteur, allégrement et sans la moindre preuve, attribue l’énorme taux d’abstention à l’électorat en rupture avec le système capitaliste, ce qui n’est qu’un piètre souhait, la réalité étant bien plus complexe. Les explications de l’article cité plus haut pourront vous aider (2).

    Pour être ne serait-ce qu’un peu audible, voire crédible, il faut pouvoir être capable de développer des analyses complètes, dévoilant autant les qualités que les faiblesses des sujets dont on parle, mais en aucun cas en déformant la réalité.

    J.C. Cartagena et N. Briatte

    NOTES

    (1) Marcel Claude, économiste présenté par le Parti Humaniste, et soutenu par un mouvement large regroupant notamment plusieurs petits collectifs issus de l’extrême-gauche, ne rassemble que 180.000 voix (2,8%), malgré une percée médiatique réussie.

    http://blogs.mediapart.fr/blog/patricio-paris/211113/chili-le-retour-de-michele-bachelet-et-la-continuite-neoliberale

    (2) Échec des candidats alternatifs et explications du taux d’abstention

    http://www.legrandsoir.info/chili-michelle-bachelet-la-nouvelle-majorite-son-programme-et-le-parti-communiste-23443.html

    (3) Programme Nouvelle Majorité

    http://michellebachelet.cl/programa/

    (4) Liste complète du commando M. Bachelet

    http://www.latercera.com/noticia/politica/2013/07/674-532538-9-todos-los-nombres-del-renovado-comando-con-el-que-michelle-bachelet-encarara-las.shtml

    (5) Besoin de se serrer les coudes pour la réalisation du programme malgré les différences

    http://www.theclinic.cl/2013/12/27/la-repartija-del-poder-en-la-nueva-mayoria-tras-el-rompimiento-del-eje-ps-dc/

    http://www.elmostrador.cl/pais/2013/12/18/zaldivar-desdramatiza-dichos-de-gutenberg-martinez-y-dice-que-lo-esencial-del-pc-y-la-dc-es-ser-leal-con-el-proximo-gobierno/

    (6) Au plan international la nouvelle élue a affirmé qu’elle va privilégier les liens avec l’Amérique Latine, en améliorant les relations avec les nations de l’Atlantique.

    http://www.americaeconomia.com/node/107258

    (7) Soutiens des présidents d’AL à Michelle Bachelet

    http://noticias.latino.msn.com/chilena-bachelet-fortalecer%C3%ADa-integraci%C3%B3n-regional-y-enfriar%C3%ADa-alianzas-comerciales-5

    http://noticias.latino.msn.com/negocios/lula-en-su-visita-a-bachelet-hace-llamado-a-reforzar-integraci%C3%B3n-en-alatina-3


Publicité


Publicité



Palmarès

Publicité


Agoravox.tv