J’aurais du lire plus avant de poster. La réponse à la première question sur le site :
"The total $48.4 Trillion debt shown at the top of this page can be broken down into two parts > $10.3 Trillion owed to foreign interests and $38.1 Trillion owed domestically."
Quelqu’un connait le total des avoirs américains à l’étranger ?
Ca ne m’étonnerait vraiment pas que ce soit au dessus de 10000 milliards.
Site très interessant référencé, mais il parle de 48000 milliards de dollar de dette pas 3000 ni 10000.
Le site mentionné par Dominique parle de la dette national soit 10000 milliards seulement (celle de l’état fédéral je suppose). Le reste de la debt est donc je suppose de la debte privé (société et peronnes) je suppose (mais j’avoue n’avoir pas trop lu le site).
La question que je me pose c’est qui detient l’encours de la dette in fine ? Si la dette est détenue par des américains, je ne vois pas de problème pour l’économie mondiale. Ca montre juste qu’aux états-unis l’invetissement se fait par l’endettement et pas sur fond propre, ce qui viens d’une grande confiance en l’avenir. Par contre si la dette est détenue a l’étranger (Chine, Japon, Golfe, Allemagne etc ...) alors ca me parait plus inquietant. Ca pourrait vouloir dire que l’économie américaine comble un déficite récurrent structurel par de la dette (plus de consomation que de production) et donc qu’une décision politique d’un des pays créanciés pour briser nette cette économie et lancer le monde entier dans une dramatique periode de récession. Maintenant il faudrait aussi voir le chiffre de ce que les états unis détiennent comme biens à l’etranger parce qu’ils peut-etre tout simplement une dette extérieure énorme, mais aussi largement les moyens de la rembourser.
Faut-il en deduire que la boourse Japonaise risque de dévisser avant fin Mars lorsque ces mauvaise nouvelles arriveront ? En attendant elle a pris 1.5% aujourd’hui donc beaucoup de monde n’a pas encore prévu cet effet.
Merci à toi Zerda d’avoir élevé un peu le débat, très pauvre jusque la, mais interessant dans ce qu’il cristalise des divergences d’opinion très fortes et un radicalisme aveugle, de gens mal informé, qui semble monter depuis quelques temps sur certain sujets comme le terrorisme et la religion et qui m’inquiéte énormément puisqu’il nous mène, tout en la dénonceant, sur la voie de futures violences.
Je suis toujours géné à titre personnel quand j’entends parler de terrorisme, parce que mon grand-père a été condamné aux camps de travaux forcé pour terrorisme il y a une soixantaine d’années.
Ta définition du terrorisme me plait bien, mais je voudrais t’en proposer une autre, plus courte et plus exacte selon moi, puisqu’elle correspond à l’usage actuel qui en est le plus largement fait, plutot qu’à une définition éthymoligique ou historique qui, comme dans de nombreux cas de la langue francaise, peut se révèler contraire au sens commun.
Voici donc ma définition :
"Le terrorisme est le qualificatif donné par tout parti ou groupe se prétendant légitime à tout acte de violence revendiqué par ou attribué à son opposition."
C’est le principe de relativité cher à notre ami Einstein qui s’applique une fois encore. Le terrorisme tout comme la mesure de l’espace et du temps dépend de du point de vue de son observateur.
Le "terroriste" est dans le même genre "toute personne ayant réalisé ou étant soupsonné d’avoir eu l’intension de réaliser des actes de terrorisme." Ce qui s’applique parfaitement aux kurdes, tchetchens, sunnite d’Irak et autres palestiniens, chiites du Liban ou tout membre d’une minorité et musulman habitant un pays au régime à la fois réprécif et allié des Etats-unis en général (aussi appelés membres d’Al Qaida). Et ce qui, certain le remarqueront, s’applique également très bien à toute personne ayant été pris de l’envie soudaine de mettre une taloche à notre cher président, mais je m’égare.
Si l’on admet qu’une telle définition pour ces termes est bien la bonne et celle actuellement en usage, il devient très dure d’être pour ou contre le terrorisme en général et de condamner un groupe terroriste quelconque sans prendre préalablement parti.
Maintenant la question pour aller un cran plus loin dans la réflexion : devons nous absolument être les Don Quichotes toujours du coté du plus faible (donc de l’opprimé) par principe républicain, ou devrions nous reconnaitre, assumer et entretenir nos alliances stratégiques, culturelles ou historiques qui nous mettent parfois dans le camp d’ex-opprimés, devenu grace à notre aide les plus forts (donc les oppresseurs) ? Un rappel historique sur la fondation des Etats-Unis ou d’Israel pourrait-etre utile ici pour les plus jeunes, mais un autre soir peut-etre.