N’y a-t-il pas quelque incohérence à poser que toute valeur est subjective tout affirmant que tout échange procure un avantage aux échangistes ? La cohérence exige ici que l’avantage soit subjectif. Autrement dit, comme l’a déjà marqué un intervenant, que les échangistes croient d’avoir retiré un avantage de l’échange. C’est un phénomène compris sur n’importe quel marché africain, pour s’en tenir à ce continent. Et l’échange s’y passe de science économique. Mais le discours économiste veut faire croire que l’avantage est objectif, que la science est capable de le mesurer. L’utilité a été invoquée, mais celle-ci n’est pas moins subjective que la valeur. On a inventé l’utilité marginale, qui n’est pas moins subjective que ce qu’elle prétend mesurer. Mais les petites mains économistes s’entêtent. L’échange échappe à toute prétention scientifique, à toute compréhension économique. Il est la réfutation vivante de la pseudo science économique.
S’il suffit d’un postulat (la propriété privée) pour juger ... autant relire Bastiat et Dunoyer. Décidément, la pensée française est bien décevante. Elle justifie amplement qu’on soit anti-républicain.
Cette défense et illustration du prêt bancaire est, comme l’avoue son auteur, basée sur des idées comptables et financières. Hors ce cadre, elle ne fait appel qu’à une symétrie entre prêteur et emprunteur, que l’auteur est contraint de démentir tant elle factice. N’est-ce pas un peu borné ?