Faut-il plaisanter alors qu’il y a en France deux groupes terroristes en liberté, l’un le groupe AZFqui a mis une bombe sous la ligne SNCF Paris Toulouse en mars 2004, et maintenant la FNAR qui fait exploser les radars automatiques ?...
A ce sujet, j’ai mis une note intitulée « Le groupe AZF et la FNAR enfin identifiés !... » :
D’après cette dernière analyse du 1er avril le groupe AZF serait constitué d’un groupe d’extraterrestres chargés de déstabiliser « Suzy », c’est-à-dire notre idole Nicolas Sarkozy.
Une politique étrangère... à un monde qui s’écroule, en y participant…
Jean-Marie Bockel s’est fait viré du secrétariat d’Etat à la Coopération pour s’être engagé à mettre fin à la « Françafrique », cette structure mafieuse qui appauvrit les Africains en permettant à leurs chefs de se constituer des fortunes colossales.
Triste nouvelle qui révèle le fonds de la personnalité de Nicolas Sarkozy qui ne s’est jamais proposé de mettre fin la corruption, en France ou à l’étranger, pendant la Présidentielle.
La principale raison à cette situation est le CULTE DU CHEF qui est aussi fort dans les tribus primitives que chez nous…
Jusqu’à quand les peuples toléreront-ils d’être dirigés par des mafieux ayant les pleins pouvoirs ?
Le célèbre inconnu du salon de l’Agriculture aurait pu être n’importe lequel d’entre nous et le comportement de Nicolas Sarkozy est absolument inadmissible.
Cet incident me semble être le plus grave de tout ceux qui ont eu lieu depuis son accession au sommet de l’État.
La raison en est simple.
En effet, si l’insulte envers un président de la République est puni de prison ferme, que signifie l’inverse, une insulte du président envers le premier électeur qui lui déplait par son comportement, ou par une réflexion ?
Il n’y a, bien sûr, pas de risque de voir Nicolas Sarkozy traîné devant les tribunaux pour avoir insulté un quidam !...
Mais c’est bien pire que cela.
En effet, par l’insulte qu’il a proféré, NICOLAS SARKOZY A SAPÉ SA PROPRE AUTORITÉ, car tout citoyen peut, maintenant, lors d’une réunion publique, arborer la célèbre maxime présidentielle sur un sac, un tee-shirt, ou, pire, lui lancer un « CASSE TOI PAUVRE CON » auquel il ne pourra pas répondre.
En effet, quel juge pourrait condamner un citoyen qui aurait insulté de cette façon le président ? Car vous, moi, n’importe quel anonyme, nous pouvons désormais répéter cette insulte devenue une référence de l’expression présidentielle.
De plus, cette insulte dans la bouche d’un président de la République, qui se doit d’être un modèle, est très négative pour le développement de liens sociaux harmonieux.
Car si la parole du Christ « Aimez vous les uns les autres » peut être reprise, car elle est fondatrice des relations sociales, ce n’est pas le cas de la parole de Nicolas Sarkozy, « Casse toi pauvre con », qui n’est rien d’autre que l’enseignement du mépris comme base des relations humaines.
Cet incident au salon de l’Agriculture révèle aussi le manque d’intelligence de Nicolas Sarkozy car il n’a pas compris qu’en insultant un individu il sapait, définitivement, son autorité présidentielle.
Où allons-nous avec un tel « Pauvre con » ?...
A vrai dire, je ne sais pas, mais je suis assez inquiet pour l’avenir car les dégâts se révéleront dans les semaines, et les mois qui viennent…