En effet, le traité de Lisbonne, ex TCE est très important. Mais le partenariat avec Microsoft est de la même veine, libéralisme et manque de choérence politique. On appuie sur le frein et l’accélérateur en même temps.
Un ville comme Paris qui signe un tel accord est très important, et même si cela ne se voit pas, les technologies sont très importantes.
On peut s’en rendre compte quand on a commencé à utiliser le pétrole et que 100 ans plus tard, c’est la planète qui est gouvernée par l’or noir. Le logiciel, c’est le carburant de la société de l’information et nous n’en sommes qu’au début.
On peut effectivement croire que comparer la révolution Française à un logiciel peut paraître disproportionné.
Mais il ne s’agît pas simplement de logiciel mais de citoyenneté numérique : indépendance technologique, droit d’avoir la possesion de ses propres informations, secret de la correspondance, service public et intérêt général.
Il y a un véritable enjeu aujourd’hui : "comment construire du bien public sur le privé ?" c’est à dire comment conserver l’intérêt général alors que l’odinateur, l’OS, le réseau, le serveur,... sont privés ? comment arriver à faire qu’une partie de ce nouveau monde, la société de l’information, soit la patrimoine de ceux qui n’ont rien. Il me semble qu’il y a une véritable réflexion politique, avec un grand "P" à avoir, qui dépasse le simple problème de technologie.
Nous avons déjà eu ça avec la société industrielle et l’on se retrouve 50 ans plus tard à mettre le monde en péril, d’où les considérations de développement durable. On pourrait donc parler de citoyenneté numérique durable.