Né en 1950, JEAN GABARD, après une jeunesse marquée par la culture libertaire soixante-huitarde, enseigne aujourd’hui l’histoire et la géographie. Très intéressé par les problèmes de l’éducation et des relations hommes/femmes, ses réflexions l’ont conduit à l’écriture d’un essai : Le Féminisme et ses dérives Du mâle dominant au père contesté aux EDITIONS DE PARIS, et de nombreux articles.
Tout à fait d’accord avec l’article et même d’accord quand l’auteur dit que les « dominés » qui arrivent au pouvoir ont tendance à dominer à leur tour. Je regrette que ce soit aussi vrai avec des personnes qui se disent féministes et qui sont censés défendre des dominées. Ainsi
de même que les communistes faisaient taire les
critiques de la dictature en les traitant d’impérialistes, que les dictatures
faisaient taire les critiques du capitalisme en les traitant de communistes,
certains « démocrates » ne seraient-ils pas tentés aujourd’hui de
faire taire les critiques du féminisme en les traitant de réactionnaires ?
Entièrement d’accord avec le contenu de l’article ... Essayons plutôt de traiter le problème de fond . Les solutions ne peuvent passer par une mesure qui risquerait de ne pas respecter une personne. De plus comme il est dit dans l’article, le port de la burka pose peu de problèmes. L’interdire risque d’en créer beaucoup plus. La loi n’est pas faite pour satisfaire les envies des citoyens mais pour gérer les difficultés et faire en sorte que nous puissions vivre ensemble
Vous avez raison : la guerre transforme des êtres cultivés, qu’ils soient hommes ou femmes, en monstres. Il faut donc éviter de faire des guerres inutiles et pour cela favoriser non pas la féminité ou la masculinité, mais l’humanité, c’est à dire non pas la spontanéité et les émotions, mais la réflexion ...
Pardonnez-moi mais je crois percevoir quelques "dérives" dans cette discussion.
Le sujet n’est pas de savoir si le machisme est idiot, (qui peut encore en douter aujourd’hui) mais de savoir si l’idéologie féministe dérive et en quoi. Le fait que des hommes soient capables d’avoir des comportements horribles n’enlève rien aux erreurs de certain(e)s féministes. Au lieu de revenir sur les milliers d’horreurs machistes du passé, ne serait-il pas plus judicieux certes d’en empêcher d’autres aujourd’hui, mais aussi de corriger les dérives actuelles de l’idéologie féministe ?
Que dois-je prouver ? que ceux qui dénoncent des dérives de l’idéologie féministe se font très souvent traiter de mâles dominants, de macho réactionnaires ? je peux vous donner des exemples. Je pourrais presque en faire un livre !