Je ne crois que nous nous connaissions, aussi je vous demanderais de cesser d’une part de m’interpeller sans arrêt et d’autre part de me tutoyer. Par ailleurs, je ne suis en général pas trop à cheval sur l’orthographe dans les fora, mais si vous pouviez essayer de faire un effort, car là c’est limite incompréhensible.
Enfin pour information le financial Times n’est pas américain mais anglais. C’est probablement l’un des plus prestigieux journaux dans le domaine de l’économie, et leurs analyses font généralement autorité dans le domaine.
Financial Times
Le journal de référence, couleur saumon, de la City et du reste du monde. Une couverture exhaustive de la politique internationale, de l’économie et du management. Depuis 1999, le FT est le premier journal britannique à être dirigé par un français, Olivier Fleurot.
Le Financial Times est sans doute l’une des plus belles réussites de la presse mondiale. Le quotidien, fondé en 1888, est l’un des très rares journaux à consacrer plus de place à l’étranger qu’à son actualité nationale. Une seule page est en effet dédiée aux UK News, le reste étant réservé aux événements des cinq continents. Les deux dernières pages d’éditoriaux et de commentaires se distinguent par la qualité et la précision de leurs analyses. En outre, le FT publie tous les jours un ou plusieurs suppléments thématiques ou géographiques. Le journal dispose d’une édition américaine et aussi d’une édition allemande (FT Deutschland).
« J’ai lu tout le rapport. C’est du délire. » : Sans doute n’en avez-vous pas saisi toutes les subtilités. En tous cas, le Financial Times[1] ne semble pas du tout de votre avis :
FRANCE • Attali veut libérer son pays
Pour le Financial Times, Jacques Attali a beau être particulièrement agaçant, le rapport qu’il a présenté hier à Nicolas Sarkozy est digne d’intérêt. Il permettrait de briser en France bien des tabous et des privilèges. Sera-t-il suivi ?
Il est facile d’ironiser sur Attali, un homme dont la prétention et les artifices tendent à masquer le brio. Conseiller pour les affaires économiques de feu François Mitterrand – qui aurait déclaré "Je n’ai pas d’ordinateur, j’ai Jacques Attali" –, il a accompli peu de choses.
Son bref passage à la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD), dont il a été le président fondateur, a été éclipsé par sa passion pour le marbre de Carrare. Sa production littéraire, un livre par an, parfois trois, allant de la musique aux mathématiques, de la finance à la philosophie, tout en exerçant deux fonctions de premier plan, fait l’objet de débats animés.
Cela dit, le rapport qu’il donnera aujourd’hui au président Sarkozy mérite d’être pris au sérieux. Si les principales recommandations qu’il contient étaient mises en application, ce serait une véritable révolution socio-économique en France.
Comme il est l’œuvre de M. Attali, le rapport contient plus de 300 mesures. Traduit en plan d’action, comme il se doit, il prône principalement la déréglementation, la concurrence et l’élimination de la bureaucratie.
Dans un pays dont la capitale compte moins de taxis aujourd’hui qu’en 1928, dont les commerçants et les fournisseurs sont pris dans un réseau inextricable de contraintes, il propose de libérer les commerces et les services. Ouvrir un système dominé par des initiés profiteurs créerait des centaines de milliers d’emplois rien que dans la distribution et doperait d’un point la croissance économique française.
Le rapport contient d’autres idées louables (investir dans l’éducation et la recherche) ou sympathiques (dix villes vertes appelées "écopolis"). Mais il parle essentiellement de libéralisation. M. Sarkozy sera-t-il vraiment capable de convaincre ses compatriotes de l’intérêt de la chose une fois que les chauffeurs de taxi, les coiffeurs, les notaires et les avocats seront dans la rue ? Car cela ne manquera pas d’arriver ; ils accusent déjà M. Attali d’être un Attila des temps modernes décidé à massacrer leurs privilèges.
Avec mes excuses par avance à l’auteur et aux lecteurs de cet article déjà largement « trollé », je me permets une parenthèse très courte pour répéter aux Renève, Péripate, Zen ainsi qu’au reste de leur petit groupe de nuisance qui ne devrait pas tarder à rappliquer qu’ils perdent leur temps ! Leurs invectives et attaques personnelles puériles ne m’atteignent pas plus quelles ne m’intéressent. Qu’ils aillent donc jouer ailleurs ! Je referme définitivement cette parenthèse.
Pour ceux que le débat intéresse vraiment, il semblerait que le très respecté Financial Times[1] juge le rapport de J. Attali tout à fait digne d’intérêt. Voici donc un article de Courrier International qui en précise les détails.
FRANCE • Attali veut libérer son pays
Pour le Financial Times, Jacques Attali a beau être particulièrement agaçant, le rapport qu’il a présenté hier à Nicolas Sarkozy est digne d’intérêt. Il permettrait de briser en France bien des tabous et des privilèges. Sera-t-il suivi ?
Il est facile d’ironiser sur Attali, un homme dont la prétention et les artifices tendent à masquer le brio. Conseiller pour les affaires économiques de feu François Mitterrand – qui aurait déclaré "Je n’ai pas d’ordinateur, j’ai Jacques Attali" –, il a accompli peu de choses.
Son bref passage à la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD), dont il a été le président fondateur, a été éclipsé par sa passion pour le marbre de Carrare. Sa production littéraire, un livre par an, parfois trois, allant de la musique aux mathématiques, de la finance à la philosophie, tout en exerçant deux fonctions de premier plan, fait l’objet de débats animés.
Cela dit, le rapport qu’il donnera aujourd’hui au président Sarkozy mérite d’être pris au sérieux. Si les principales recommandations qu’il contient étaient mise en application, ce serait une véritable révolution socio-économique en France.
Comme il est l’œuvre de M. Attali, le rapport contient plus de 300 mesures. Traduit en plan d’action, comme il se doit, il prône principalement la déréglementation, la concurrence et l’élimination de la bureaucratie.
Dans un pays dont la capitale compte moins de taxis aujourd’hui qu’en 1928, dont les commerçants et les fournisseurs sont pris dans un réseau inextricable de contraintes, il propose de libérer les commerces et les services. Ouvrir un système dominé par des initiés profiteurs créerait des centaines de milliers d’emplois rien que dans la distribution et doperait d’un point la croissance économique française.
Le rapport contient d’autres idées louables (investir dans l’éducation et la recherche) ou sympathiques (dix villes vertes appelées "écopolis"). Mais il parle essentiellement de libéralisation. M. Sarkozy sera-t-il vraiment capable de convaincre ses compatriotes de l’intérêt de la chose une fois que les chauffeurs de taxi, les coiffeurs, les notaires et les avocats seront dans la rue ? Car cela ne manquera pas d’arriver ; ils accusent déjà M. Attali d’être un Attila des temps modernes décidé à massacrer leurs privilèges.
Le souci avec ce genre de rapport adressant des sujets extrêmement complexes au travers d’analyses multidisciplinaires, c’est qu’il n’est pas à la porté de tout le monde. Rappelons quand même aux quelques « experts » venu ici critiquer son « incompétence » que J. Attali est quelqu’un d’extrêmement brillant :
« Les deux frères jumeaux Jacques et Bernard suivent des études brillantes au lycée Janson-de-Sailly, à Paris XVI, où ils ont pour amis Jean-Louis Bianco et Laurent Fabius. En 1966, il sort major de promotion de Polytechnique (X63). Docteur d’État en sciences économiques, Ingénieur de l’École des mines de Paris, diplômé de l’Institut d’études politiques de Paris et de l’École nationale d’administration dont il sort troisième de sa promotion en 1970 (promotion Robespierre avec Philippe Séguin et Louis Schweitzer). »
« Professeur d’économie à l’Université Paris-Dauphine, à l’École polytechnique et à l’École des Ponts et Chaussées, il réunit autour de lui quelques jeunes chercheurs : Yves Stourdzé (inventeur du programme européen de recherche Eurêka) ou Érik Orsenna (prix Goncourt en 1988 et conseiller spécial de Roland Dumas au ministère des Affaires étrangères). Il développe un réseau de personnalités dans des domaines très divers (journalisme, mathématiques, show business, analyse financière…). »
Rappelons également que dans cette commission J. Attali n’était pas seul mais entouré de 43 des meilleurs experts dans leurs domaines de compétence. Je trouve à ce titre assez amusant que la plupart des critiques les plus virulentes viennent de gens qui ne comprennent pas grand choses (et qui soyons honnête n’ont très certainement pas lu ce rapport ardu paru que hier).
Il est également assez amusant de voir que les critiques les plus virulentes viennent de la gauche. Celui qui a été l’un des leur pendant si longtemps, et l’éminence grise du seul président de gauche de la Vme, serait donc devenu subitement complètement stupide à leur yeux depuis qu’il participe à une commission pour Sarkozy (voila le mot est lâché). Ils ont pourtant été sollicités pour participer :
« J’ai demandé à François Hollande s’il avait des idées, il m’a répondu : "Ecoute, en ce moment, on est occupés par d’autres choses que d’avoir des idées. Sois gentil, envoie-moi quelques idées qui peuvent se trouver dans ton rapport et je te les renverrai comme étant les miennes." »
« Dray ? Montebourg ? « Je n’entends que des borborygmes contradictoires. » « Ces gens-là, qui n’ont d’idées sur rien, sont préoccupés par le fait qu’ils ne comprennent pas ce rapport. C’est un objet non identifié pour eux. »
« Seule trouve grâce à ses yeux Ségolène Royal à qui il a remis en mains propres mercredi. « C’est la personne la plus importante de l’opposition. »
Je ne vous parle même pas des critiques de nos « camarades » communistes relayées par la « Pravda » locale. Finalement l’intérêt de la France est-elle la véritable préoccupation de nos petits camarades de gauche si prompt à critique tout et n’importe quoi en cette période électorales où ils jouent leurs derniers élus ? J’en doute, eux qui n’ont encore strictement rien proposé aux français (ah si pardon, ils sont quand même entrés dans le 21me siècle en comprenant après leurs « camarades Russes et Chinois » les vertus de l’économie de marché), en sont toujours à agiter des épouvantails.
Tout cela n’est pas sérieux ; que les détracteurs de ce rapport commencent par se demander s’il sont vraiment compétent pour le faire. Qu’ensuite ils descendent de leurs postures idéologiques, lisent ce rapport ardu, essaient d’en comprendre les rouages et mécanismes sous-jacents, et qu’enfin seulement ils viennent le critiquer voire, est-ce trop demander, contribuer.
Allez la gauche, on relève ses manches et on se met au boulot sinon en 2012 vous en serez encore à contester les résultats des urnes.
Le souci avec ce genre de rapport adressant des sujets extrêmement complexes au travers d’analyses multidisciplinaires, c’est qu’il n’est pas à la porté de tout le monde. Rappelons quand même aux quelques « experts » venu ici critiquer son « incompétence » que J. Attali est quelqu’un d’extrêmement brillant :
« Les deux frères jumeaux Jacques et Bernard suivent des études brillantes au lycée Janson-de-Sailly, à Paris XVI, où ils ont pour amis Jean-Louis Bianco et Laurent Fabius. En 1966, il sort major de promotion de Polytechnique (X63). Docteur d’État en sciences économiques, Ingénieur de l’École des mines de Paris, diplômé de l’Institut d’études politiques de Paris et de l’École nationale d’administration dont il sort troisième de sa promotion en 1970 (promotion Robespierre avec Philippe Séguin et Louis Schweitzer). »
« Professeur d’économie à l’Université Paris-Dauphine, à l’École polytechnique et à l’École des Ponts et Chaussées, il réunit autour de lui quelques jeunes chercheurs : Yves Stourdzé (inventeur du programme européen de recherche Eurêka) ou Érik Orsenna (prix Goncourt en 1988 et conseiller spécial de Roland Dumas au ministère des Affaires étrangères). Il développe un réseau de personnalités dans des domaines très divers (journalisme, mathématiques, show business, analyse financière…). »
Rappelons également que dans cette commission J. Attali n’était pas seul mais entouré de 43 des meilleurs experts dans leurs domaines de compétence. Je trouve à ce titre assez amusant que la plupart des critiques les plus virulentes viennent de gens qui ne comprennent pas grand choses (et qui soyons honnête n’ont très certainement pas lu ce rapport ardu paru que hier).
Il est également assez amusant de voir que les critiques les plus virulentes viennent de la gauche. Celui qui a été l’un des leur pendant si longtemps, et l’éminence grise du seul président de gauche de la Vme, serait donc devenu subitement complètement stupide à leur yeux depuis qu’il participe à une commission pour Sarkozy (voila le mot est lâché). Ils ont pourtant été sollicités pour participer :
« J’ai demandé à François Hollande s’il avait des idées, il m’a répondu : "Ecoute, en ce moment, on est occupés par d’autres choses que d’avoir des idées. Sois gentil, envoie-moi quelques idées qui peuvent se trouver dans ton rapport et je te les renverrai comme étant les miennes." »
« Dray ? Montebourg ? « Je n’entends que des borborygmes contradictoires. » « Ces gens-là, qui n’ont d’idées sur rien, sont préoccupés par le fait qu’ils ne comprennent pas ce rapport. C’est un objet non identifié pour eux. »
« Seule trouve grâce à ses yeux Ségolène Royal à qui il a remis en mains propres mercredi. « C’est la personne la plus importante de l’opposition. »
Je ne vous parle même pas des critiques de nos « camarades » communistes relayées par la « Pravda » locale. Finalement l’intérêt de la France est-elle la véritable préoccupation de nos petits camarades de gauche si prompt à critique tout et n’importe quoi en cette période électorales où ils jouent leurs derniers élus ? J’en doute, eux qui n’ont encore strictement rien proposé aux français (ah si pardon, ils sont quand même entrés dans le 21me siècle en comprenant après leurs « camarades Russes et Chinois » les vertus de l’économie de marché), en sont toujours à agiter des épouvantails.
Tout cela n’est pas sérieux ; que les détracteurs de ce rapport commencent par descendre de leurs postures idéologiques, lisent ce rapport ardu, essaient d’en comprendre les rouages et mécanismes sous-jacents, et qu’ensuite seulement ils viennent le critiquer voire, est-ce trop demander, participer.
Allez la gauche, on relève ses manches et on se met au boulot sinon en 2012 vous en serez encore à contester les résultats des urnes.